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jeudi 28 janvier 2016

Une arabe commissaire à l'Egalité des chances en Israël-Apartheid ?




Mariam Kabha, Avocate
Nommée à l'unanimité par le gouvernement Netanyahou au
Poste de Commissaire à l'égalité des chances à l'embauche
De Times of Israel Via Elder of Ziyon:

Ce Dimanche le cabinet israélien a approuvé à l'unanimité la nomination d'une femme arabe, l'avocate Mariam Kabha, commissaire nationale pour l'égalité des chances à d'emploi au sein du ministère de l'Economie. "C'est une décision de haute importance symbolique et pratique. Nous avons deux grandes missions dans le domaine de l'emploi - accroître l'emploi des femmes arabes et des hommes ultra-orthodoxes. Cette nomination permettra d'atteindre un objectif national. Mariam Kabha en est capable et digne, et je lui souhaite le succés ", a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu. La nomination de dimanche fait de Maître Kabha la femme arabe au rang le plus haut dans la fonction publique selon le site Web d'entreprise Globes. Un comité de recherche dirigé par Amit Lang, directeur général de le ministère de l'Economie, recherchait un remplaçant pour l'avocate Tziona Koenig-Yair, qui a servi dans cette position ces sept dernières années. Maître Kabha a été choisie pour ce poste parmi 60 candidats.



Le politiquement correct dénature l'homme - les femmes de Cologne sont les premières victimes

Le politiquement correct dénature l'homme

Le totalitarisme culturel a accompli l'impossible - il a changé la nature même de l'homme. Une idéologie abstraite a paralysé les esprits et la raison - ainsi que la capacité de ressentir de la compassion pour les vraies victimes.
Publié: mardi 26 Janvier 2016 17:17 adapté par l'Observatoire du Moyen  Orient 28 janvier 2016

Dans ma correspondance concernant les événements de Cologne, l'éditeur d'un journal russe m'a posé une question naturelle, mais décourageante; "Où étaient les hommes allemands?", perplexe.

En effet, pour nous, qui avons grandi en Russie soviétique, il serait inconcevable que des jeunes gens ivres pourraient se moquer publiquement et harceler les filles, à la Saint-Sylvestre, dans le centre de Moscou, ou à Saint-Pétersbourg. S'ils avaient osé de le faire, ils ne pourraient pas survivre jusqu'au lendemain matin, ils deviendraient des "martyrs" et feraient ce qu'ils voudraient avec 72 vierges dans l'autre monde.

Les codes d'éthique, intégrés chez en nous sur le plan génétique, exigeraient que nous intervenions au nom des femmes. Surtout, dans une situation où les hommes adultes normaux étaient plus nombreux que les violeurs, et les violeurs eux-mêmes n'étaient pas des terroristes, des cyborgs ni des extraterrestres, mais de simples racailles.

En fait en Allemagne, Suède, Autriche - ces codes ont été mortellement piétinés. Un grand nombre d'hommes forts, en bonne santé, après avoir entendu les filles crier et pleurer, et après avoir vu les crimes commis, n'ont rien fait pour sauver les victimes. Dans de rares cas, des filles ont été défendues par des migrants en provenance de pays d'Europe orientale ou du Tiers-Monde.
Mais ce n'est que la première question dans une longue ligne de questions simples. Nous pourrions nous attendre que les femmes, ayant appris, le lendemain, les abus commis contre des filles, seraient en colère.Comme il y a un instinct inhérent à chaque femme normale pour sauver un enfant ou pour protéger une jeune fille d'agression, de viol ou d'harcèlement.

Une fois de plus, les codes génétiques n'ont pas fonctionné. Nous avons entendu les femmes blâmer les victimes et défendre les violeurs. Nous avons entendu Henriette Reker, le maire de Cologne, qui a affirmé que "il y a toujours la possibilité de garder une distance de plus que la longueur d'un bras" [Elles étaient consentantes]; Claudia Roth du Parti vert, qui a accusé une «mafia organisée d'appeler à une chasse aux non-blancs" sur internet. Nous avons appris, que des dizaines de femmes journalistes, ont dissimulé la vérité, parce que les violeurs étaient des «réfugiés».

Les féministes? On n'a pas entendu leur voix. Comme nous n'avons pas entendu leurs voix en Suède, en Norvège ni en Angleterre, où des milliers de jeunes filles ont depuis longtemps été transformées en «viande blanche».

Au lieu de cela, tout ce que nous entendons sont un subtil marmonnement, comme celle de l'expert Irmgard Kopetzky, qui affirme que «la violence sexuelle est un problème de gens de toutes origines ethniques". Selon elle, "les chiffres montrent que la majorité des personnes coupables d'agressions sexuelles en Allemagne ne sont pas issus de l'immigration". Andrea den Boer, de l'Université de Kent, voit les racines du problème dans le fait que "le rapport hommes / femmes de la population de jeunes adultes est d'environ 114 garçons pour 100 filles (SIC)". Vraiment?

En Chine, Arménie, Azerbaïdjan il y a aussi beaucoup plus de garçons que de filles. Quelqu'un a t-il entendu parler que quelque chose de semblable s'est produit à Pékin, Erevan ou Bakou? Pourquoi, pendant les révolutions en Roumanie, Ukraine, Géorgie et Moldavie, il n'y avait-il pas de cas de viol des filles lors de manifestations, comme c'est arrivé sur la place Tahrir?

Plus la boîte de Pandore s'ouvre, plus les questions apparaissent.Qu'en est-il des politiciens? L'un d'entre eux, de gauche ou de droite, a t-il nommé les choses par leur nom? Non, »Le harcèlement sexuel n'est pas automatiquement lié à l'immigrationet aux réfugis», a déclaré le Premier ministre suédois, Stefan Löfven à Davos. Bien sur!

Selon un rapport de 1996, il y a 20 ans, du Conseil national suédois pour la prévention du crime (BRA) les taux de condamnations pour viol étaient plus élevés pour les personnes nées en Afrique du Nord et en Irak. Le taux de coupables de viol parmi eux était 17,5 fois le taux des natifs suédois.

Les femmes européennes ne bénéficient d'aucune protection par leurs familles ni même par l'état, ce dernier prenant le parti des agresseurs. Voilà pourquoi elles sont condamnées.


Nous parlons d'une situation banale, typique pour le monde patriarcal musulman - pour les Irakiens, Afghans ou des Somaliens - où une femme non-musulmane n'est rien de plus qu'un objet sexuel, une proie facile et naturel, une putain. Les femmes coptes en Egypte sont constamment victimes de harcèlement simplement parce que chrétiennes. Une des causes majeures de la guerre civile au Liban était le viol en masse des femmes chrétiennes par des Palestiniens. C'est encore plus vrai pour les femmes européennes habituées à leur liberté vestimentaire et non protégée par leurs familles.
Si des «réfugiés» avaient jamais osé faire la même chose dans leurs pays - en Algérie, Irak, Afghanistan et Somalie - avec des filles musulmanes, ils seraient enterrés vivants. Il y existe des lois claniques de vengeance strictes et oppressives et personne n'ose harceler une femme d'un autre clan ou de la tribu sans craindre une punition cruelle et inévitable. Les femmes européennes ne bénéficient d'aucune protection, ni de leurs familles ni  même de l'Etat, ce dernier prenant le parti des criminels. Voilà pourquoi elles sont condamnées.

Pourquoi les politiciens occidentaux sont paralysés par la peur? Pourquoi ce sont seulement les dirigeants de l'Europe de l'Est qui osent dire la vérité, comme: Miloš Zeman et Bohuslav Sobotka, le Président et le Premier ministre de la République tchèque, le Premier ministre slovaque Robert Fico et le Premier ministre de la Hongrie, Viktor Orbán?

La question ne porte pas sur l'idéologie de droite ou de gauche. Zeman, Sobotka et Robert Fico sont socialistes. La question porte sur une perception saine et normale du monde basée sur des valeurs véritables -occidentales et  européennes -.

Pourquoi ce fait-il qu'ils étaient les seuls dirigeants capables de donner à la fois une réponse courageuse et adéquate à la réalité de la situation? Ces petits pays, coincés entre les marteaux et enclumes des grands empires d'autrefois, qui ont survécu au despotisme soviétique, connaissent maintenant la valeur de la liberté et de la dignité. Ils ont été vaccinés contre les idéologies universalistes. N'est-il pas curieux que la République tchèque et la Slovaquie sont les seuls pays qui acceptent des réfugiés authentiques face à un terrible destin - les chrétiens et les Yézidis d'Irak, mais pas les jeunes hommes agressifs en route vers l'Europe pour une vie facile et de  la «viande blanche».
Qu'est-il arrivé au monde, où hommes, femmes, hommes politiques et les élites trahissent leurs filles et les enfants afin de plaire aux nouveaux arrivants avec leurs bas instincts et leur culte de la phallocratie?

La réponse est triste - la culture du postmodernisme a réussi là où a échoué même la machine de propagande communiste. Elle a dégradé l'instinct d'auto-préservation, les réactions naturelles intégrées chez l'homme sur le plan génétique: la capacité de ressentir de la compassion et de protéger une victime - une femme, une fille, un enfant. Une idéologie abstraite a paralysé l'esprit et la raison.

J'ai quitté l'URSS en tant qu'ennemi du totalitarisme soviétique.Aujourd'hui, je me rends compte que le totalitarisme culturel du politiquement correct s'est avéré être beaucoup plus toxique.
Le régime soviétique a dicté des règles dures et a instauré la censure.Cependant les gens sont restés des êtres humains normaux. Ils se sont moqués des autorités, lancé des blagues sur Brejnev, fait des films satiriques en dépit de la censure, et ont appris à lire les journaux entre les lignes. Cela visait principalement l'intelligentsia.

Le totalitarisme culturel a réussi beaucoup mieux. Il a instauré une auto-censure implacable, tourna les gens en zombies stériles, et a exterminé le sens commun basique, celui de la responsabilité et de la dignité. Il a modifié la nature même de l'homme, et en effet, c'est une expérience unique de ses partisans sur leurs propres peuple.

Il y a un petit animal carnivore en Sibérie - une hermine. Elle chasse lapins et lièvres, qui sont nettement plus lourds, plus rapides forts. Elle ne rampe pas, ne se tient pas en embuscade et n'attrape pas sa proie en la pourchassant. Elle exécute une danse hypnotique de la mort face à la proie - elle se tortille, saute et fait des cabrioles acrobatiques. L'hermine éblouit la proie et, se rapprochant peu à peu, finit par saisir sa gorge. Le lapin meurt de choc. Pourquoi la proie permet à l'hermine de l'éblouir et la tuer sans résister? Les biologistes sont incapables de résoudre l'énigme de la danse hypnotique de l'hermine.
Les élites occidentales ont condamné d'avance leur propre peuple au moyen de sauts périlleux et des acrobaties avec le même sort pour le malheureux lapin. La danse hypnotique de la mort prend de l'ampleur ...

Alexander Maistrovoy est l'auteur de «L'Agonie d'Hercule ou un adieu à la démocratie (Notes d'un étranger)", publié récemment par Xlibris.

dimanche 24 janvier 2016

Le terme «radicalisation» escamote la vérité.

jeudi 21 janvier 2016

Haïr les Occidentaux est la politique officielle de l'Arabie saoudite et du Qatar

Haïr les Occidentaux est la politique officielle de l'Arabie saoudite et du Qatar 
Le 19 janvier 2016 Raymond Ibrahim adapté par l'Observatoire du Moyen Orient


Les médias continuent d'exprimer leur «indignation morale» à l'appel de Donald Trump "pour un arrêt total et complet de l'entrée des musulmans aux États-Unis jusqu'à ce que les représentants de notre pays comprennent ce qui se passe," peut-être qu'ils devraient d'abord envisager ce qui est la position officielle des gouvernements musulmans étrangers sur les Américains en commençant avec nous "amis et alliés".

Cherchez une difference
En réalité, la haine djihadiste pour les "infidèles" (les non-musulmans), ne se limite pas à l'Etat islamique, auquel le leadership américain ( et européen) dénie et le statut d'un véritable état et d'être représentatif de l'Islam. Cette haine est la position officielle de, entre autres, l'Arabie saoudite - un véritable Etat, berceau de l'islam, et, bien sûr, «ami et allié» de l'Amérique.

Le Comité Permanent de l'Arabie saoudite pour la Recherche Islamique et d'Emission des Fatwas [al-Lajnah ad-Daa’imah lil-Buhooth al-‘Ilmiyyah wal-Iftaa. Voir note 1] -qui émet des décrets religieux qui deviennent loi a émis une fatwa, ou décret, intitulé «l'Obligation de haïr les Juifs, polythéistes et autres infidèles." Écrit par le Cheikh Abd al- Aziz ibn Baz (decedé en 1999), l'ancien grand mufti et la plus haute autorité religieuse dans le gouvernement, ce décret est toujours -en arabe- sur le site du comité.

Selon cette fatwa, d'une commission gouvernementale, les musulmans-c'est à dire l'ensemble des citoyens d'Arabie Saoudite-doivent " s'opposer et haïr quiconque Allah nous ordonne de nous y opposer et de le haïr, y compris les juifs, les chrétiens et les autres polythéistes [non-musulmans], jusqu'à ce qu'ils croient en Allah et lui seul, respectent ses lois, qu'il  a révélées à son Prophète Muhammad, paix et bénédictions sur lui. "

Pour le prouver, Cheikh Baz cite un certain nombre de versets du Coran qui forment la doctrine de la loyauté et de l'inimitié, la même doctrine qu'évoquent toutes les organisations djihadistes sunnites au point de conclure que les hommes musulmans doivent haïr leurs épouses chrétiennes ou juives (bien que sexuellement ils peuvent en profiter).

Ces versets coraniques suivants: "Ô les croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d'entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes." (Sourate 5 verset 51) et «Tu n'en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s'opposent à Allah et à Son Messager [des non-musulmans], fussent-ils leurs pères, leur fils, leurs frères ou les gens de leur tribu. Il a prescrit la foi dans leurs coeurs et Il les a aidés de Son secours. Il les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Allah les agrée et ils L'agréent. Ceux-là sont le parti d'Allah. Le parti d'Allah est celui de ceux qui réussissent."(sourate 58, verset 22; voir aussi Sourate 3:28, Sourate 60: 4, sourate 2: 120).

Après avoir cité les versets, le Cheikh Baz réitère:

Ces versets sont nombreux et offrent des preuves claires concernant l'obligation de mépriser tous les infidèles, les juifs, des chrétiens, et tous les autres non-musulmans, ainsi que l'obligation de s'y opposer [de les combattre] jusqu'à ce qu'ils croient en Allah et lui seul.

Malgré cette haine officielle, parfaitement documentée, pour tous les non-musulmans (quoique sur un site pratiquement inconnu en Occident), dans l'arène internationale, l'Arabie Saoudite pretend " soutenir les principes de justice, d'humanité, de la promotion des valeurs et des principes de tolérance dans le monde ", et va parfois jusqu'à reprocher à l'Occident une supposée « discrimination fondée sur la religion ".

C'est cette hypocrisie omniprésente qui explique comment la politique officielle du gouvernement saoudien peut être à la fois de haïr les chrétiens et les Juifs (les enfants apprennent à les maudire rituellement dés la maternelle)  alors que ses chefs financent des entités, comme le Centre du Prince Alwaleed bin Talal de l'Université de Georgetown. Le Centre est officiellement dédié à l'entente islamo-chrétienne mais le but réel semble être de financer des universitaires  «chrétiens» influents pour blanchir l'Islam aux yeux du public).

Notre autre "bon ami et allié," le Qatar, documente officiellement, lui aussi, sa haine pour pratiquement la totalité des non-musulmans ou de la population de l'Amérique et de l'Europe. Un site appartenant au ministère qatari de l'Awqaf et des affaires islamiques a publié une fatwa intitulée «L'obligation de haïr les Infidèles, de ne pas se laisser salir par eux, et de ne pas sympathiser avec eux."

Avec citant les versets habituels sur la loyauté et l'inimitié, la fatwa ajoute que les chrétiens devraient être particulièrement haïs, parce qu'ils croient que Dieu est l'un de trois (dogme de la Trinité), que le Christ est le Fils de Dieu, qu'il a été crucifié et qu'il est ressuscité pour les péchés de l'humanité, dogmes cardinaux du christianisme violemment fustigés dans le Coran (voir 5: 72-81).

Incidemment, ce même site appartenant au gouvernement du Qatar avait publié une fatwa légitimant la mise des "infidèles" au bûcher - fatwa retirée peu de temps après que l'État islamique (Daesh) a justifié mise au bûcher d'un pilote jordanien en citant plusieurs arguments de cette même fatwa.

En bref, ce n'est pas celui-ci ou celui-la qui est "radical", qui "ne représentent pas l'islam», ou est pas un "état réel," qui hait les  non-musulmans, ces «infidèles». Mais c'est plutôt la position officielle des gouvernements de l'Arabie saoudite et du Qatar, présentés au public occidental comme des «amis et alliés».

Ce fait peu discuté pourrait expliquer pourquoi la majorité du terrorisme en Amérique est engagé par les musulmans et pourquoi la majorité des Américains soutiennent les mesures proposées par Donald Trump.

1: Le Comité est connu sous d'autres noms : le Comité permanent des Recherches Scientifiques et de la fatwa, ou le Comité pour la recherche et des édits religieux, Comité permanent pour la recherche et Verdicts islamiques, ou la 'présidence générale de la recherche et de la Délivrance des Fatwas savantes '

dimanche 17 janvier 2016

Famine à Madaya, obésité à Gaza: les sièges ne sont pas tous égaux ?

Madaya ; Photo The Independant
Tandis qu'en Syrie l'armée de l'Ophtalmologiste Bashar Al Assad et de son alliée le Hezbollah du Liban ( qui n'est pas reconnu comme mouvement terroriste par l'UE) assiègent une ville de 40 000 dont 20 000 civils , interdisant le transport de nourriture sauf pour un convoi bien médiatisé et où 23 personnes sont mortes de faim , à Gaza plus de 500 camions entrent par jour et ce exclusivement d'Israël. L'Egypte applique un blocus total.





Voici le résumé de l'activité aux points de passage de Gaza :


























Manifestement cet afflux de nourriture contribue à une épidémie...d'Obésitéà Gaza: 

BMC Obesity 22/04/2014   adapté par Observatoire du Moyen Orient le 17 Janvier 2016

Obésité et surpoids: prévalence et les facteurs sociodémographiques associés, chez les mères dans trois milieux différents dans la bande de Gaza-Palestine: une étude transversale


Rima Rafiq,  El Kishawi, Kah Leng Soo, Yehia Awad Abed etWan Abdul Manan Wan Muda

BMC obesity 2014 1: 7
DOI: 10.1186 / 2052-9538-1-7© El Kishawi et al .; titulaire de licence de BioMed Central Ltd. 2,014
Reçu le: 12 Janvier 2014. Accepté le: 10 Avril 2014. Publié le : 22 Avril 2014
Abstract

Contexte

Le nombre croissant de cas d'obésité et de surpoids dans les pays en développement, en particulier chez les femmes, exige une attention sérieuse en raison de ses effets sur le système de soins de santé et sur la qualité de la vie. Peu d'études ont été menées dans la bande de Gaza afin de déterminer l'obésité et la prévalence de l'embonpoint et les facteurs associés. Cette étude visait à déterminer la prévalence de l'obésité et du surpoids cas par rapport à des facteurs socio-démographiques chez les mères âgées de 18-50 ans dans la Bande de Gaza-Palestine de Juin 2012 à Septembre 2012.

Des mères en âge de procréer de 18 à 50 ans (n ​​= 357) ont été sélectionnées en utilisant une méthode d'échantillonnage à plusieurs degrés en coupe dans trois zones géographiques différentes, à savoir, El Remal - zone urbaine, Jabalia - camp de réfugiés, et la zone rurale Al Qarrara.


Le poids et la taille des mères ont été mesurés, et leurs indices de masse corporelle (IMC) a été calculé. Les mères ont été classées selon les critères de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l'IMC. Les critères pour catégoriser les mères en surpoids que si elles avaient un IMC entre 25-29,9 kg / m 2 et obèses si son IMC ≥ 30,0 kg / m 2.


Résultats

L'obésité et les taux de surpoids en zone urbaine, le camp de réfugiés, et zone rurale ont été éstimés à respectivement 57,0%, 66,8%, et 67,5%.

En outre, l'IMC augmente avec l'âge, ajusté b = 0,39; Intervalle de Confiance à 95% (0,31, 0,48); p  = <0 p="">
L'IMC était inférieur chez les sujets à faible revenu, ajusté b = -1.59, IC à 95% (-2,74, -0,44), p  = 0,007.

Les mères au foyer étaient plus sujettes à l'obésité que les salariées, b ajusté = -2,76, IC à 95% (-5,33, -0,19), p  = 0,036.

Cependant, l'étude n'a trouvé aucune association entre l'IMC et le niveau de la taille du ménage, la situation géographique, le niveau d'éducation, et de l'aide par la famille."


Conclusions
Les résultats ont montré que l'obésité et le surpoids sont très répandus chez les femmes dans la bande de Gaza. Les facteurs prédictifs indépendants de l'obésité dans la population étudiée étaient l'âge, le revenu élevé et les femmes au foyer. Cette constatation est une base importante pour la surveillance des cas de surpoids et de l'obésité à l'avenir et souligne la nécessité pour les programmes communautaires visant à lutter contre ce problème en Palestine.


Où sont les manifestations contre ce siège inhumain de Madya? Où est la colère ? Où sont le scondamnations par le conseil de sécurité de l'ONU et son Conseil des droits de l'homme ? Une réunion internationale d'urgence ?

Manifestement si on ne peut incriminer les Juifs dans un crime , cela n'interesse ni n'emeut personne

Interdire le mariage aux mineures est anti-islamique; c'est un blasphème

Itélé : 
Au Pakistan, interdire le mariage aux mineures est jugé anti-islamique
Les députés pakistanais renoncent à faire passer l'âge minimum pour le mariage de 16 à 18 ans [et d'instaurer une peine allant jusqu'à 2 ans pour le mariage des mineures] , la principale institution religieuse trouvant le texte "blasphématoire" [ndlr car cela met en doute la moralité de Mahomet qui a défloré Aïcha son épouse alors qu'elle n'avait que 9 ans].
Les députés pakistanais ont renoncé à voter un texte interdisant le mariage des enfants. La raison ? La principale institution religieuse du pays a qualifié le texte de "blasphématoire" et "anti-islamique".
Une loi "blasphématoire"Le texte proposé, qui aurait fait passer l'âge minimum pour le mariage de 16 à 18 ans, réclamait des peines "sévères" allant jusqu'à deux ans d'emprisonnement pour ceux qui marient des enfants, comme cela se fait couramment dans certaines régions du Pakistan.
Marvi Memon, une députée du parti PML-N actuellement au pouvoir, avait déposé un texte visant à amender la législation devant la Chambre basse du Parlement, mais elle a dû le retirer après son rejet par le comité parlementaire en charge des affaires religieuses.
Un représentant du Conseil d'idéologie islamique, l'institution chargée de conseiller le Parlement sur la compatibilité des lois avec la charia, avait auparavant qualifié l'amendement à la loi sur le mariage des enfants de blasphématoire lors d'une réunion du comité parlementaire sur le sujet.
La charia ne précise pas d'âge limite
La promotrice du texte souhaitait remplacer le mot "simple" punition pour ceux qui sont impliqués dans le mariage d'enfants par peine "sévère" ou "de deux ans", a indiqué une source parlementaire, sous le couvert de l'anonymat.
Mme Marvi voulait aussi que l'âge minimum de mariage soit augmenté pour les filles de 16 ans à 18 ans.
La loi précise actuellement que l'âge minimal est de 16 ans pour les femmes et 18 ans pour les hommes [et ne prévoit qu'une simple punition en cas d'infraction - 20% des filles mineures sont mariées], mais nombre de théologiens pakistanais estiment que cela n'est pas en accord avec la loi islamique, la charia. Ils soulignent que la charia ne précise pas d'âge limite, car un individu peut se marier dès qu'il ou elle atteint l'âge de la puberté, qui ne peut se définir en nombre d'années.


Les musulmans scrutent la vie de Mahomet car son exemple est déterminant pour les musulmans.
Coran, Chapitre (Sourate) 33, verset 21: "En effet, vous avez dans le Messager d'Allah un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment."

Or il a conclu un contrat de mariage avec Aïcha alors qu'elle avait 6 (six) ans et il a eu le premier rapport sexuel avec elle quand elle a eu 9 (neuf) ans.
Tous les éléments de sa vie sont consignés dans des recueils dont celui de Bukhari , un musulman qui a étudié les témoignages et qui n'a gardé que les chaines de témoins fiables.

Le recueil dit authentique de Bukhari classe les témoignages par numéro dans de nombreux livres (appelés Volumes) . J'ai trouvé des extraits pertinents sur un site musulman qui réfute leur véracité. Même dans ce cas louable,  l'auteur est obligé de réfuter la biographie officielle de son Prophète pour affirmer que le mariage des mineures est illégitime : ça ne va pas de soi !

Donc voici les passages:


- Volume 7, Livre 62, Numéro 64 :Aïcha (r) a rapporté: que le prophète l'a épousée quand elle avait six ans et qu'il consomma son mariage quand elle avait neuf ans, et qu'elle resta avec lui durant neuf années.





-Volume 7, Livre 62, Numéro 65 : Aïcha (r) a rapporté: que le prophète l'a épousée quand elle avait six ans et qu'il consomma son mariage quand elle avait neuf ans. Hisham a dit: J'ai été informé qu'Aïcha est restée avec le Prophète pendant neuf ans.





-Volume 7, Livre 62, Numéro 88 :Ursa(r) a rapporté: Le prophète écrivit le (contrat de mariage) avec 'Aïcha quand elle était âgée de six ans et consomma son mariage avec elle quand elle était âgée de neuf ans et elle resta avec lui durant neuf années (c'est à dire jusqu'à sa mort).





-Volume 8, Livre 73, Numéro 33 :Aïcha(r) a rapporté: Je ne suis jamais sentie aussi jalouse d'aucune femme comme de Khadija, bien qu'elle mourut trois ans avant que le Prophète ne m'épousât, et c'est parce que je l'entendis parler d'elle trop souvent, et parce que son Seigneur lui a ordonné de lui apporter la bonne nouvelle qu'elle aurait un palais au Paradis, fait de Qasab et parce qu'il avait l'habitude d'abattre un mouton et de distribuer sa viande à ses amis.





-Volume 8, Livre 73, Numéro 151 :Aïcha(r)a rapporté: J'avais l'habitude de jouer avec les poupées en présence du prophète, et mes amies filles jouaient aussi avec moi. Quand l'Apôtre d'Allah(s) entrait (l'endroit où je vivais) elles avaient l'habitude de se cacher, mais le Prophète les appelait pour qu'elles se joignent et jouent avec moi.


- Livre 008, Chapitre 10, Numéro 3309 : Aïcha (r) a rapporté: le Messager de Dieu(s)m'a épousé quand j'avais six ans et j'ai été admise à sa maison à l'âge de neuf ans. Et puis elle a dit : Nous sommes allés en Médine et j'avais une poussée de fièvre pendant un mois et mes cheveux sont tombés. Umm Ruman (ma mère) m'est venu et j'étais à ce moment-là sur une balançoire avec mes amies. 
Elle m'a appelé fort et je suis allé chez elle et je n'ai pas su (connu) ce qu'elle avait voulu de moi. Elle m'appela, et je m'approchai, ne sachant pas ce qu'elle me voulait. Elle m'attrapa et me fit asseoir à la porte de la maison. J'étais essoufflée alors, et quand j'ai retrouvé mon souffle. 
Elle m'a pris à une maison, où avait réuni les femmes de l'Ansar. Puis elle m'emmena dans la maison. Là dans la maison, Je vis des femmes Ansari qui m'ont dit, "Meilleurs vœux et la Bénédiction d'Allah et bonne chance." Puis elle me confia à ces femmes et elles me préparèrent (pour le mariage). Le messager de Dieu (s) est venu là le matin et je lui ai été confié.


- Livre 008, Chapitre 10, Numéro 3310 : Aïcha (r) a rapporté: le prophète (s) m'a épousée quand j'avais six ans, et j'ai été admise dans sa maison quand j'avais neuf ans.

- Livre 008, chapitre 10, Numéro 3311 : Aïcha(r) a rapporté que le prophète(s) l'a épousée quand elle était âgée de sept ans, et qu'elle a été amenée dans sa maison comme épouse quand elle avait neuf ans, et ses poupées étaient avec elles, et quand lui (le Saint Prophète) mourut elle avait dix huit ans.

De plus on peut déduire du passage suivant du Coran que les relations sexuelles, dans le mariage, avec des filles impubères sont permises:
Coran Chapitre 65 verset 4 : "Si vous avez des doutes à propos (de la période d'attente) [ndlr: pour un rapport sexuel] de vos femmes qui n'espèrent plus avoir de règles [ménopausées] , leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n'ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, leur période d'attente se terminera à leur accouchement. Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses ." 



mercredi 13 janvier 2016


Attentats de Paris :pas du nihilisme, 
mais l'application d'une Stratégie Réligieuse


par Mark Durie Lapido médias 16 Novembre 2015
adapté par l'Observatoire du Moyen Orient le 13/1/2016
Des filles allument des bougies le dimanche suivant l'attentat à l'extérieur du restaurant 
parisien La Belle Equipe où 19 personnes ont été tuées. Photo: Reuters 
L'article de Janet Daley, influente journaliste du Telegraph ," L'Occident est en guerre contre une folie meurtrière" correspond à l'ineptie des élites européennes face au jihad islamique. C'est le triomphe de l'analphabétisme religieux.

Elle déclare l'ennemi djihadiste totalement incompréhensible, donc inclassable par un "système cohérent et systématique »qu'aucun vocabulaire ne saurait décrire:« C'est juste une folie », écrit-elle.

Parce que l'ennemi est «hystérique», qui ne formule aucun « objectif raisonnable», ni des «exigences négociables», il est inutile de soumettre ses actions à toute forme d'analyse historique, sociale ou théologique, car personne ne devrait tenter «imposer une logique sur un comportement pathologique». Malgré cela, Mme Daley analyse et explique les actions de Daesh , mais ce faisant, elle se fonde sur ses propres catégories conceptuelles, et non par celles de Daesh. Elle passe complètement à côté de la réalité.


La notion de Civils n'existe pas chez les djihadistes
Daley écrit: «Nous sommes confrontés à une folie violente et très contagieuse qui croit que le meurtre de civils est un acte moral.» Dans cette phrase, elle fait appel aux concepts occidentaux de la guerre, inscrits, entre autres, dans la Convention de Genève, qui détaille des principes précis pour la «protection des civils». Pourtant, la première étape dans la compréhension d'un système étranger à sa propre culture, est de le décrire dans les termes qui lui sont propres.

Daesh ne souscrit pas à la Convention de Genève. Ses actions et stratégies sont fondées sur les lois islamiques médiévales du djihad, qui n'utilisent absolument pas le concept occidental moderne de «civil». Ces lois du Jihad se réfèrent à la catégorie des mécréants (polythéiste ou kafir).

Daesh croit que tuer les mécréants est un acte moral, conformément, par exemple, avec la sourate 9, verset 5 du Coran, qui stipule: « Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez" .


Ce n'est pas du Nihilisme
Mme Daley poursuit : "L'ennemi a déclaré explicitement qu'il ne vénère pas du tout la vie" et "Les civils ne sont pas des dommages collatéraux de cette campagne : c'est son unique objectif." Elle continue à déplorer que les dernières attaques françaises soient dénouées de de tout objectif et qu'elles sont "réalisées purement pour le frisson nihiliste ".

L'affirmation selon laquelle Daesh ne «vénère pas la vie» semble se référer à un certain nombre de déclarations faites par des islamistes radicaux, dont un militant de Daesh qui a juré de «remplir les rues de Paris avec des cadavres», et se vantait que Daesh "aime la mort comme vous aimez la vie" (voir ici). C'est une référence théologique à une série de versets du Coran dans lesquels les Juifs sont critiqués pour leur attachement à la vie (Sourates 2: 94-96 , 62: 6-8).

Selon le Coran, aimer la vie est caractéristique des infidèles (Sourate 3:14 ; 14: 3 "Ceux qui préfèrent la vie d'ici bas à l'au-delà, obstruent [aux gens], le chemin d'Allah et cherchent à le rendre tortueux, ceux-là sont loin dans l'égarement. " et 75:20; 76:27) , parce que cela les amène à ne pas tenir compte de l'importance de la vie dans l'au delà. La raillerie qui est si souvent utilisée par les djihadistes : «Nous aimons la mort autant que vous aimez la vie», implique que les djihadistes se destinent au paradis tandis que leurs ennemis iront en enfer.

Le point de ces déclarations est que les musulmans sont prêts à se battre jusqu'à la mort, tandis que leurs ennemis infidèles abandonneront le combat. On ne parle pas de respect pour la vie, mais d'un désir supérieur de la victoire.
Cela n'a rien à voir avec le nihilisme, qui est une croyance qu'il n'y a pas de valeurs, aucune fidélité à avoir ni aucun but dans la vie. En fait les combattants de Daesh ont des loyautés et des valeurs fortes et claires, bien qu'étrangères autant que possible à celles de l'Europe.

Nihilisme
La revendication de Mme Daley que la mort est «l'unique objectif» est également erronée. Bien qu'il soit vrai que les djihadistes considèrent que tuer les infidèles est un acte méritoire, qui permet potentiellement de faire gagner au tueur une place au paradis (voir ici), et qu'ils considèrent que avoir été tué au combat contre des infidèles vaut un billet pour le paradis, en fait, les meurtres servent un objectif stratégique . C'est celui de faire peur aux infidèles, et affaiblir ainsi leur volonté de résister à la domination islamique.
Cette stratégie est explicitée dans le Coran, par exemple dans la sourate 08:12, "Je vais jeter l'effroi dans les coeurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous les bouts des doigts" et par l'exemple réussi de Muhammad dans la lutte contre les Juifs de Médine, félicité dans la sourate 33: 26-27 : "Et Il a fait descendre de leurs forteresses ceux des gens du Livre qui les avaient soutenus [les coalisés], et Il a jeté l'effroi dans leurs coeurs; un groupe d'entre eux vous tuiez, et un groupe vous faisiez prisonniers. Et Il vous a fait hériter leur terre, leurs demeures, leurs biens, et aussi une terre que vous n'aviez point foulée". Un passage similaire est la Sourate 59: 2, citée par Daesh dans sa revendication du carnage de Paris.

Il peut sembler à Mme Daley que l'intention déclarée de Daesh qui est de soumettre l'Occident est fantaisiste, mais il est essentiel de comprendre Daesh, et en ce qui les concerne, ces attaques meurtrières vont contribuer à affaiblir la volonté des infidèles et à hâter la victoire finale .


Il y a bien un objectif
Janet Daley: une réponse incohérente.
Photo: Telegraph
Mme Daley se pose la question des objectifs possibles de ces attaques. Elle spécule: «... quelle est le but recherché? La Charia? La sujétion des femmes? La fin de la démocratie libérale? Est ce que même une partie de ces objectifs est négociable ? Quel compromis pourrait être proposé suite à un auto-examen critique de notre civilisation , quand il n'y a même pas une base raisonnable de discussion avec l'ennemi? 

C'est un secret de polichinelle que le but ultime de Daesh est d'amener les non-musulmans du monde entier à se convertir à l'islam ou de vivre sous un califat islamique comme dhimmis. La Charia et l'assujettissement des femmes font partie intégrale de cet objectif.    C'est étrange que Mme Daley déplore l'absence d'une base raisonnable de négociation avec l'ennemi. Daesh ne joue pas selon des règles de négociation de style occidental. Il suit les instructions données par Mahomet à ses disciples qui est d'offrir trois choix aux infidèles: la conversion, la soumission, ou l'épée - la mort.

Ben Laden a expliqué que le rejet par l'Occident de ce cadre de l'Islam est toute la raison de son conflit avec ce qu'il appelle "l'autorité de l'islam" : "En fin de compte, notre différend et conflit avec l'Occident infidèle tournent autour d'une seule question qui exige notre soutien total et déterminé, que nous posons de toutes nos forces et d'une seule voix, et c'est celle-ci ":
"-Est-ce que oui ou non, l'islam, force les gens à se soumettre à son autorité, corporellement sinon spirituellement par la puissance de l'épée ?


-La réponse est Oui.

- L'Islam n'offre que trois choix : 
[1] la soumission volontaire [la conversion]; ou

[2] la soumission, non spirituelle mais physique, à l'autorité de l'islam, concrétisée par le paiement de la jizya; ou

[3] "l'épée" - la mort , car il n'est pas permis de laisser vivre un infidèle insoumis.

Le choix se résume ainsi pour toute personne vivante: Se convertir, vivre sous la suzeraineté de l'Islam, ou mourir "
(The Al Qaeda Reader)


Une carte qui révèle les plans effarants de Daesh pour la domination du monde.
Photo: Daily Mail 



















Pour les élites européennes il peut sembler inimaginable que Daesh se bat avec comme objectif la soumission ou la conversion de l'Europe, mais la perspective de Daesh se situe dans le très long terme - jusqu’à des siècles. C'est en utilisant de telles tactiques que leurs ancêtres avaient conquis de vastes territoires . L'acte final d'une conquête peut être précédé par des décennies, voire des siècles des raids militaires. 

Si les attentats sont actuellement le principal mode d'attaques contre l'Occident par Daesh , il est possible qu'ils utiliseront aussi d'autres tactiques, comme la prise de butin et d'esclaves ou la destruction des infrastructures, comme ils l'ont fait en Syrie et en Irak.


Absence de Griefs
Mme Daley affirme qu'il est inutile de discuter avec les gens qui n'ont pas de griefs raisonnables, car : "le peuple français ne mérite pas cela, tout comme les Américains n'avaient pas mérité les attentats du onze septembre 2001". Toutefois, la question importante est de savoir comment Daesh voit ses propres motivations. Leur idéologie leur enseigne que les infidèles méritent la mort, simplement en raison de leur mécréance. Cela n'a rien à voir avec l'histoire colonialiste de France, du colonialisme, ni de son traitement des minorités musulmanes. Daesh n'a pas eu besoin d'invoquer des griefs pour justifier le massacre et l'asservissement des Yézidis en Irak et en Syrie, alors pourquoi devraient-ils voir différemment le peuple de France? Ils s'opposent aux Européens parce qu'ils ne sont pas musulmans, et aux Etats européens parce qu'ils ne mettent pas en œuvre la charia.


Attitude Irresponsable
Il est irresponsable et dangereux de prétendre qu'un ennemi tenace est fou et incompréhensible. Refuser de reconnaître l'existence et le détail de l'idéologie de Daesh et de nier son importance équivaut à un désir de mort.

Comme tant d'autres groupes islamiques axés sur le retour aux sources, Daesh estime que s'il reste fidèle à des objectifs et tactiques ordonnées par Dieu, il sera couronnée de succès . Il croit que les nations Européennes sont moralement corrompues, que ce sont des infidèles faibles qui aiment trop la vie pour entreprendre un combat à mort contre des soldats musulmans déterminés qui visent le paradis. Il estime que l'Europe est du mauvais côté de l'histoire.

Pour lutter contre cette idéologie, il est nécessaire que l'Europe prouve que Daesh a tort sur tous les points. L'Europe doit montrer la force, pas la faiblesse. Elle doit avoir confiance dans son identité culturelle et spirituelle. Elle doit être prête à se battre pour sa survie. Elle doit démontrer qu'elle croit suffisamment en elle-même pour se battre pour son avenir. Elle doit défendre ses frontières. Elle doit agir comme quelqu'un qui a l'intention de gagner une interminable guerre contre un ennemi implacable.

Il y a beaucoup de choses que l'Europe aurait pu faire pour éviter cette catastrophe. Elle pouvait, il y a longtemps, contester le point de vue islamique de l'histoire qui idolâtrait le djihad et son résultat escompté, la dhimma : la soumission des infidèles. Elle aurait pu exiger que l'islam renonce à son rêve et fascination de conquête et de domination. Il aurait encouragé les musulmans à suivre la voie de l'auto-critique conduisant à la paix. Cette occasion manquée est ce que Bat Ye'or avait appelé dans une interview prémonitoire -en1993- «la relativisation de la religion, une analyse auto-critique de l'histoire de l'impérialisme islamique».Au lieu de cela les élites de l'Europe se sont lancés pendant des décennies dans l'apaisement, l’analphabétisme religieux et la déni du problème.

Il y a encore beaucoup que les Etats européens pourraient faire pour vaincre Daesh. Ils pourraient, par exemple, lui infliger un échec militaire catastrophique comme contre-argument puissant pour sa théologie du succès. Ce ne sera pas la victoire finale et décisive contre le djihadisme, mais rendra les revendications suprématistes de Daesh moins crédibles et limitera son recrutement. Les lois de la guerre selon l'islam permettent aux musulmans de suspendre temporairement leur bataille avec les infidèles en l'absence de perspective immédiate de la victoire et si les risques pour leur cause sont trop importants.

L'Europe doit également faire pression sur les Etats qui en sont dépendants, afin qu'ils cessent la propagation de l'idéologie djihadiste. Cela concerne aussi le djihadisme anti-israélien de l'Autorité palestinienne. Il faut mettre plus de pression sur les Etats du Golfe, militairement vulnérables, pour qu'ils cessent de financer le radicalisme islamique dans tout le Moyen-Orient ainsi que l'exportation, dans le monde entier, des versions de théologie islamique qui glorifient le jihad.

Un espoir pour l'Europe est que les populations islamiques se lasseront de la doctrine du djihad et de tous ses fruits amers. Il y a des signes que c'est en cours, et que beaucoup de musulmans, maintenant en quête d'asile par centaines de milliers en sont venus à cette conclusion. Cependant, il semble probable que les communautés musulmanes désormais établies en Europe seront les dernières à reconsidérer leurs dogmes et leur point de vue sur l'histoire, parce qu'ils n'ont pas eu à souffrir de première main les dures réalités de la vie dans une utopie islamique comme le Caliphat de Daesh ou la Révolution islamique d'Iran. En 2014 un sondage d'opinion a révélé que parmi la population française des 18-24 ans, l'État islamique avait un taux d'approbation de 27%, ce qui doit inclure l'écrasante majorité des jeunes hommes musulmans français. Pour l'Europe, le défi intérieur sera plus durable et intraitable que le défi extérieur.

Néanmoins, les Etats européens pourraient encore faire beaucoup sur leur propre terrain. Ils pourraient interdire à l'Arabie saoudite et d'autres pays du Moyen-Orient de financer des organisations islamiques, y compris des mosquées. Ils pourraient cesser d'apaiser les islamistes européens. Ils pourraient, même à cette heure tardive, demander que les grandes et toujours grandissantes communautés musulmanes, maintenant bien établies à travers l'Europe, se livrent à l'autocritique constructive de leur religion, pour l'amour de la paix.

Mark Durie est le pasteur d'une église anglicane, membre Shillman-Ginsburg au Middle East Forum et fondateur de l'Institut de la conscience spirituelle.