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Le Premier ministre israélien, lors de son discours à l’ouverture de la session parlementaire à Jérusalem, a fait cette proposition : “Si la direction palestinienne dit sans ambiguïté à son peuple qu’elle reconnaît Israël comme l’Etat-nation du peuple juif, je serai prêt à réunir mon gouvernement pour demander un nouveau moratoire sur la construction”.
Les Palestiniens ont immédiatement refusé : «Cette question n'a pas de rapport avec le processus de paix ni avec les obligations qu'Israël n'a pas remplies. Nous la rejetons aussi bien en bloc que dans le détail», a déclaré le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat.
Alors que les constitutions de tous les voisins d’Israël se définissent en tant que peuple Arabe et , à part le Liban, tous affirment dans leur constitution que l'Islam est la religion d’état et qu'il est, soit origine exclusive, soit source principale de la législation, les dirigeants arabes ne manquent pas d'hypocrisie en dénonçant un racisme imaginaire dans cette reconnaissance des droits du peuple juif sur ce fragment de terre du moyen orient.La reconnaissance de ce droit est un sine qua non d'une paix véritable. En réalité les arabes caressent toujours le rêve de faire venir tous les descendants des réfugiés palestiniens en Israël transformant ce pays en un pays arabo-musulman avec une minorité juive dhimmifiée. C’était le projet du roi Abdallah de Jordanie en 1948 ce qui ne nous rajeunit pas.
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