Le « luna-park » de la résistance a désormais son adresse au Liban-Sud. Perché sur une colline surplombant Israël, un immense jardin aux activités « politiquement orientées » a fleuri sur la colline de Maroun el-Rass, le village-héros par excellence. Baptisée « le Jardin d’Iran », cette nouvelle oasis de la résistance, qui s’apprête à accueillir Mahmoud Ahmadinejad, se veut être une véritable provocation pour l’État hébreu.
Le Jardin d'Iran comprend un grand espace vert regroupant sur une large superficie tous les symboles réunis de l'Iran et de la résistance libanaise. Outre le nom du jardin qui est dédié à la République islamique, c'est un dégradé de photos à l'effigie des hauts responsables iraniens et de leurs martyrs qui nous accueille à chaque niveau de l'esplanade. Des panneaux d'information présentant les principales villes et localités touristiques d'Iran encadrent tout au long de l'allée l'entrée des trente-trois paillotes plantées face à la frontière, avec vue sur « l'ennemi ».
"Les promoteurs du projet ont également prévu des activités à thème, tel ce jeu apparenté à la tyrolienne rappelant les entraînements militaires, ou encore le jeu du paint-ball, version revue et corrigée par le Hezbollah.
«Le jeu du paint-ball consiste en plusieurs obstacles et une position stratégique israélienne qu'une équipe de joueurs est appelée à prendre d'assaut pour chasser l'équipe adverse», explique le guide, le sourire aux lèvres.
On a pensé aux plus petits détails, notamment aux treillis dont doivent se vêtir les joueurs, aux casques de protection qui sont remis aux participants après une décharge de responsabilité signée par les tuteurs. Sleiman Karnib tient cependant à préciser que le document n'a certainement pas été envisagé à cause du risque que constitue la présence des soldats israéliens en face - «ils ne nous font pas peur du tout», dit-il -, mais parce que ce jeu peut faire mal ! "
«Le jeu du paint-ball consiste en plusieurs obstacles et une position stratégique israélienne qu'une équipe de joueurs est appelée à prendre d'assaut pour chasser l'équipe adverse», explique le guide, le sourire aux lèvres.
On a pensé aux plus petits détails, notamment aux treillis dont doivent se vêtir les joueurs, aux casques de protection qui sont remis aux participants après une décharge de responsabilité signée par les tuteurs. Sleiman Karnib tient cependant à préciser que le document n'a certainement pas été envisagé à cause du risque que constitue la présence des soldats israéliens en face - «ils ne nous font pas peur du tout», dit-il -, mais parce que ce jeu peut faire mal ! "
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