MM. Assad et Ahmadinejad ont réaffirmé publiquement leur volonté de renforcer l'axe Téhéran-Damas, selon les déclarations des deux présidents rapportées par le site de la présidence iranienne www.president.ir.M. Assad a estimé que "rien n'a changé dans le processus de paix palestinien, qui est uniquement destiné à assurer au président américain Barack Obama un soutien à l'intérieur des États-Unis", selon le site présidentiel iranien.
En écho, M. Ahmadinejad a réaffirmé que "la façade américaine s'est écroulée, révélant la nature du régime sioniste," et plaidé pour une "consolidation du front de la résistance" à Israël, incluant notamment l'Iran, la Syrie et le Hezbollah libanais."La Syrie est constamment menacée par les sionistes et leurs alliés, ce qui prouve son rôle dans le maintien de la sécurité dans la région", a souligné le président iranien dans un discours télévisé. "La Syrie, avec le Liban et la résistance palestinienne, est un exemple de courage", a-t-il déclaré en remettant une médaille [La plus haute distinction Iranienne] à M. Assad, ajoutant que les deux pays "accueilleront chaleureusement toute nation désirant le départ des troupes étrangères".
Le président Assad a de son côté souligné le "potentiel de développement" des relations irano-syriennes. "La signature d'accords dans les domaines économique, politique et de la sécurité bénéficiera à toute la région", a-t-il affirmé selon le site Internet de la présidence.
Les deux présidents devaient signer des accords libéralisant les échanges commerciaux irano-syriens et créant une banque commerciale commune, a indiqué la télévision d'État iranienne sans donner de détails.L'Iran est sous le coup de sanctions internationales, notamment commerciales et financières, pour sa politique nucléaire condamnée par plusieurs résolutions du conseil de sécurité de l'ONU.
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Avant de quitter Téhéran, M. Assad a été reçu par l'ayatollah Khamenei qui s'en est pris aux États-Unis. "L'Amérique est le principal détracteur de l'axe de la résistance", a-t-il dit selon le site Internet de la télévision d'État. "Les responsables américains déploient des efforts pour détruire cet axe mais ceux-ci sont voués à l'échec". M. Assad a dit à son interlocuteur que la Syrie et l'Iran étaient "dans la même tranchée" et avaient "les mêmes objectifs".Le président iranien, pourfendeur d'Israël et des Occidentaux, est attendu les 13 et 14 octobre au Liban où il se rend pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 2005.
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