Agence de presse Russe RIA NOVOSTI
Dmitri Medvedev a déjà déclaré à plusieurs reprises qu’il était temps pour son homologue Bachar al-Assad de passer des paroles aux actes et de mettre en œuvre des réformes. Et bien que la Russie fasse encore partie des alliés du régime syrien actuel, sa patience arrive à son terme.
Les propos tenus cette semaine par le premier ministre russe Vladimir Poutine après ses pourparlers à Paris avec le gouvernement français ont été éloquents. Il a déclaré des choses étonnantes qui devraient alerter al-Assad. "Pour une raison inconnue on a l’impression que nous avons des relations particulières avec la Syrie. A l’époque soviétique c’était le cas. Mais pas aujourd’hui. Actuellement, la Syrie a plutôt des relations particulières avec la France", a déclaré le premier ministre russe.
Bien que beaucoup de diplomates russes et d’agents des services de renseignement affirment toujours que Moscou et Damas sont liés par d’importants intérêts politiques et économiques.
"Nous n’y avons pas d’intérêts particuliers : ni bases militaires, ni grands projets, ni investissements importants à défendre. Rien", a déclaré Vladimir Poutine.
Notons tout de même que depuis l’époque soviétique il existe dans le port syrien de Tartous une base de maintenance destinée à la réparation des navires de guerre. C’est la seule base de ce genre dont la marine russe dispose dans toute la mer Méditerranée, mais c’est loin d’être une vraie base navale militaire.
Vladimir Poutine a averti Bachar al-Assad : "Nous sommes conscients qu’il est impossible d’utiliser des outils politiques datant de 40 ans dans le monde contemporain. J’espère que le gouvernement syrien en est conscient et en tirera les conclusions nécessaires."
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