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jeudi 5 janvier 2012

Détroit d'Ormuz : la partie en est à la phase finale

RFI 5/1/12
Rejoignant les sanctions mises en place par les États-Unis, l'Union européenne a trouvé un "accord de principe" pour imposer un embargo sur l'achat de pétrole iranien, si Téhéran ne s'engage pas coopérer avec la communauté internationale sur son programme nucléaire....


...Mais les répercussions d'un embargo sur l'achat de brut iranien resteront limitées. En 2010, l'Union européenne n'a acheté que 18 % du pétrole iranien vendu dans le monde. Pour réduire sa dépendance au marché européen, l'Iran s'est déjà tourné vers l'Asie et notamment vers la Chine, devenue son premier partenaire commercial et soutien traditionnel de l'Iran.

Radio Canada 28/12/11

Téhéran a menacé mardi de fermer le détroit d'Ormuz si les exportations iraniennes d'hydrocarbures faisaient l'objet de sanctions internationales.
Mohammad Reza Rahimi, premier vice-président de la République islamique, a clairement averti que son gouvernement passerait à l'acte en bloquant le détroit, essentiel pour les approvisionnements en pétrole, et que « plus une goutte ne passera le détroit d'Ormuz ».

Financial Times via le service de presse de l'ambassade de France en Grande Bretagne 5/1/12
"Se joignant aux États-Unis, le Royaume-Uni va lancer aujourd’hui une mise en garde à l’Iran contre toute tentative de fermeture du détroit d’Ormuz qui serait "illégale et vouée à l’échec". Alors que l’Union européenne semble avoir atteint un accord de principe sur une interdiction des importations de pétrole iranien, le ministre de la défense britannique, Philip Hammond, va déclarer que le Royaume-Uni pourrait selon le journal mettre au point une réponse militaire si Téhéran tente de fermer le détroit d’Ormuz en représailles contre des sanctions. Aux côtés des Américains, les chefs de l’armée britannique affirment accorder beaucoup d’attention aux menaces iraniennes et font remarquer la forte présence de la marine de Sa Majesté dans la région.
La Chine ne prendra pas de risques pour aider Téhéran selon Ma Xiaolin, conseiller sur les affaires du Moyen Orient et directeur d'une think tank sur l'économie. Pékin ne voudra pas irriter les USA et devenir trop dépendant d'une seule source de pétrole.

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