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dimanche 19 novembre 2017

Achoura la fête gore de certains chiites

Pour les chiites, le jour de Achoura est le jour de la commémoration du massacre de l'imam Hossein petit fils de Mahomet et de 72 membres de sa famille et partisans par le califat omeyyade à Kerbala en Irak en 680.

L'achoura symbolise la lutte contre l'oppression et les injustices dans le chiisme par référence à cet événement historique wikipedia

Tous les ans des chiites du monde manifestent leur deuil et révolte contre ce meurtre survenu il y a plus de 1300 ans par un rituel pré historique : ils se blessant à la tête et tapent sur la plaie pour que le sang n’arrête pas de couler . Images de l'Achoura de 2017 au Liban dans la vile de Nabatieh par l'AFP /l'Orient le Jour.





dimanche 5 novembre 2017

Liban, démission de Hariri: tentative de secouer le joug iranien?


Le quotidien libanais L'Orient Le Jour  rapporte le discours du premier ministre du Liban, Saad Hariri , prononcé en Arabie Saoudite sur la chaîne Saoudienne Al Arabyia après une rencontre le Prince héritier Salman qui a du le motiver pour agir contre la mainmise de l'Iran sur le Liban:
"Là où l'Iran est présent, il sème la division et la destruction. La preuve de cela est son ingérence dans les pays arabes, sans parler de sa rancune profonde contre la nation arabe", a dénoncé M. Hariri, dans une attaque verbale inattendue contre l'Iran. "L'Iran a une mainmise sur le destin des pays de la région (...) Le Hezbollah est le bras de l'Iran non seulement au Liban mais également dans les autres pays arabes", a ajouté M. Hariri
 Soit il a eu peur de finir assassiné par le Hezbollah comme son père Rafik Hariri en 2005, soit il s'agit d'un électrochoc précurseur d'une initiative Saoudienne contre l'Iran au Liban - le Hezbollah qui est plus lourdement armé et puissant que l'armée libanaise.

Mohammad ben Salmane évince des concurrents du pouvoir en Aarabie Saoudite sous couvert de lutte contre la corruption.

Le quotidien libanais L'Orient le Jour commente de manière désabusée la purge qui secoue les milieux du pouvoir en Arabie Saoudite:
...la volonté du prince héritier saoudien Mohammad ben Salmane (MBS) de se débarrasser de tous ceux qu'il considère comme faisant partie de la vieille garde des al-Saoud. Et de verrouiller, autant que faire se peut, les rouages du pouvoir avant son accession au trône, en faisant d'une pierre au moins deux coups : asseoir son autorité et "lutter contre la corruption". Cette lutte, à condition qu'elle ne soit pas un prétexte, est au coeur de son plan de redressement économique, Vision 2030. 
C'est d'ailleurs MBS en personne qui préside la commission ad hoc créée pour lutter contre la corruption, et dont la naissance a été annoncée par décret royal samedi soir, soit quelques minutes avant le début des purges. Cet organe se voit en outre doté de prérogatives exceptionnelles et n'est pas soumis au droit commun. Il dispose de toute la latitude pour enquêter, accuser, traduire en justice toute personne ayant gaspillé ou mal géré l'argent public.

L'Iran fait tirer un missile du Yémen, sur l’Aéroport de la capitale de l'Arabie Saoudite , Riyad

Hier, une étape dans la guerre furtive que livre l'Iran chiite contre l'Arabie Saoudite sunnite, a été franchie. Un missile a parcouru 750 km du Yémen avant d’être détruit aux abords de l'Aéroport de la capital Riyad. S'agit il d'une attaque isolée ou du début d'une escalade?

Le Point (AFP)
Les rebelles yéménites Houthis, accusés d'être soutenus par l'Iran, ont revendiqué avoir lancé le missile d'une distance d'environ 750 kilomètres pour viser l'aéroport de Ryad, selon leur chaîne de télévision al-Masirah.
Il s'agit de la première attaque au missile balistique si proche de la capitale saoudienne.
"Ce soir, un missile balistique a été tiré du territoire yéménite vers le royaume" saoudien, a rapporté l'agence de presse officielle saoudienne SPA en citant le porte-parole de la coalition arabe conduite par Ryad qui intervient militairement au Yémen contre les Houthis, Tourki al-Maliki.
"Des fragments épars de ce missile ont atterri dans une zone inhabitée de l'aéroport de Ryad et il n'y a pas eu de victimes"
 L'auteur de la dépêche de l'AFP masque la vérité, les rebelles Houthis n'ont pas d’industrie militaire capable de produire un missile de 750 km de portée. OUI ils sont non seulement soutenus et armés par l'Iran, ils reçoivent leurs ordres de Téhéran. Et il est très probable que ce soit des agents iraniens qui aient tiré le missile-ce ne sont pas des armes au maniement évident comme un fusil.