AFP France24- Washington a accru sa pression sur Damas mercredi en annonçant des sanctions contre le président Bachar al-Assad et en l'enjoignant d'entamer une transition politique "ou partir", alors que la répression de la contestation a fait de nouvelles victimes dans la ville assiégée de Tall Kalakh.
Depuis le début du mouvement de contestation, le 15 mars, au moins 850 personnes sont mortes, selon des ONG et l'ONU, plus de 8.000 ont été arrêtées et des milliers de civils ont fui le pays.
Face à la répression, les Etats-Unis ont finalement décidé de sanctionner le le président syrien. Jusqu'à présent les mesures américaines ne concernaient que des dirigeants du régime.
Egalement concernés par ces sanctions, six autres caciques du régime: le vice-président Farouk al-Chareh, le Premier ministre Adel Safar, le ministre de l'Intérieur Mohammad Ibrahim al-Chaar, le ministre de la Défense Ali Habib, le chef des renseignements militaires Abdel Fatah Qudsiya, et le "directeur de la sécurité politique" Mohammed Dib Zaitoun.
Les mesures américaines, gel des biens des personnes visées, touchent également deux chefs des Gardiens de la Révolution iranienne, pour leur rôle dans la répression en Syrie, selon le communiqué de Washington.
L'administration Obama a expliqué être "très inquiète de l'implication d'entités iraniennes dans la violence récente en Syrie".
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