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lundi 11 avril 2011

Biais systématique des medias contre Israel , exemple de la "trève de Gaza"

Le politiquement correct ambiant en occident fait minimiser les actes des terroristes palestiniens et maximiser le nombre de victimes collaterales de la riposte iraelienne. Riposte qualifiée de "represailles" ce qui ne correspond pas à la réalité.

Voici par exemple la description de l'Express de la situation du conflit entre Israel et le Hamas qui est une organisation reconnue comme terrorite par la France par l'Europe et par la majorité des pays démocratiques. Les affirmations du Hamas sont prises directement sans aucune precaution: " 18 Palestiniens, dont une moitié de civils" ,"Le Hamas, qui tentait depuis jeudi soir de mettre fin à l'épreuve de force" et "Notre message à l'occupant" - ici le mot occupant est mis sans guillemets . Israel n'occuppe plus la bande de Gaza depuis des années.
Par contre  la position israelienne est prise avec scéptisime signalées par des guillemets:  Israël est prêt à "arrêter les tirs".

A noter la minimisation des actes terroristes : "seule une dizaine de projectiles...". Chaque projectile declenche une sirène qui fait courrir aux abris des milliers d'habitants du Sud d’Israël-ce week end
750 000 d'entre eux ont passé tout leur temps dans les abris. L'objectif est de terroriser les populations civiles visés par ces "projectiles", le meurtre d'un Israelien est un bonus , objet de festivités abjectes.
Si on remplaçait le mot "projectile" par une description plus proche de la réalité on ecrirait: "obus de mortier, missile, roquette" qui sont bien moins inoffensifs que le neutre "projectile"  pour le lecteur.

L'Express:

GAZA (Territoires palestiniens) - La trêve entre le Hamas et Israël se dessinait dimanche autour de la bande de Gaza, où aucun Palestinien n'a été tué pour la première fois depuis trois jours et où le nombre de roquettes tirées vers le territoire israélien a fortement baissé.
Aucun raid israélien n'a été signalé et seule une dizaine de projectiles ont été tirés sur Israël, après la mort de 18 Palestiniens, dont une moitié de civils, et le tir de plus de 140 projectiles de la bande de Gaza, la confrontation la plus violente entre les deux camps depuis la fin de l'opération israélienne "Plomb durci" en janvier 2009.
Israël est prêt à "arrêter les tirs" si les groupes armés de Gaza cessent le feu, a annoncé le ministre de la Défense, Ehud Barak, la première déclaration en ce sens d'un responsable israélien depuis le tir jeudi d'un missile antichar qui a grièvement blessé un adolescent israélien dans un autobus.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a toutefois menacé d'une "réaction beaucoup plus dure" en cas de poursuite des attaques.
M. Netanyahu s'est également rendu près d'Ashkelon, sur le site où l'armée a déployé l'une des deux batteries Iron Dome (Dôme de fer), un nouveau système de défense anti-missile qui a permis l'interception en vol de neuf roquettes. Il a salué "un succès technologique des plus impressionnants", mais prévenu que cela ne permettrait pas de protéger "chaque maison".
Le Hamas, qui tentait depuis jeudi soir de mettre fin à l'épreuve de force, a réitéré sa position. "Notre message à l'occupant (israélien) est que nous répondrons par une trêve à toute trêve", a déclaré à l'AFP un porte-parole du mouvement islamiste à Gaza, Sami Abou Zouhri.
La branche armée du Jihad islamique, les Brigades Al-Qods, s'est engagée à maintenir l'accalmie "tant que l'ennemi s'engage à cesser toute forme d'agression contre notre peuple".
De fait, les tirs de dimanche ont été revendiqués par de petits groupes armés, mais aucun par le Hamas ou le Jihad islamique, contrairement aux jours précédents.
Pour limiter l'action de l'aviation israélienne, le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, a annoncé qu'elle allait demander au Conseil de sécurité de l'ONU d'imposer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la bande de Gaza.

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