Voici des extraits de l’article de Daniel Pipes "Fin de régime en Syrie?" (lisez le en entier!):
Si les islamistes (sunnites) venaient à prendre le pouvoir à Damas, ils couperaient les ponts avec l'Iran, mettant ainsi un coup d'arrêt à la folie des grandeurs des mollahs.
Le rôle principal de Bachar sur le plan international est de servir d'allié principal de Téhéran.
La fin du régime d'Assad a d'autres implications importantes. Bachar et le parti islamiste AKP, au pouvoir en Turquie, ont développé des relations si étroites que certains analystes voient dans le renversement du régime d'Assad un prélude à l'effondrement de toute la politique d'Ankara au Moyen-Orient. En outre, les troubles parmi les Kurdes de Syrie pourraient conduire à l'élargissement de leur autonomie qui, à son tour, pourrait encourager les Kurdes d'Anatolie à réclamer un État indépendant.
Les remous en Syrie sont un soulagement pour le Liban, qui vit sous la coupe syrienne depuis 1976. De même, les préoccupations de Damas permettent aux stratèges israéliens, au moins temporairement, de se concentrer sur les nombreux autres problèmes que connaît le pays avec l'étranger.
Grâce à la cupidité et à la naïveté de l'Occident, les étrangers prennent rarement conscience de la dimension de cette réalité. D'une part, le régime syrien soutient financièrement le Centre d'études syriennes de l'Université Saint Andrews. D'autre part, il existe un lobby syrien informel. Ainsi, alors que la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton parle de Bachar el-Assad comme d'un « réformateur », le magazine Vogue fait de la retape pour l'épouse du tyran, «Asma el-Assad : une rose dans le désert [en fait Vogue a retiré cet article honteux on peut en trouver un écho ici] » (la qualifiant de «glamour, jeune et très chic, la plus fraîche et la plus charismatique des premières dames »).
L'analyste Lee Smith observe: « on ne peut pas avoir pire que le régime d'Assad ». Il est temps maintenant de chasser Bachar du pouvoir pour protéger les alaouites innocents et pour traiter avec les futurs dirigeants, quels qu'ils soient.
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