Paris Match
Né dans une famille bourgeoise de chercheurs et de médecins dans un quartier chic du Caire, Al-Zawahiri, qui figure sur la liste des terroristes les plus recherchés, a été inculpé notamment pour son rôle dans les attentats du 7 août 1998, contre les ambassades des États-Unis à Dar es-Salaam, en Tanzanie et à Nairobi, au Kenya, qui ont fait plus de 224 morts et 5000 blessés.
Diplômé de l'école de médecine de l'Egypte, il a rejoint le Djihad islamique égyptien (JIE) dès 1973, et l’a dirigé à partir de 1993.
Sans surprise, la nébuleuse islamiste a choisi Ayman al-Zawahiri, l’ex-bras droit d’Oussama ben Laden, pour lui succéder à la tête de l’organisation, rapporte Al Arabiya. «La direction générale du groupe Al Qaïda, après achèvement de la consultation, annonce que le cheikh Dr Ayman Zawahiri, que Dieu lui donne le succès, assumera la responsabilité du commandement du groupe», écrit un communiqué du site islamiste des «Guerrier saints», Ansar al-Mujahideen. Dans un message audio daté du 8 juin, il avait promis de poursuivre le combat de son défunt leader, qu’il avait rencontré dans les années 1980.
«Aujourd'hui, grâce à Dieu, l'Amérique n'a pas face à elle un individu ou un groupe mais une Nation rebelle qui est sortie de son sommeil pour mener une renaissance djihadiste et la défier partout où elle se trouve», avait déclaré l’homme en fuite depuis des années. «Le cheikh (Ben Laden) est aujourd'hui un martyr près de Dieu, que celui-ci ait pitié de lui. Nous devons continuer sur la voie du djihad pour chasser les étrangers de la terre des musulmans et purger cette terre de l'injustice», avait-il ajouté. «L’homme qui terrifiait l’Amérique de son vivant continuera à le faire après sa mort, à tel point», promettait-il. «Ben Laden continuera de hanter l'Amérique, Israël et leurs alliés croisés, leurs agents corrompus, qui ne trouveront pas le sommeil et la sécurité tant qu'ils occuperont des terres d'islam.»
Al-Zawahiri avait également promis allégeance au chef des taliban, le mollah Omar –qu’on a dit mort fin mai, ce que les taliban afghan ont démenti, dénonçant la «propagande ennemie.
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