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mercredi 30 mai 2012

Racisme au Moyen-Orient : circulez, il n'y a rien à voir !

The Economist via Elder Of Ziyon publie un article sous le titre "Racisme au Liban - pour eux, le noir est moche" (en inversant le slogan "black is beautiful" ). On y apprend que le racisme est endémique dans les pays arabes, que dans peu de pays la loi le condamne et que même lorsqu'elle existe elle n'est jamais appliquée.

Les résidents de Beyrouth, la capitale du Liban, sont polyglottes et aficionados de la mode. Ils pensent, et ils en sont fiers, que leur ville est cosmopolite. Mais tout le monde n'est pas le bienvenu. Les Noirs et les étrangers en provenance d'Asie et d'ailleurs du tiers-monde qui constituent la majeure partie des travailleurs migrants sont souvent interdits de sites huppés de la ville. Conscient de la mauvaise presse qui peut en résulter, le gouvernement libanais a averti les clubs de plage de n'interdire l'entrée à personne en raison de sa  race, de sa nationalité ou d'un handicap.

Mais le racisme est peu susceptible de disparaître du jour au lendemain, ni au Liban ni dans de nombreux autres pays du Moyen-Orient où les Noirs sont systématiquement mal vus. Les railleries racistes sont souvent entendues dans les rues d'Égypte, et au Yémen, les personnes à la peau plus foncée, connues sous le nom d'al-akhdam («les servants»), qui forment peut-être 5% de la population, sont confinés à des emplois subalternes et habitent généralement dans des bidonvilles. En Libye les milices rebelles ont souvent pris pour cible les personnes à peau foncée venant des pays voisins comme le Tchad et le Mali et des pays plus au sud, les accusant d'être des mercenaires de Mouammar Kadhafi.

Les Philippins, Sri Lankais et Américains-Chinois, entre autres, évoquent à voix basse les insultes racistes qu'ils entendent à la fois au travail et dans les rues du Liban. "Quand des amis noirs ou asiatiques me rendent visite", explique un jeune professionnel libanais, "je suis à l'aéroport dès l'atterrissage pour que les agents d'immigration ne posent pas de questions inappropriées. C'est une honte."

Certains blâment l'héritage de la traite négrière, qui a amené dans la région à partir du 7ème siècle des Africains sub-sahariens, ainsi que d'autres. Mais Houry Nadim de Human Rights Watch, une ONG de New York, dit que le racisme persiste dans la région parce que les gouvernements ont fait preuve de laxisme quand il s'agit de l'affronter. "Il y a des racistes partout dans le monde, mais dans de nombreux pays, il est désormais tabou de faire des commentaires, en partie à cause des lois ," dit-il. "Ici, même lorsqu'il existe une loi, elle n'est jamais appliquée."

Le snobisme ne fait qu'empirer les choses. Des millions d'étrangers au Moyen-Orient sont employés à des travaux d'entretien et de construction que les autochtones répugnent à faire. Le principe du tutorat (l'étranger est obligé d'avoir un tuteur autochtone payant qui lui confisque ses droits et documents)  nie souvent les droits fondamentaux des travailleurs. "Les gens nous voient comme du travail pas cher", dit un diplômé universitaire philippin qui gagne 200 $ par mois dans un salon de beauté à Beyrouth. Certains clubs de plage ont déjà dit qu'ils ne tiendront pas compte de la nouvelle réglementation. Leurs clients, disent-ils, ne toléreront pas de côtoyer la classe des serviteurs à la peau foncée.

Persécution des homosexuels au Liban

Dans ce pays, pourtant réputé libre, l'homosexualité est un délit pénal et la loi autorise des examens dégradants sur toute personne suspectée de ce crime.

Il est de pratique, dans les casernes, de faire subir un examen anal ou gynécologique aux personnes suspectées d’homosexualité (réprimée par l’article 534 du code pénal) ou de prostitution. Si cet examen a un intérêt probatoire dans les cas de viol, il est extrapolé arbitrairement aux cas de rapports sexuels librement consentis. Quiconque est suspecté de « débauche » peut donc être arrêté et soumis, de force, à la loupe d’un médecin légiste, parfois brutal, qui tente de repérer, entre les rougeurs, les déviations minimes, les orifices élargis, la trace d’un acte sexuel condamnable.
....
Exemple :
"Trois jeunes hommes jouent aux cartes près de la demeure d’un leader politique. Suspectés d’espionnage, ils sont arrêtés par des agents de l’ordre. L’interrogatoire révèle qu’ils n’ont rien à voir avec la politique. Toutefois, les traits fins de l’un des trois nourrissent, dans l’intime conviction des officiers, une suspicion d’homosexualité. Sur la base de ce seul constat, les jeunes hommes sont transférés à la caserne des FSI, dite de Hobeiche, à Hamra (connue pour réprimer les atteintes aux bonnes mœurs). L’officier en charge décide de leur faire subir un examen médical anal. Pour cela, il sollicite l’autorisation du procureur général, qu’il finit par obtenir – mais sur quelle base ?... Le médecin légiste ne pouvant se rendre à la caserne en soirée pour examiner les trois détenus, ces derniers passent la nuit en prison. Le lendemain, ils sont brutalement approchés par le médecin qui les somme de se déshabiller, de s’accroupir et de contracter leurs muscles postérieurs". 

Massacre de Houla : l'Iran accuse Israël

Victimes à Houla en Syrie, Photo : Reuters 
Il n'y avait pas besoin d'attendre longtemps après un des pires crimes commis en Syrie, à Houla, avec 108 morts, des enfants pour la plupart, et plus de 300 blessés, pour que quelqu'un accuse Israël....
Vous ne l'avez pas voulu, l'Iran l'a fait !

Notez bien : pour la théocratie Iranienne - "On est témoin de la conspiration d’Israël derrière TOUS les agissements de la RÉGION."

Service Francophone de Radio Iran (IRIB) 26/5/2012 - Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères trouve les explosions de la Syrie bien élaborées, techniquement parlant.

"Certains pays ne voient, nullement, dans leurs propres intérêts, la sécurité et la stabilité de la Syrie ; ils cherchent, donc, de différentes manières, à déstabiliser et à insécuriser ce pays", a ajouté Ramin Mehmanparast, dans une interview, ce lundi, avec l'IRNA. 
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a, également, établi un lien entre tous ces agissements et les faiblesses du régime sioniste, pour dire qu'avec l'affaiblissement des positions du régime sioniste, on est témoin de conspirations, dans la région.

"Le plan de l'envoyé de l'ONU et de la Ligue arabe, Kofi Annan, pour l'affaire syrienne, a connu, dès qu'il a été élaboré, la confirmation et l'appui de la RII", a précisé Mehmanparast, ajoutant qu'on peut espérer un climat adéquat, en Syrie, si l’on poursuit le plan en 6 articles proposés par Kofi Annan.
Sachez, également, que les députés du parlement iranien ont, eux aussi, condamné, dans un communiqué, le massacre du peuple sans défense syrien. Les Etats-Unis doivent s'expliquer de leurs politiques erronées, en Syrie, précise le communiqué des parlementaires iraniens.

mardi 29 mai 2012

Flame : Israël justifie l'usage de virus

Selon l’Éditeur d'antivirus Kaspersky (via ZDNET )  le virus informatique Flame ...serait en activité depuis plus de cinq ans dans plusieurs milliers de PC Windows de la région, notamment en Iran et dans la région israélo-palestinienne et dans quelques machines en Amérique du Nord.

Cyberguerre

L'éditeur de sécurité russe souligne que le malware est extrêmement complexe et que son objectif reste inconnu. Il contiendrait 20 fois plus de lignes de code que Stuxnet (décrit par 01 informatique ici) , responsable de la panne de centrifugeuses nucléaires iraniennes, et 100 fois plus que n'importe quel logiciel pirate classique conçu pour subtiliser des données financières.

Le virus a plusieurs cordes à son arc : il est capable de collecter des données à distance, d'intervenir sur les réglages d'un ordinateur, d'activer le micro d'un PC, d'enregistrer une conversation, de faire des captures d'écran ou encore de se connecter à des messageries instantanées... Il exploiterait les mêmes failles Windows (pourtant corrigées) que Stuxnet.

Selon Kaspersky, Flame "peut voler des informations importantes, pas uniquement contenues dans les ordinateurs, des informations sur des systèmes visés, des documents archivés, des contacts d'utilisateurs et même des enregistrements audio de conversations."

Le Figaro


Le ministre israélien des Affaires stratégiques Moshé Yaalon a justifié le recours à de puissants virus informatiques, comme la "cyber-arme" Flame, découverte récemment, afin de contrer la menace nucléaire iranienne.

"Il est justifié, pour quiconque considère la menace iranienne comme une menace significative, de prendre différentes mesures, y compris celle-là, pour la stopper", a estimé Moshé Yaalon à la radio militaire, alimentant les spéculations sur une possible implication d'Israël dans ce programme informatique. "Israël est en pointe dans les nouvelles technologie et ces outils nous offrent toutes sortes de possibilités", s'est targué Moshé Yaalon, qui est aussi vice-Premier ministre.

L'éditeur russe de logiciels antivirus Kaspersky Lab a annoncé avoir identifié un virus informatique au potentiel destructeur inégalé, baptisé Flame, et utilisé comme une "cyber-arme" contre plusieurs pays. "La complexité et la fonctionnalité du programme récemment détecté dépassent celles de toutes les autres cybermenaces connues à ce jour", a souligné la compagnie russe dans un communiqué.


"Il ne ressemble en rien à ce que nous avons vu jusqu'à présent. C'est comme si on avait assemblé tous les programmes les plus malveillants pour en créer un seul", a expliqué à l'AFP Ilan Froimovitch, ingénieur en chef du représentant de Kaspersky en Israël, Power Communication. Le spécialiste a estimé probable que le concepteur de Flame soit un Etat ou un groupe d'Etat.

"Il est peu vraisemblable qu'un individu ou même une compagnie privée puisse investir autant de temps et d'argent dans une telle initiative. Ce doit être l'oeuvre d'un gouvernement", a argué M. Froimovitch, qui s'est refusé à dire s'il croyait qu'Israël était derrière cette opération.

Un éminent dissident chinois s'adresse aux membres du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU lors de la remise d'une distinction à Genève

COMMUNIQUÉ DE PRESSE


Un éminent dissident chinois s'adresse aux membres du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU lors de la remise d'une distinction à Genève

Contact: media1@unwatch.org
Tél: +41 22 734 1472



"Le docteur Yang est un survivant de la place Tiananmen qui a consacré sa vie à aider ses frères et sœurs en détresse, et à faire avancer la cause des droits de l'homme pour tous", a déclaré Hillel Neuer, le directeur d'UN Watch. "Il a passé cinq ans en prison parce qu'il a milité pour la démocratie et aidé les victimes. Le Dr Yang est un modèle universel pour les militants, les dissidents et les citoyens concernés"

La distinction du prix d'UN Watch mentionne notamment les "actes de bravoure et les propos inspirants" du Dr Yang

Le Dr Yang réside actuellement aux États-Unis où il dirige le groupe d'activistes Initiatives for China [voir leur site]. Il a accepté le prix "au nom de la grande multitude des victimes de violations des droits de l'homme, en Chine et ailleurs."

"Un gouvernement qui prive systématiquement ses citoyens des droits de l'homme est intrinsèquement instable", a déclaré le Dr Yang dans son discours de remerciement, ajoutant que ces régimes constituent une menace pour la stabilité du monde entier.

S'adressant à un auditoire qui comprenait des délégués de l'ONU d'une douzaine de nations, dont les États-Unis, la France, le Canada, la Corée du Sud et le Honduras, le Dr Yang a dit que le gouvernement chinois "emprisonne systématiquement et régulièrement, torture et exile les meilleurs et les plus brillants des citoyens, sans aucune autre raison que l'exercice du droit de la liberté d'expression."

La Chine poursuit "un génocide culturel sur les peuples tibétain, ouïgour et mongol," et applique une "politique étrangère et des modèles de répression qui permettent aux régimes moralement en faillite de la Corée du Nord, de l'Iran et la Syrie d’annihiler les libertés et la dignité de leurs peuples." Cliquez ici pour la bio complète de Yang Jianli.





Le prix d'UN Watch honore l'héritage du regretté Morris Abram, un légendaire défenseur des droits civils aux États-Unis , avocat, militant, leader de la communauté, et diplomate. Né dans le sud-américain, Abram a fondé UN Watch en 1993, après avoir représenté les États-Unis au siège européen de l'Organisation des Nations Unies, à Genève .

Les précédents récipiendaires d'UN Watch




Esther Mujawayo, activiste pour les victimes du génocide au RwandaNazanin Afshin-Jam, fondatrice et présidente de Stop Child Executions, co-auteur du livre 2012 », The Tale of the Two Nazanins."Le Dr Massouda Jalal, la première femme en Afghanistan à se présenter à l'élection présidentielle et avoir servi comme ministre des Affaires féminines.



www.unwatch.org
Créée en 1993, UN Watch est une Organisation Non-Gouvernementale (ONG) dont le mandat est d'assurer que l'ONU respecte sa propre Charte et que les Droits de l'Homme soient accessibles à tous. Située à Genève, UN Watch dispose du statut consultatif auprès du Conseil Economique et Social des Nations Unies (ECOSOC) et en tant qu'ONG associée au Département de l'Information Publique des Nations Unies (DPI).




Télé Officielle Palestinienne : Chrétiens et Juifs sont des êtres inférieurs

par Itamar Marcus et Nan Jacques Zilberdik

La télévision officielle de l'Autorité Palestinienne (AP) enseigne aux enfants que les chrétiens et les Juifs sont inférieurs, lâches et méprisables.

Les Chrétiens et des Juifs sont présentés comme des "ennemis de la destinée".

La violence est, elle aussi, glorifiée.

L'animatrice d'un programme télé de l'AP destiné aux enfants demande à une jeune fille palestinienne de réciter un poème.
Ce poème, selon l'animatrice de l'émission, enseigne aux enfants "le sens de la responsabilité et de l'appartenance [à la nation musulmane , l'Oumma]."

Les messages de "la responsabilité et de l'appartenance" véhiculés par le poème comprennent :


1.Des insultes aux chrétiens et aux Juifs:

"Ils sont ce qui reste des croisés [les chrétiens] et [des survivants de la bataille de] Khaibar [les Juifs y ont été battus, massacrés et réduits en esclavage par Mahomet en 629], ils sont "inférieurs, moins nombreux [ou plus petits], plus lâches et méprisables."

2.L'incitation à la haine : les Chrétiens et les Juifs sont désignés comme "l'ennemi", sous le vocable : "Les ennemis de la destinée." [de l'Oumma]

3. La glorification et l'encouragement de la violence : "Où est mon arme? Je l'ai trouvée - Une pierre, je l'ai prise et l'ai jetée sur les ennemis de la destinée".



Palestinian Media Watch a documenté à de nombreuses reprises les discours haineux, le refus de l'existence d'Israël et la diabolisation de Israéliens dans cette émission de la télévision de l'AP destinée aux enfants.

Ce qui suit est la transcription du poème :


Animatrice de la télévision de l'AP : "Tu vas nous réciter un poème qui nous enseigne également les sens de la responsabilité et de l'appartenance."

Fille : "... L'occupant a volé ma terre et la terre de mes grands-pères ...

Où est ton épée, Khaled [guerrier arabe] ?
Où est ton courage, Saladin [conquérant musulman] ?
Mais personne ne m'a répondu.
Où est mon arme ? Je l'ai trouvée - une pierre. Je l'ai prise et jetée sur les ennemis de la destinée.
J'ai appris au monde qu'un musulman [qui combat] au nom d'Allah ne peut être vaincu...

Ils nous défient avec la Maison Blanche, nous les défions avec l'éveil [islamique] et la Kaaba [la Mecque].
Ils ne sont pas plus forts que Khosrau et César (les dirigeants des empires perse et byzantin).

Ils [Chrétiens et Juifs] sont ce qui reste des croisés [les chrétiens] et [des survivants de la bataille de] Khaibar [les Juifs y ont été battus, massacrés et réduits en esclavage par Mahomet en 629]
Ils sont "inférieurs, moins nombreux [ou plus petits], plus lâches et méprisables.

Oh musulmans du monde: Réveillez-vous, vous avez dormi depuis trop longtemps.
Vos pères et vos fils sont massacrés, votre [mosquée] Al-Aqsa est souillée et détruite."

Présentatrice : "Bravo ! Applaudissons notre amie Lara."
[PA TV (Fatah), le 11 mai 2012

Égypte : portrait de Mohamed Mursi, islamiste et favori de la présidentielle


Quand il a rejoint la course à la présidence de l'Egypte, il y a seulement cinq semaines, Mohammed Mursi a été raillé comme une "roue de secours" peu charismatique des Frères musulmans,  après la disqualification de leur premier candidat.

Mais l'ingénieur de 60 ans est arrivé premier au premier tour.
Les 82 Millions d'Égyptiens ont donc le choix entre un islamiste et le dernier Premier ministre de Moubarak. Mohammed Mursi aura sans doute la quasi-totalité des voix des électeurs de son rival islamiste - qui s'est présenté comme modéré - Abdul Moniem Abul Fotouh ainsi que celles du candidat Salafiste.

S'appelant lui-même l'unique candidat authentiquement islamiste en lice, Mursi a ciblé les électeurs dévots qui ont permis à la Fraternité et au mouvement salafiste ultra-orthodoxe islamiste d'obtenir 70 pour cent des sièges au parlement.

 Il a promis de mettre en œuvre la charia islamique au cours des rassemblements en parsemant ses discours  de références au Coran, à Dieu et au prophète Mahomet, les interrompant parfois par des prières de masse.

Mais il n'a pas précisé ce que cela signifierait pour l'Égypte, où la piété est profonde et dont la constitution définit déjà les principes de la loi islamique (charia) en tant que source principale de la législation.

 Mursi a appelé à une révision du traité de paix du Caire conclu en 1979 avec Israël, en disant que le voisin de l'Égypte n'a pas respecté l'accord, une ligne que partagent la plupart des autres candidats. Le groupe islamiste a cependant dit qu'il ne reniera pas cet accord.

"Nous allons prendre un pas important vers un meilleur avenir, si Dieu le veut", a déclaré Mursi au meeting final de sa campagne, en promettant de lutter contre toute corruption de l'ère Moubarak.



L'accent sur la charia

"C'était pour la charia islamique que les hommes ont été jetés en prison. Leur sang et leur vies reposent maintenant sur nos épaules" a déclaré Mursi au cours d'un  meeting.

 "Nous travaillerons ensemble pour réaliser leur rêve de mettre en œuvre la charia", a déclaré le candidat des Frères, qui a passé du temps en prison sous Moubarak.

Mursi, qui a obtenu son doctorat aux États-Unis, est une figure influente de longue date de la Fraternité, un mouvement interdit sous Moubarak, mais qui a remporté près de la moitié des sièges aux élections parlementaires tenues après sa chute.


Comme les autres prétendants islamistes, Mursi a courtisé le mouvement salafiste ultra-orthodoxe islamiste, qui a émergé dans la dernière année et à contester la domination de la Fraternité.

Dans un geste en direction du Gama'a al-Islamiya, un autre groupe salafiste, Mursi a promis d'oeuvrer pour la libération du cheikh Omar Abdul Rahman, un prédicateur militant emprisonné aux États-Unis dans les années 1990 pour avoir planifié des attentats à New York.

Abdul Rahman est le chef spirituel de la Gama'a al-Islamiya, qui a été impliqué dans l'assassinat de 1981 du président Anouar el-Sadate mais qui a renoncé à la violence en 1997. Le groupe a intégré les courants politiques courants depuis la chute de Moubarak.

Un autre prédicateur, l'indépendant Safwat al-Hegazi, a ajouté une saveur radicale à la campagne de Mursi, en  participant à ses meetings pour appeler à l’avènement d'un super-État musulman - le Caliphat- avec Jérusalem comme capitale, ce qui a entraîné des chants enthousiastes de la foule.

Enfance en milieu rural
Mursi est rigide et formel. Les critiques disent qu'il n'a pas le charisme de certains de ses rivaux.
D'autres dirigeants des Frères, entre autres Shater -qui avait été récusé par les autorités- ont fait leur apparition aux côtés de Mursi lors d'événements de la campagne, ce qui renforce l'impression que c'est une candidature à la présidence par un mouvement, pas d'un individu.

Fils d'un paysan, Mursi a parlé d'une enfance simple dans un village dans la province du delta du Nil Sharqia, rappelant que sa mère lui a enseigné la prière et le Coran.

Il a étudié l'ingénierie à l'Université du Caire et en 1978 est allé en Californie pour achever ses études. Il est retourné en Égypte en 1985. Deux de ses cinq enfants ont la citoyenneté américaine.

Helmi al-Gazzar, un parlementaire des Frères qui connaît Mursi depuis des années, le décrit comme un caractère scientifique avec un esprit analytique. "Il était un homme infatigable, avide d'accomplir les tâches pour lesquelles il était responsable," a déclaré à Reuters Gazzar, se rappelant sa collaboration professionnelle avec Mursi au Caire.

Les critiques de Mursi le dépeignent comme un apparatchik de la Fraternité et partie de l'aile conservatrice du groupe qui a longtemps été traitée avec mépris par les autres forces politiques en Égypte.

Chef du Parti de la liberté et la justice que la Fraternité a fondé l'an dernier, Mursi apparaît comme profondément engagé dans le mouvement vieux de 84 ans. Sa fille est mariée au fils d'un autre dirigeant des Frères et il a décrit sa femme, qui porte une longue cape en forme de foulard, comme une militante des Frères.

Dieu et la nation
Comme les autres membres, Mursi a prêté serment d'allégeance à la confrérie, ce qui soulève des questions quant à savoir ce qui l'emporteraient sur sa loyauté envers l'Egypte. Mohammed Badie, chef des Frères a dit que Mursi serait libéré du serment s'il était élu président.

Mursi a décrit son aspiration à la présidence en termes de devoir. «Je marche dans cette voie pour satisfaire Dieu et par souci de notre nation et du peuple», a-t-il dit.

 En dépit de son accent lors de la campagne électorale sur la loi islamique, quand il s'agit des interviews télévisées, il a généralement tenté de calmer les inquiétudes au sujet de ce que signifierait cette règle islamique .

Par exemple, il a déclaré que l'Égypte ne deviendra pas une théocratie, ajoutant qu'il y a peu de différence entre l'expression "les principes de la charia" - le terme figure dans la constitution égyptienne actuelle - et la charia elle-même.

Poussé par un journaliste de la télé afin de clarifier ce que le règne islamiste pourrait signifier pour le bikini sur les plages d'Égypte - un élément d'une industrie touristique vitale - Mursi n'a pas donné une réponse claire.

samedi 26 mai 2012

Égypte : un duel serré pour le second tour de la présidentielle



Prévu les 16 et 17 juin, le second tour de la présidentielle en Égypte devrait opposer le candidat des Frères musulmans, Mohammed Morsi, au dernier chef de gouvernement du président déchu Hosni Moubarak, Ahmad Chafiq. 

L’annonce a été faite vendredi 25 mai par la confrérie islamiste, qui estime que son candidat a recueilli 25,3 % des suffrages contre 24 % pour son rival. Le grand quotidien indépendant, al-Masry al-Yom, leur attribuait respectivement 24,9 % et 24,5 % des voix. La commission électorale doit annoncer les résultats officiels du premier tour à partir de dimanche 27 mai.

C’est donc très certainement un duel serré qui se profile entre deux candidats, incarnant chacun deux destins opposés pour l’Égypte. 

mercredi 23 mai 2012

Des millions d'Égyptiens devant les bureaux de vote




Les Égyptiens ont commencé à voter mercredi 23 mai pour choisir un successeur au président déchu Hosni Moubarak, un scrutin historique qui oppose 13 candidats, islamistes ou laïques, aux visions profondément différentes pour l’avenir du pays.Le vote pour le premier tour se poursuivra jeudi 24 mai. Un second tour est prévu les 16 et 17 juin si aucun candidat ne remporte la majorité absolue au premier.Le plus peuplé – 82 millions d’habitants – des pays arabes, l’Égypte apparaît partagée entre la tentation islamiste et celle d’une normalisation incarnée par des personnalités issues de l’ancien régime.

L'Égypte vote



Alors que le premier scrutin présidentiel libre de l'ère post-Moubarak s'est ouvert ce mercredi, 60% des Égyptiens hésitent entre deux candidats islamistes et trois laïcs.

Point d'orgue de la transition engagée il y a plus d'un an sous l'égide de l'armée, la première élection présidentielle libre et ouverte de l'histoire égyptienne s'est ouverte ce mercredi dans un climat d'extrême confusion et de tension latente. D'ici à jeudi soir, plus de 51 millions d'électeurs sont appelés à départager 12 candidats. Si aucun d'entre eux n'atteint la barre des 50%, un second tour se tiendra les 16 et 17 juin. C'est alors seulement, sauf événement imprévu, que le Conseil suprême des forces armées (CSFA) remettra ses pouvoirs à la nouvelle autorité civile, avant de regagner ses casernes.

Limpide sur le papier, le scénario du scrutin n'en est pas moins passablement nébuleux dans les faits. Si cinq candidats semblent s'être détachés du lot durant la campagne, l'absence de sondages fiables obère toute tentative d'évaluer leur poids respectif. De plus, 60% des Égyptiens affirmaient ces derniers jours ne pas encore avoir choisi leur candidat. Une incertitude qui, à l'approche du vote, a semblé alimenter une certaine fébrilité parmi les candidats comme au sein de l'armée.

mardi 22 mai 2012

Nucléaire : accord proche AIEA/Iran ?


Le Figaro

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et l'Iran se sont mis d'accord sur une "approche structurelle" visant à résoudre les questions en suspens sur le programme nucléaire controversé de Téhéran, a annoncé aujourd'hui le directeur général de l'agence, Yukiya Amano.

"Nous avons décidé, M. Jalili, qui négocie sur le nucléaire avec les grandes puissances, ndlr, et moi, d'un accord concernant une approche structurelle" visant à lever les incertitudes sur la nature du programme nucléaire iranien, a indiqué Yukiya Amano à l'aéroport de Vienne, à son retour d'une visite d'une journée à Téhéran, ajoutant que cet accord serait signé prochainement.

samedi 19 mai 2012

L'armée égyptienne accusée de torture


Le Figaro

L'organisation Human Rights Watch a accusé aujourd'hui l'armée égyptienne d'avoir "battu et torturé" des manifestants arrêtés début mai lors d'affrontements avec des militaires au Caire.

Le groupe de défense des droits de l'Homme basé à New York affirme dans un communiqué que les soldats "ont frappé et torturé" les personnes arrêtées le 4 mai lors de heurts aux abords du ministère de la Défense, estimant à 350 le nombre des interpellations. "Les coups brutaux assénés tant à des hommes qu'à des femmes montrent que les officiers militaires n'ont aucun sens des limites à ce qu'ils peuvent faire ou non", a déclaré Joe Stork, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord de HRW, cité dans le communiqué. L'ONG se base sur des témoignages de manifestants relâchés et des vidéos tournées par les soldats alors qu'ils frappaient des protestataires arrêtés.

L'armée égyptienne avait déjà fait l'objet de critiques pour avoir brutalement frappé des manifestants sur la place Tahrir en décembre 2011 et mené des tests de virginité sur des militantes arrêtées.

Les violences avaient éclaté début mai près du ministère de la Défense, lorsque des hommes en civil avaient attaqué des manifestants hostiles à l'armée, parmi lesquels de nombreux partisans d'un leader salafiste, Hazem Abou Ismaïl, dont la candidature à la présidentielle a été invalidée.

Ces affrontements avaient fait neuf morts selon les autorités, 20 selon des sources médicales. L'armée avait ensuite déclaré qu'elle ne tolèrerait aucune tentative de porter atteinte aux bâtiments et installations militaires.

Le G8 s'ouvre sur l'Iran et la Syrie



Le Figaro

Réunis hier vendredi 18 mai 2012 à Camp David, les dirigeants du G8 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Canada, Italie, France, Allemagne, Japon, Russie) ont abordé les questions de l'Iran et de la Syrie. 

Les dirigeants ont convenu lors de cette première rencontre qu'il était urgent que l'Iran prenne des mesures concrètes pour assurer la communauté internationale de la nature pacifique de son programme nucléaire. Ils ont également rappelé qu'il était temps de se concentrer sur une transition politique en Syrie, a déclaré un responsable américain. 

vendredi 18 mai 2012

Israël : vers une égalité salariale Homme/Femme



Le Figaro

La Cour suprême israélienne a rendu une décision de justice historique aujourd'hui 18 mai 2012 en faveur de l'égalité salariale entre les hommes et les femmes, un arrêt qui pourrait permettre de réduire l'écart de salaires persistant entre les deux sexes dans le pays. La Cour suprême a annulé la décision d'un tribunal qui avait rejeté la plainte d'une vendeuse dont le salaire était 35% inférieur à celui d'un collègue. La justice avait alors estimé que cette différence de salaires était légitime, qu'elle résultait de négociations salariales et qu'elle ne constituait pas une forme de discrimination sexuelle.

Dans une décision publiée vendredi, la Cour Suprême d'Israël a estimé pour sa part "que dans certains cas, cela devrait être suffisant pour prouver l'existence d'un écart significatif de salaires" et contraindre l'employeur à respecter les lois anti-discrimination. "C'est une décision historique", a estimé l'avocate de la plaignante, Orna Lin. "Aujourd'hui, un employeur réfléchira à deux fois avant de verser des salaires différents à deux employés qui effectuent le même travail." Selon le gouvernement israélien, les Israéliennes ont dû se contenter en 2010 d'un salaire équivalent à 66% du salaire masculin.

jeudi 17 mai 2012

Le logo officiel des JO critiqué par l'Iran

Le Figaro

En février 2011, l'Iran avait protesté auprès du Comité international olympique (CIO) contre le logo officiel des JO de Londres en 2012, le jugeant "raciste", démarche que le Comité d'organisation de Londres-2012 avait qualifiée de "surprenante". Selon Téhéran, on pourrait lire dans le logo le mot "Zion" (Sion, en anglais). Les organisateurs l'avait défendu en affirmant qu'il était "moderne, audacieux et souple", et à même de plaire aux jeunes. Le président Ahmadinejad a déclaré à plusieurs reprises ces dernières années qu'Israël allait disparaître et mis en doute l'existence ou l'ampleur de l'Holocauste.

Voir le logo sur le site officiel des JO.
Le champion legendaire Sebatien Coe devant le logo
on peut voir en fait "2012" autour d'un rectangle















la vision des conspirationnistes de tout poil


Un Saoudien décapité pour meurtre


Le Figaro

Un Saoudien condamné à mort pour meurtre et vol a été décapité au sabre aujourd'hui à Ryad, a annoncé le ministère de l'Intérieur.

Sultan al-Sahli avait été condamné à mort pour avoir attaqué deux Bangladais, tuant le premier en le frappant à la tête et blessant le deuxième à coups de couteau, pour leur voler de l'argent et deux téléphones portables, précise le communiqué publié par l'agence officielle Spa.

Cette décapitation porte à 26 le nombre de personnes exécutées depuis le début de l'année en Arabie saoudite.

En 2011, au moins 76 condamnés à mort avaient été exécutés en Arabie saoudite, selon un décompte de l'AFP, tandis qu'Amnesty International estime que le pays a procédé à au moins 79 exécutions pendant cette période.

Le viol, le meurtre, l'apostasie, le vol à main armée et le trafic de drogue sont passibles de la peine capitale en Arabie saoudite, qui applique de manière stricte la charia (loi islamique).

Ayatollah Khamenei, le véritable chef de l'Iran : "Israël doit être détruit par le feu"

Le journal Israel Hayom  (traduit par Danilette où se trouve l'article in extenso ) publie une interview avec José Aznar ancien premier ministre espagnol :  

" L'ancien Premier ministre espagnol, José Maria Aznar se trouve en Israël où il est invité par le Jerusalem Center for Public Affairs dont le Directeur est le Dr Dore Gold, ancien ambassadeur d'Israël à l'ONU.
Dans une conversation privée qui s'est tenue à Téhéran en Octobre 2000, Ali Khamenei lui a déclaré "qu'Israël doit être détruit par le feu et disparaître du monde", il a également dit "que la guerre de l'Iran contre les Etats-Unis et Israël est inévitable".
M. Gold lui a alors demandé de préciser : "quand Khamenei a parlé de détruire Israël, voulait-il dire provoquer l'effondrement de l'État sioniste par un long processus historique ou bien parlait-il de la destruction physique, militaire" ?
Aznar a répondu : "il a parlé de la destruction physique par la force militaire".

Aznar a ajouté qu'il a entendu de ses propres oreilles Khamenei qualifier Israël  "de cancer historique, d'anomalie" et lui dire : "je travaille à ce que l'Iran puisse vaincre les États-Unis et Israël dans une guerre qui est inévitable". Hier Aznar a aussi rencontré Netanyahou et s'est entretenu avec lui de ce sujet.

mercredi 16 mai 2012

La paranoïa islamique gagne la Turquie : un oiseau soupçonné d'espionnage

Guêpier d'Europe- agent secret C43917
Le journal Haber Turk via le journal israélien Ynet : Un Guêpier d'Europe a été retrouvé mort dans une localité en Turquie. Ce qui a attiré l'attention, c'était la bague qui portait l'inscription : " C43917 Tel Aviv Israël" et une narine plus grande que l'autre. Le corps de l'oiseau a été confié aux services secrets turcs pour examen approfondi. Des soupçons pesaient sur ce guêpier d'être en réalité un espion au service du Mossad.

En Janvier 2011 c'est un vautour qui avait été "interrogé"  par les Saoudiens pour le même motif....

Après enquête il s'avère qu'il ne s'agit que d'un baguage par des ornithologues israéliens. Ouf ! On a échappé à un incident diplomatique de plus.

Mais enfin, ils s’imaginent que les services secrets poseraient des dispositifs électroniques miniatures à l’intérieur d'un oiseau et seraient assez bêtes pour marquer Israël sur la bague ?!?

lundi 14 mai 2012

Une ferme de 11 000 ans découverte à Chypre

La plus vieille ferme de la Méditerranée découverte à Chypre
Le  Point.fr - Publié le 11/05/2012 à 09:34 - Modifié le 11/05/2012 à 11:19


Le site, exhumé par des archéologues français, est vieux d'environ 11 000 ans.
Le bâtiment collectif de Klimonas partiellement fouillé. Il mesure 10 mètres de diamètre.
Le bâtiment collectif de Klimonas partiellement fouillé.
Il mesure 10 mètres de diamètre.
© J.-D. Vigne, CNRS-MNHN

Maroc : 5000 pèlerins juifs prient pour la paix.

Juste un bémol à ce reportage touchant : le Maghreb n'est pas qu'une terre d'Islam, les juifs puis les chrétiens y étaient installés bien avant les musulmans. 
bûcher de bougies votives - photo Dafina.net
Atlasinfo : " Ils n'ont pas osé aller en pélerinage en Tunisie par crainte du printemps arabe. Mais au Maroc, où les islamistes sont pourtant aussi au pouvoir, des juifs d'Israël n'ont pas eu peur de venir cette semaine vénérer leurs saints en toute tranquilité.
Comme chaque année, quelque 5.000 juifs --la plupart d'origine marocaine --sont venus de tous les coins du monde, et notamment d'Israël, pour rendre hommage aux 1.200 saints enterrés dans cette terre d'islam qu'ils "aiment", priant à l'unisson pour la "paix et la cohabitation entre les deux religions" au Moyen-Orient.
Le plus important des sanctuaires juifs au Maroc est celui d'Amran Ben Diouane, un saint vénéré qui repose depuis 250 ans au-dessus des montagnes de Ouazzane (200 km au nord de Rabat).
"Mille saints reposent au Maroc, l'un des lieux les plus importants au monde avec un pélerinage qui dépasse les cinq mille personnes", explique Jacob Tordjamn rabin de Tanger (nord).
Le sanctuaire Amrane Ben Diouane, planté dans un cimetière juif, se dresse au milieu de plusieurs hectares d'oliviers.
Sous surveillance policière, son accès est autorisé aux seuls Marocains dûmement munis d'une autorisation délivrée par la communauté juive du royaume.
Sous une chaleur de 42 degrés cette semaine, un juif venu d'Israél sursaute quand on lui demande s'il prie aussi Dieu pour réconcilier Israéliens et Palestiniens.
"Mon frère que tu sois juif, arabe ou musulman nous voulons tous la paix, laisse moi prier", répond-il devant la tombe supposée être celle du saint Amran. "


Torah box :  Qui est Rabbi Amram Ben Diwan ?
Rabbi Amram Ben Diwan naquit à Jérusalem. Plus tard, il s'installa à Hébron. En 5523 (1743), il fut choisi par les Rabbins de Hébron, comme émissaire au Maroc avec pour mission de collecter de l'argent pour les Yéchivot de la Terre Sainte. Il choisit de s'établir à Wazan, au Maroc. Il y fonda un Talmud-Torah, et une Yéchiva où de nombreux disciples venaient étancher leur soif d'étude en s'abreuvant à la source de ses paroles.
....Peu de temps après son arrivée à Fès, Rabbi Amram et son fils Rabbi 'Haïm firent une tournée dans toutes les villes du Maroc afin de propager l'enseignement de la Torah. Il arriva à Séfrou, et il fut hébergé par la famille Elbaz.

Cette famille n'avait pas d'enfant, et ils lui demandèrent une bénédiction pour avoir un fils. Rabbi Amram les bénit et leur promit que l'année suivante, à cette même période, la femme donnerait naissance à un fils qui serait un grand érudit dans la Torah. La bénédiction du Tsadik se réalisa. Le fils qui naquit chez la famille Elbaz fut nommé sur le nom du Tsadik [juste] : Amram.

Par la suite, le nom de Rabbi Amram de Séfrou fut célèbre comme Gaon [génie] et grand érudit dans la Torah. Alors que Rabbi Amram se trouvait chez la famille Elbaz de Séfrou, son fils Rabbi 'Haïm tomba gravement malade. Les médecins ne lui donnaient aucune chance de guérir. Rabbi Amram pria le Créateur du monde de prendre son âme à la place de celle de son fils. Son fils, Rabbi 'Haïm guérit de sa maladie. Ils continuèrent leur voyage dans toutes les villes du Maroc et lorsqu'ils arrivèrent à Wazan, Rabbi Amram tomba gravement malade.

Peu de temps après, il rendit son âme à son Créateur. La tombe de Rabbi Amram devint un lieu de pèlerinage pour tous les juifs du Maroc.

Par écrit, Netanyahu s'engage à établir un État palestinien

Nouvel Observateur : Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'engage dans sa lettre remise samedi au président palestinien Mahmoud Abbas à établir un État palestinien démilitarisé, pour la première fois dans un document officiel, rapporte lundi le quotidien Haaretz.
Selon le correspondant diplomatique du journal, qui cite une source ayant pu consulter la lettre dont le contenu n'a pas été rendu public, elle contient un engagement de créer un État palestinien démilitarisé aux côtés d'Israël dans le cadre d'une solution négociée.
Le journaliste Barak Ravid souligne que même si un tel engagement a déjà été évoqué par M. Netanyahu dans son discours à l'université de Bar-Ilan en juin 2009 et lors de son adresse au Congrès américain en mai 2011, c'est la première fois qu'il est écrit noir sur blanc dans un document officiel.
"Cette position a été exprimée lors de son discours de Bar-Ilan mais aussi en de nombreuses autres occasions", a tempéré un responsable israélien, citant, entre autres, la rencontre de Washington en septembre 2010 entre les deux dirigeants et les rencontres exploratoires israélo-palestiniennes d'Amman en janvier.

Pendant que 23 soldats sont tués en Syrie, des combats éclatent au Liban

L'opinion des experts est qu'Assad peut tenir encore longtemps, peut être deux ans, mais qu’après le remplacement de son régime par un régime sunnite l’équilibre du Liban sera rompu et qu'une guerre civile éclatera entre sunnites et les chiites du Hezballah.

Le Point Au moins 23 soldats des troupes régulières syriennes ont péri lundi lors de violents combats contre des rebelles à Rastane, une ville de la province de Homs (centre) dont le contrôle échappe depuis des mois au régime, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Des dizaines d'autres militaires ont été blessés et trois blindés de l'armée détruits dans ces affrontements, a précisé l'OSDH, qui rappelle que de violents bombardements ont tué dimanche un enfant et fait des dizaines de blessés parmi les civils dans cette ville.

Avec ces opérations, l'armée tente de lancer un assaut sur la ville rebelle, où sont retranchés de nombreux insurgés, affirme l'OSDH
Et pendant ce temps au Liban :  
TRIPOLI (Reuters) Nouvel Observateur  - Des combats entre des membres de la minorité alaouite favorable au président syrien Bachar al Assad et des habitants sunnites ont fait au moins trois morts dans la ville libanaise de Tripoli, ont rapporté dimanche des témoins et des sources sécuritaires.
Les affrontements au lance-roquettes et à l'arme automatique ont commencé dans la nuit de samedi à dimanche dans une enclave alaouite et dans les quartiers voisins à majorité sunnite de la ville portuaire, située à 70 km au nord de Beyrouth.
Une petite communauté alaouite vit à Tripoli, qui a accueilli de nombreux réfugiés syriens depuis le début du soulèvement contre Bachar al Assad il y a quatorze mois et dont la population, en majorité sunnite, est très remontée contre la répression des manifestations par le régime syrien.
Ces affrontements font craindre une contagion des violences au Liban, où la Syrie est restée très influente depuis le retrait sous la pression internationale de ses derniers soldats en 2005, grâce notamment à ses alliés du Hezbollah chiite, seul parti libanais à disposer d'un arsenal militaire.

dimanche 13 mai 2012

En cas de guerre le Hamas ne rejoindra pas l'Iran

Reuters Europe1  Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, ne se laissera pas entraîner dans un conflit avec Israël si l'Etat juif bombarde les installations nucléaires de l'Iran, grand allié du mouvement intégriste palestinien, a déclaré jeudi Ismaïl Haniyeh. "Le Hamas est un mouvement palestinien qui oeuvre dans le cadre palestinien et il poursuit des objectifs servant les intérêts du peuple palestinien", a dit dans une interview à Reuters, à son QG de la bande de Gaza, celui qui dirige le gouvernement Hamas.

"L'Iran ne nous a rien demandé et nous ne pensons pas que Téhéran ait besoin de nous", a-t-il expliqué.

En mai 2012 comme en mai 1967, Israël est uni.

Charles Krauthammer éclaire l'annonce surprise d'un gouvernement d'union nationale Likud/Kadima :

En 1967, en violation flagrante des accords de cessez-le-feu,   l'Égypte a  intimé l'ordre aux casques bleus de l'ONU de quitter le Sinaï, a positionné 120 000 soldats sur la frontière avec Israël, a mis en place un blocus d'Eilat (le seul port du sud du pays), a conclu un pacte militaire avec la Jordanie et a promis conjointement avec la Syrie d'anéantir Israël.
Mai 1967 fût le mois le plus stressant, le plus désespéré. Le pays était encerclé et seul. Les garanties des grandes puissances se sont averées creuses. Faute de participants, une flotille occidentale n'a pu être mise en place contre le bocus. Le temps venait à manquer. Forcé de se défendre contre une invasion en mobilisant les réserves constituées de civils, la vie du pays s'est arrêtée. Asphyxié, Israël était en train de mourir.


Le 5 Juin, Israël a lancé une attaque préventive sur l'aviation égyptienne, puis a conclu des victoires-éclairs sur trois fronts. La guerre des six jours est légendaire, mais peu de monde se rappelle que le 1er juin, l'opposition nationaliste (précurseur du Likoud) a rejoint pour la première fois le gouvernement, dans une Unité Nationale d'urgence

Tout le monde avait compris pourquoi. On n'entreprend une guerre préventive risquée sans une coalition représentant un large consensus.
Quarante cinq ans plus tard, au milieu de la nuit du 7 au 8 Mai 2012, le Premier Ministre Benjamin Netanyahou a provoqué un choc dans le pays en intégrant le principal parti de l'opposition, le Kadima ["en avant"] dans un gouvernement d'union nationale. C'était un choc car, seulement quelques heures auparavant le Parlement ( Knesset) votait la mise en place d'élections anticipées en septembre.

Pourquoi, alors qu'au vu des sondages il était sûr de les gagner,  Netanyahou a-t-il  annulé ces élections ?

Parce qu'aujourd'hui, pour Israël, c'est un Mai 1967. La menace n'est pas aussi aiguë : l'humeur n'est pas au désespoir, c'est juste un pressentiment. Le compte à rebours est commencé mais il n'est pas aussi rapide. La guerre n'est pas dans quatre jours mais elle s'approche. Aujourd'hui, Israël est confronté à la pire menace pour son existence depuis 1967 - des mollahs avides d'Apocalypse qui s'engagent publiquement à annihiler Israël en se procurant des armes nucléaires. Une fois de plus le monde dit à Israël de ne rien faire pendant qu'il cherche une issue. Mais si aucune issue n'est trouvée - comme en 1967 - les Israéliens savent qu'il leur faudra se défendre par eux mêmes.

Une telle décision cruciale nécessite un consensus national. En créant la coalition la plus grande de ces trois décennies, Netanyahou met en place les bases politiques pour une telle frappe préventive, s'il en arrive là.
Le nouveau gouvernement aura derrière lui à la Knesset 94 sièges sur 120, ce qui a été décrit par un commentateur comme "cent tonnes de béton".
Voilà pour le récent battage médiatique sur une "grande opposition" à la ligne dure de Netanyahou concernant l'Iran. Les opinions critiques de deux responsables à la retraite du service des renseignements ont été largement diffusées.

Pour le parti centriste qu'est le Kadima (ce sont  eux qui ont procédé à l'évacuation de la bande de Gaza ), rejoindre une coalition dirigée par le Likud dont le premier ministre est un ancien Premier Ministre travailliste (qui avait autrefois proposé Jérusalem-Est à Yasser Arafat) c'est la définition même d'Unité Nationale, et cela réfute la rengaine populaire : "Israël est divisé".
"Tout le monde dit la même chose", dit un membre de la Knesset, "bien qu'il puisse y avoir des différences de ton".

Bien entendu, Netanyahou et Shaul Mofaz, chef du Kadima, ont mis en avant des raisons prosaïques : lois sur le service militaire, nouvelle loi électorale et les négociations avec les Palestiniens. Mais Netanyahou, qui est le premier premier ministre du Likoud à reconnaïtre le droit des Palestiniens à un Etat, n'avait pas besoin de Kadima pour négocier. Il a attendu Mahmoud Abbas pendant deux ans. Abbas a refusé de négocier. Il ne le fera pas. Rien ne changera de ce côté-ci.

Ce qui change avec cette unité nationale, c'est la position d'Israël en ce qui concerne l'Iran. Cette large coalition démontre que maintenant Israël est politiquement prêt à cette guerre - militairement c'est dêjà le cas.
Ceux qui conseillent à Israël la soumission, la résignation ou une patience illimitée ne peuvent plus rejeter la ferme position d'Israël comme l'obsession d'un gouvernement de va-t-en guerre de droite. Pas avec un gouvernement qui représente 78 % du pays.

Netanyahou a annulé les élections en septembre qui lui auraient donné quatre ans de plus au pouvoir. Il a préféré former un gouvernement d'union nationale qui garantit 18 mois de stabilité, 18 mois pendant lesquels, si le monde n'agit pas pour arrêter l'Iran, Israël le fera.

Et ce ne sera pas l'oeuvre d'un homme, d'un parti ni d'une faction idéologique. Comme en 1967, ce sera le travail de toute la nation.

samedi 12 mai 2012

Israël : un soldat arabe de Jérusalem-Est décoré par le président.

Jerusalem Post : S. est l'unique arabe israélien de Jérusalem-Est à servir dans l'armée israélienne. D'autres arabes viennent de communautés Druzes ou des Tribus de Bedouins.


« Un soldat arabe israélien décoré » (Israël Hayom [Israel Aujourd'hui] )

Cela n’arrive pas tous les jours. Cette année à Yom Haatsamout [ le 19 avril 2012] lors de la cérémonie traditionnelle de remise de décorations aux soldats méritants, le président Pérès remettra une distinction à S. (son nom est caché !), jeune arabe de Jérusalem qui effectue son service militaire dans Tsahal. « Je suis d’abord israélien », s’exclame S. « et c’est mon rêve de poursuivre mon service dans Tsahal ». Ses deux frères vont également s’enrôler dans peu de temps.

Lorsqu’il rentre chez lui en permission, S. est cependant en civil et sans arme pour donner l’impression qu’il rentre d’études universitaires quelque part dans le pays. Le jeune soldat appartient à l’unité des Guivati et affirme « que depuis qu’il a revêtu l’uniforme de Tsahal une nouvelle vie s’est ouverte pour lui ». Son officier, le commandant Zahi Riyal dit de lui « qu’il est un soldat à motivation très élevée, et son mérite est d’autant plus grand qu’il vient d’un environnement très hostile ».

Maroc : laisser voir la peau d'une femme est interdit, arracher ses vêtements et la lapider est Halal...

Par Mohamed Saadouni pour Magharebia à Casablanca – 11/05/12 extrait :

Un débat intense concernant les libertés individuelles a récemment connu un regain au Maroc après qu'une jeune femme portant une robe courte moderne a été agressée sur un marché de Rabat par des gens décrits comme des salafistes.

Des témoins ont expliqué à Magharebia que cette jeune femme avait été agressée par des jets de pierres et battue parce qu'elle portait des vêtements que ses agresseurs jugeaient trop démonstratifs.

Les organisations de défense des droits de l'Homme et de défense des droits des Femmes ont publié des communiqués dénonçant cette agression contre cette jeune femme, qui a été entièrement dépouillée de ses vêtements. De jeunes Marocains, hommes et femmes, ont lancé sur Facebook et dans les forums en ligne des appels à la protection des libertés indivduelles au Maroc, notamment le groupe "Débardeur et je suis bien."

"Bien que cet incident ait été rapporté par les médias et bénéficie d'une large attention, cela ne signifie pas que de telles attaques ne se répètent pas régulièrement ou quasi-quotidiennement dans les ruelles et les rues de nos villes. Toutes ne se terminent pas par le dépouillement de leur victime, mais le harcèlement verbal et physique que connaissent les femmes est parfois encore plus haineux et horrible", a déclaré Nora Al-Fuari, journaliste militante au quotidien Al-Sabah et membre de ce groupe sur Facebook.

vendredi 11 mai 2012

Comme l'OLP, le HAMAS efface Israël des cartes

Le Hamas a fait faire la plus grande carte de la Palestine au monde pour entrer dans le Guiness des records et créer un évènement médiatique. La vidéo vient de la télé iranienne PressTV.
Sur cette carte, Israël n'existe pas. Les villes israéliennes n'y figurent pas. Il y a des noms de villages qui n'existent plus. La plus grande carte au monde d'un pays qui n'existe pas !




Photo et article de l'agence UPI sur ce "record" de la négation de l'existence d'un état.
UPI/Ismael Mohamad

Rompre la paix avec Israël et devenir comme l’Arabie Saoudite, un objectif pour 61% des Égyptiens

L'écrasante majorité des Égyptiens voit l'Arabie Saoudite comme un modèle pour leur pays et veut une application stricte du Coran, selon un sondage de PEW auprès de 1000 Égyptiens.










Palestine : Israël est toujours effacé des cartes


La TV de l'Autorité Palestinienne (AP)  apprend aux enfants à faire une carte politique
qui transforme la totalité d'Israël en «Palestine»

par Itamar Marcus et Nan Jacques Zilberdik

Une émission d'Arts Plastiques pour enfants, tournée par l'unité de l’Éducation et  de l'Artisanat de la télévision officielle de l'Autorité palestinienne montre aux enfants comment faire des modèles de «Palestine». 

La forme de la carte de la «Palestine», qui a été découpée dans du papier, comprend la totalité d'Israël. 


De plus,  la télévision palestinienne a enseigné aux enfants à couvrir l'ensemble du modèle avec les couleurs du drapeau palestinien, symbolisant la souveraineté palestinienne sur toute la région. Cliquez pour voir l'article de Palestinian Media Watch sur les cartes officielles de la PA qui  effacent la totalité d'Israël en le définissant comme «Palestine». 




La communauté internationale a critiqué l'Autorité palestinienne pour cette pratique. Avant son élection , le président Barack Obama a déclaré qu'il considérait que l'utilisation de ces cartes qui présentent un monde sans Israël comme une menace pour la sécurité d'Israël : 

«Je ne transigerai jamais quand il s'agit de la sécurité d'Israël... Tant qu'il y a des cartes au Moyen-Orient qui ne reconnaissent même pas l'existence d'Israël." [AIPAC Conférence, Juin 4, 2008]

Les cartes qui "ne reconnaissent même pas l'existence d'Israël" sont toujours les cartes officielles de l'Autorité palestinienne. Un autre exemple d'une carte politique qui efface Israël a été récemment diffusé lors d'un reportage TV de l'AP sur un événement pour les jeunes parrainé par le ministère de l'éducation de l'Autorité palestinienne. Une carte affichée montrait Israël couvert par le drapeau palestinien et, en conséquence, l’effaçait. Au-dessus de la carte on peut lire le mot «Palestine» et à la droite de la carte la date «15 novembre 1988," date à laquelle Yasser Arafat a déclaré un Etat palestinien. 


[PA TV (Fatah), Avril 29, 2012]

Ce qui suit est le texte du programme TV de l'AP montrant aux enfants comment faire un modèle de la «Palestine» et effacer la totalité d'Israël :

L'accueil des enfants : "Bonjour les amis, aujourd'hui, nous allons apprendre à faire un modèle de la carte de la Palestine afin que nous continuions à nous souvenir de notre pays, la Palestine ... 

Bien sûr, tous mes amis savent comment dessiner la carte de la Palestine, la carte de la Palestine est prête, dans ses frontières historique. "
[PA TV (Fatah), Mars 30, 2012]

mercredi 9 mai 2012

Enlèvement et libération d'un prêtre à Baalbek

Père Elias Maroun Gharios

iloubnan   Le curé de la paroisse Notre-Dame des Secours à Baalbek, Père Walid Gharios - connu sous le nom de Père Elias Maroun Gharios - a été libéré mardi soir après son enlèvement lundi à Baalbek, selon l'agence officielle d'information libanaise ANI.
Selon l'ANI, des individus non identifiés, à bord de deux 4X4 Grand Cherokee, avaient intercepté la Toyota Avanza du Père Gharios sur la route de Baalbek et l'ont enlevé avant de prendre la fuite, laissant sa voiture sur les lieux.
Selon les informations préliminaires, le curé aurait été enlevé pour avoir baptisé une jeune musulmane.

Selon Louisa Ajami du site libanais Now. Le HezbAllah du Liban est étranger à l'affaire. Ce seraient les parents de la fille qui a fui la maison familiale après son baptême qui seraient les auteurs de l’enlèvement. Personne n'a été inculpé : nous sommes au Liban.

Israël : 230 colons condamnés à quitter leurs maisons

Une preuve de plus de l’indépendance et de l'équité de la justice israélienne. Dans aucun autre pays du Moyen-Orient une décision contre le gouvernement  n'est imaginable.

Une preuve de plus de l'orientation politique de la cour suprême d’Israël : les colons affirment avoir acheté le terrain aux propriétaires palestiniens alors que d'autres palestiniens prétendent qu'il s'agit de leurs terres et que les premiers ont vendu des terrains qui ne leur appartenaient pas. Le cas est en cours d'examen par le Tribunal de Jérusalem. Il aurait fallu attendre ses conclusion avant tout jugement.
Bien entendu le Nouvel Observateur ne mentionne pas ce petit détail....

La Cour suprême n'a pas examiné les titres de propriété  des uns ni des autres et a pris la décision en suivant les arguments de l’extrême gauche israélienne (Meretz)  et de  l'ONG, financée par des pays étrangers, qui pratique la guérilla légale contre Israël, Yesh Din - en hébreu, " Il y a une loi".
Nouvel Observateur  La Cour suprême d'Israël a ordonné lundi de démanteler d'ici le 1er juillet un quartier érigé sur des terres palestiniennes privées dans une colonie de Cisjordanie, désavouant le gouvernement de Benjamin Netanyahu.
Les juges ont refusé de surseoir à cette mesure jusqu'au 1er août comme le leur demandait l'État d'Israël.
Selon un arrêt de la plus haute institution judiciaire israélienne, les cinq bâtiments de l'Oulpana, un nouveau quartier érigé sans autorisation officielle sur un terrain privé palestinien dans l'implantation de Beit El, près de Ramallah, auraient dû être démolis avant le 1er mai.
Ces habitations hébergent quelque 230 colons, et le mois dernier, l'État avait demandé à la Cour suprême de lui octroyer un délai supplémentaire de 90 jours avant de procéder à cette démolition, le temps de trouver une solution juridique permettant de préserver ces immeubles.
L'association israélienne de défense des droits de l'Homme Yesh Din, qui représente les intérêts du propriétaire foncier palestinien, s'est félicité lundi dans un communiqué de la "décision juste" de la Cour suprême.

mardi 8 mai 2012

Où est ma fille? La disparition des chrétiennes en Égypte

Persecution.org
Le cas de Marie n'est pas isolé, des centaines de filles chrétiennes sont les proies des normes culturelles égyptiennes. Les enlèvements, les conversions et les mariages forcés sont souvent accompagnés par la violence y compris le viol et les coups. La violence envers les femmes et les non-musulmans est enracinée et légitimée par les traditions islamiques.

Marie a disparu en 2007 : elle est allée au cinéma, s'est sentie mal après avoir bu un chocolat et est rentrée seule en bus sur injonction de Nahla, une musulmane, nouvelle amie du groupe, probablement complice, qui est introuvable depuis. Elle n'est jamais arrivée chez elle. Son père a passé la journée au commissariat, en fin de journée les policiers lui ont dit avoir retrouvé sa fille. Elle a été ramenée, en burqa,  par des salafistes. Son père  ne l'a reconnue que par ses  chaussures. Les salafistes ont frappé sa fille au visage pour la faire taire. Deux policiers assistaient à la scène, ils l'ont  empêché de se saisir de sa fille qui a été emmenée dans un car.

Deux mois plus tard, des policiers ont fait pression sur eux pour qu'ils signent des document certifiant qu'elle était dorénavant musulmane. Les parents ont refusé. Plus tard, ils ont appris que son  certificat de naissance avait été falsifié statuant l'islam comme sa  religion.

Depuis l'enlèvement, les parents reçoivent des demandes de rançon et des sommations pour qu'ils se convertissent à l'islam.

Le dernier appel les informait que leur fille était morte et enterrée.

Israël : gouvernement d'union nationale !

The Allgemeiner Annulant les élections anticipées en Israël, les deux plus grands partis politiques du pays, le Likoud (droite) et le Kadima (Centre) ont conclu un pacte gouvernemental à 3:00 h, heure locale. C'est une surprise totale et un choc pour les Israéliens.

Le nouveau chef du Kadima, le général Mofaz sera le vice-premier ministre, les élections n'auront lieu qu'en octobre 2013, le terme normal.

Il est notable qu'un des engagement principaux de la campagne de Mofaz était de ne jamais s'allier avec Netanyahou.

La menace nucléaire iranienne est un des problèmes-clés du futur gouvernement, il est possible qu'un accord ait été conclu aussi sur ce sujet. Un gouvernement d'union nationale pourra agir plus facilement contre l'Iran.

Nicolas Sarkozy plébiscité en Israël

Nicolas Sarkozy a été plébiscité en Israël lors du second tour de la présidentielle. Voici l'article paru ce lundi 7 mai 2012 dans Le Figaro.

Le président français sortant Nicolas Sarkozy a obtenu près de 92% des suffrages exprimés en Israël lors du second tour de la présidentielle, contre 8% à François Hollande.
Le taux de participation en Israël et dans les Territoires palestiniens s'élève à 21% seulement, avec 13.146 votants sur plus de 62.000 inscrits sur les listes électorales, selon les résultats provisoires, qui doivent encore être validés par le Conseil constitutionnel.

Au premier tour, Nicolas Sarkozy avait recueilli quelque 80,5% des suffrages, distançant largement François Hollande (près de 8%).
En revanche, dans les Territoires palestiniens, au bureau de Ramallah, François Hollande l'a largement emporté avec 82,6% des voix contre environ 16% pour Nicolas Sarkozy, sur 75 votants pour 219 inscrits.

En 2007, Nicolas Sarkozy avait rassemblé 88,89 % des suffrages au second tour en Israël.
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a adressé hier soir ses "plus respectueuses et chaleureuses félicitations" au président élu François Hollande, disant connaître "de longue date son horreur de l'antisémitisme" et "des racismes".

Dans une tribune publiée le 25 avril par le quotidien israélien Haaretz et critiquée par plusieurs éditorialistes français, le président du Crif, Richard Prasquier, s'inquiétait de l'influence que pourraient exercer "ceux des dirigeants socialistes qui ont une opinion négative de la politique d'Israël", ainsi que des "partis gauchistes et des Verts qui expriment une profonde hostilité envers Israël". En cas de victoire du candidat socialiste, "je m'attends à une poussée des manifestations gauchistes et communistes d'antisionisme", écrivait-il.