Le communiqué rendu public par Farès Souhaid évoque notamment « les indices extrêmement graves apparus au cours des derniers jours, plus particulièrement les indices excessivement négatifs qu'ont reflété les mandats d'arrêt syriens à l'encontre de plusieurs journalistes et personnalités politiques, judiciaires et sécuritaires ». « Ces mandats d'arrêt, qui ont englobé l'un des fondateurs du secrétariat général et secrétaire général de la Gauche démocratique, Élias Atallah, s'inscrivent dans le cadre des démarches syriennes visant à abolir le tribunal international, souligne le communiqué. Ils constituent un défi aux sentiments des Libanais qui aspirent à la justice et à la stabilité, de même qu'ils représentent une atteinte flagrante à la souveraineté de l'État libanais.
Le secrétariat général a par ailleurs vivement stigmatisé les attaques diffamatoires lancées par le général Michel Aoun contre les Forces libanaises, soulignant que le chef du CPL « a fait preuve d'effronterie et a falsifié les faits en affirmant que les Forces libanaises se procurent des armes, alors que dans le même temps il défend le projet putschiste ».
En conclusion, M. Souhaid a souligné que « toutes les personnalités qui ont participé au printemps de Beyrouth (en 2005) sont aujourd'hui la cible d'une campagne d'intimidation et de menaces ».
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