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vendredi 8 avril 2011

Syrie: 300 000 Kurdes recuperent la citoyenneté reclamée depuis 1962. Les palestiniens nés en Syrie restent des parias.

Romande

Depuis 1962 la communauté Kurde de Hassaké etait privée des droits fondamentaux du citoyen: ils etaient des apatrides chez eux sur la terre de leurs ancètres. La tyrannie des Al Assad appaise les kurdes.

Les palestiniens installés depuis 1948 (et leurs descendants) en Syrie sont les seuls arabes qui ne peuvent demander la naturalisation. Comme dans tous les pays arabes où ils vivent depuis plusieurs generations.
L'appartheid  existe au Moyen Orient, ce sont les pays arabes qui l'exercent à l'encontre de leurs frères palestiniens.

Par ailleurs les kurdes deviennent des "arabes syriens"! Les Kurdes ne sont pas des Arabes.

Le chef de l'Etat syrien a mis fin jeudi à un contentieux d'un demi-siècle (1962) en naturalisant des centaines de milliers de Kurdes. La commission chargée de préparer l'abolition de la loi d'urgence a elle achevé ses travaux.

De leur côté, les opposants avaient invité à des rassemblements jeudi devant les sièges du Baas pour le 64e anniversaire de la fondation du parti et ont lancé des appels sur Facebook pour un "vendredi de la résistance pour manifester en dépit de nos blessures" et "des sit-in pacifiques jusqu'à la liberté".

"Le président Bachar al-Assad a promulgué un décret octroyant à des personnes enregistrées comme étrangères dans le gouvernorat de Hassaké la citoyenneté arabe syrienne", affirme jeudi un communiqué officiel. Cette mesure concerne en principe environ 300'000 personnes.

En 1962, 20% des Kurdes de Syrie avaient été privés de leur citoyenneté à la suite de ce recensement controversé, et la question empoisonnait depuis la vie des personnes concernées et les rapports entre les autorités syriennes et la communauté kurde.

"Mesure positive"
"Il s'agit d'une mesure positive", a réagi le président du comité kurde pour les droits de l'homme, Radif Moustapha. "Mais les Kurdes continueront à revendiquer leurs droits civiques, politiques culturels et sociaux", a-t-il dit.

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