[...] Les Coptes — et les autres chrétiens d'Orient en voie d'extinction, et dans leurs patries ancestrales en plus — devraient être protégés de la condescendance et des autres manifestations inutiles de douleur.
Il faut qu’il se passe quelque chose d’autre, d’une nature entièrement différente : les politiciens, les universitaires, les prélats, les leaders laïques, les spécialistes du Moyen-Orient et les musulmans honnêtes partout dans le monde pourraient décider de dénoncer de manière ferme et décisive les suprémacistes musulmans. Il faut considérer que désormais, la seule approche acceptable consiste à forcer les arabes et les musulmans à faire une autocritique brutale et honnête.
La culture et la théologie qui engendrent le type de pulsions génocidaires dont les Coptes ne sont que les plus récentes victimes, doivent être traduites en justice – pas les terroristes, pas Al-Qaïda.
L'éradication continue des chrétiens d'Orient n'est pas un phénomène moderne, ce n'est pas une réaction au colonialisme occidental, à l'ingérence américaine, à l'existence d'Israël, à la guerre en Irak, ou à des difficultés économiques dans le Moyen-Orient – soit les prétextes usuels avancés par les universitaires et les médias biaisés du Moyen-Orient. La destruction délibérée et méthodique de l'histoire, des langues, des cultures et de la mémoire des peuples indigènes non-musulmans du Moyen-Orient est un phénomène qui a cours depuis quatorze siècles. Une reconnaissance honnête de cet héritage ignoble est impérative pour une bonne compréhension du Moyen-Orient. [...]
Aujourd’hui au Moyen-Orient, les Coptes, les Maronites, les Assyriens, les Juifs et les autres minorités non-musulmanes des civilisations les plus anciennes sont assiégés et en voie de disparition. Ils ont besoin de notre aide immédiate.
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