Nasrallah , leader des Hezbollah fin des années 80: le Liban doit disparaître pour s’intégrer dans la république islamique d'Iran!

MEMRI

Voici des extraits d'un clip vidéo d'Hassan Nasrallah, avant son entrée en fonction comme secrétaire général du Hezbollah. La vidéo a été postée sur Internet. (merci à Elder et Jed) 

Hassan Nasrallah: Quelle est la nature du régime que le Hezbollah veut pour le Liban à l'heure actuelle, compte tenu de l'état du pays et les nombreuses sectes? Le précédentes conférences ont répondu à cette question. À l'heure actuelle, nous n'avons pas un plan pour un régime au Liban. Nous croyons que nous devrions chasser le colonialisme et l'occupation israélienne , et alors seulement un plan peut être mis en œuvre . 

Notre plan, auquel nous, comme croyants, n'ont pas le choix, est d'établir un Etat islamique en vertu de la règle de l'islam. Liban ne doit pas être une république islamique indépendante, mais plutôt, une partie de la Grande République islamique , régie par le Maître du Temps [le Mahdi], et son adjoint qui lui revient, le souverain juriste, l'imam Khomeiny.

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[M'a demandé] sur les relations du Hezbollah avec l'Iran et avec les dirigeants de la révolution islamique en Iran. En ce qui nous concerne, ces relations ... Je suis l'une des personnes travaillant pour le Hezbollah et ses différentes branches actives. Je ne serais pas resté un seul instant dans tout appareil du Hezbollah si je n'étais pas absolument convaincu que ces appareils sont reliés, par une certaine hiérarchie, au souverain et chef juriste, dont les décisions sont contraignantes. 

En ce qui nous concerne, c'est évident. Les déclarations politiques et  diplomatiques et  ne sont pas ce qui est important dans ce cas.L' Ayatollah Karroubi ne peut pas simplement admettre: Oui, le Hezbollah sont notre peuple au Liban. Ce n'est pas concevable, à la fois politiquement et mediatiquement. Notre relation organique et essentielle avec les dirigeants de la Révolution islamique en Iran et le règne du  souverain et chef juriste  [Khomeini] est évident, autant que nous sommes concernés. 

Nous appartenons à cette voie, nous faisons des sacrifices pour lui, et nous nous exposons à des dangers, car nous sommes convaincus que le sang que nous versons des flux dans l'intérêt du règne du  souverain et chef juriste  [Khomeini].

[...]

Est ce que le souverain et chef juriste  [Khomeini] devrait être celui qui nomme  les dirigeants, et celui qui leur confère la légitimité , dans tous les pays musulmans? Oui, parce que sa jurisprudence n'est pas limitée par des frontières géographiques. Elle s'étend à chaque fois que les musulmans peuvent être.