Ahmed Mansour et Sarah Leah Whitson de Human Rights Watch AFP |
Il a été arrêté vendredi à son domicile de Dubaï, ont déclaré à l'Associated Press son épouse et un autre militant politique.
Dix policiers ont effectué une perquisition à son domicile, saisissant deux ordinateurs portables et plusieurs documents, selon son épouse, Nadia.
Celle-ci précise que les policiers ne lui ont pas permis de parler à son mari pendant qu'ils se trouvaient dans la maison et ont refusé de lui dire où ils l'emmenaient.
Le militant politique et avocat émirati Mohammed al-Mansouri a également fait état de l'arrestation.
Le mois dernier, une pétition demandant des changements constitutionnels et parlementaires, des élections libres et le partage des richesses pétrolières avait été signée par 130 personnes, dont Ahmed Mansour. Une pétition similaire a également été diffusée ces derniers jours.
M. Mansour avait déclaré jeudi à l'AP avoir reçu des menaces pour avoir signé les pétitions, et être la cible d'une campagne de diffamation sur des sites comme Facebook et Twitter depuis qu'il s'est exprimé sur les révoltes dans le monde arabe et a expliqué dans les médias les revendications émiraties en faveur d'un Parlement élu.
Les libertés politiques font l'objet de sévères restrictions dans les EAU, fédération de sept émirats, où il n'existe pas d'opposition officielle et où les partis politiques sont interdits. La vague de contestation qui secoue le monde arabe n'a pas atteint le pays jusqu'ici.
Le Parlement actuel des EAU, basé à Abu Dhabi, est une instance consultative dont les 40 membres sont désignés directement par les cheikhs au pouvoir ou sont élus par de grands électeurs. AP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire