Caroline Glick
Pour la première fois depuis 1979 des navires de guerre iraniens ont pénètre en Méditerranée par le canal de Suez sans même avoir été inspectés ni par les américains ni par les égyptiens.
La chute de Moubarak est une victoire majeure pour les frères musulmans et pour leur spin-off le Hamas.
Le contrôle du Sinaï est perdu pour l’Égypte, la junte militaire n'a pas réussi à y rétablir l'ordre.
La frontière avec la bande de Gaza était fermée par Moubarak , pas par gentillesse pour Israël mais pour protéger son propre régime des frères musulmans alliés au Hamas.
Sur le front diplomatique l'Autorité Palestinienne est en train de rompre son alliance avec les USA.
Mahmoud Abbas se rend compte que la puissance américaine est sur le déclin et qu'il a besoin du Hamas pour survivre. Le prix à payer pour un accord avec le Hamas est un changement d'alliance et l'acceptation du règne de la branche palestinienne des frères musulmans à Gaza.
Pour la première fois depuis 2007 Abbas accepte donc le pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza à condition que les élections puissent s'y tenir dans quelques mois.
Le changement d'alliance est en cours: Abbas a maintenu la résolution à l'ONU condamnant Israël dans des termes qui obligent les USA à opposer leur veto, veto qui a servi de prétexte au Fatah pour organiser une journée de la rage contre les USA. Abbas a déclaré un boycott des journalistes et diplomates américains appelle au boycott des produits américains.
Son premier ministre Fayyad a quant à lui menacé de refuser l'aide américaine si elle est sous conditions politiques. En fait l'unique condition est que cet argent n'arrive pas dans les poches du Hamas;
L'Autorité Palestinienne est le plus grand récipiendaire d'aide au monde.
L'aide mondiale à l'Autorité palestinienne était de 1,8 milliards de dollars en 2010 dont 550millions de la part des USA plus 268 Millions des USA par le biais de la contribution à l'UNRWA, l'agence de l'ONU dédiée exclusivement aux palestiniens; sans l'argent américain l'Autorité Palestinienne ne pourrait survivre. Il s'agit d'un bluff que le congrès américain devrait saisir, mais il ne le fera pas. Les palestiniens ont correctement estimé que l'occident ne les laissera pas tomber quoi qu'ils disent ou fassent car l’électorat européen le veut et que les leaders américains ont besoin des bonnes relations avec l'europe et avec la gauche américaine.
C'est Israël qui devrait envisager d’arrêter de recevoir de l'aide militaire: 75% des 3 milliards de dollars annuels doivent être dépensés aux USA ce qui empêche Israël d'acheter moins cher ailleurs et nuit à l'industrie militaire Israélienne. Cette aide empoisonne les relations entre responsables politiques. Israël n'a pas besoin d'aide économique.De plus l'aide américaine à la Jordanie et à l'Egypte est indexée sur l'aide consentie à Israël ce qui conduit à une surenchère pour maintenir l'avantage.
Les USA ont oublié que leur meilleur atout dans la région est un Israël fort.
Moyen Orien, Islam, Islamisme, Monde Arabe, Israël, actualité, histoire, analyse
Rechercher dans ce blog
lundi 28 février 2011
Egypte: la constitution reste quasi inchangée: le coran reste la source de la loi.
RFI :
Le président est élu au suffrage universel pour un mandat de quatre ans, renouvelable une seule fois. Il doit nommer un vice-président dans les soixante jours. Auparavant les mandats étaient de six ans et le raïs pouvait être réélu ad vitam aeternam.
Les conditions de candidature ont aussi été simplifiées. Le candidat doit obtenir le soutien de 30 députés et sénateurs ainsi que d’au moins 30 000 électeurs dans 15 provinces.
Avec la dissolution du Parlement et du Sénat, les 30 000 signatures suffiront.
Les élections et référendum seront totalement supervisés par la magistrature, de l’enregistrement électoral à l’annonce des résultats. La Haute Cour constitutionnelle est chargée de statuer sur la validité des élections législatives en cas de litige.
La loi de l’Etat d’urgence n’est pas abrogée mais limitée. Elle peut être promulguée par le président mais elle doit être soumise au Parlement dans un délai d’une semaine. Sa durée n’est plus que de six mois et elle ne peut être renouvelée qu’après référendum.
Le texte intégral de la constitution est ici, notamment l'article 2 qui stipule que " L'Islam est la religion de l'Etat dont la langue officielle est l'arabe; les principes de la loi islamique constituent la source principale de législation. "
Le président est élu au suffrage universel pour un mandat de quatre ans, renouvelable une seule fois. Il doit nommer un vice-président dans les soixante jours. Auparavant les mandats étaient de six ans et le raïs pouvait être réélu ad vitam aeternam.
Les conditions de candidature ont aussi été simplifiées. Le candidat doit obtenir le soutien de 30 députés et sénateurs ainsi que d’au moins 30 000 électeurs dans 15 provinces.
Avec la dissolution du Parlement et du Sénat, les 30 000 signatures suffiront.
Les élections et référendum seront totalement supervisés par la magistrature, de l’enregistrement électoral à l’annonce des résultats. La Haute Cour constitutionnelle est chargée de statuer sur la validité des élections législatives en cas de litige.
La loi de l’Etat d’urgence n’est pas abrogée mais limitée. Elle peut être promulguée par le président mais elle doit être soumise au Parlement dans un délai d’une semaine. Sa durée n’est plus que de six mois et elle ne peut être renouvelée qu’après référendum.
Le texte intégral de la constitution est ici, notamment l'article 2 qui stipule que " L'Islam est la religion de l'Etat dont la langue officielle est l'arabe; les principes de la loi islamique constituent la source principale de législation. "
Zenga zenga : ruelle, ruelle; clip humoristique avec Kadhafi par Noy Alooche
Kadhafi demandant de se saisir de la Libye et de al nettoyer maison par maison...ruelle par ruelle (zenga zenga) etc:
2 X pouce -2 X Maison - 2 X Abri - 2 X Ruelle - 2 X un. 2 X en avant! 2 X la révolution -
J'ai des millions de gens qui me soutiennent, je demande au peuple Saharaoui de s'emparer- de désert en désert, ils s'emparent, on ne peut pas les en empêcher - dépêchez vous, dépêchez vous - Il est temps de travailler, il est temps de s'emparer, il est temps de gagner , pas de retour en arrière...
"Tous droits réservés" à Kadhafi
dimanche 27 février 2011
Gaza: le directeur de l'hôpital anglican cible d'un attentat anti-chrétien
AFP (Romandie)
GAZA (Territoires palestiniens) - Le directeur de l'hôpital anglican de Gaza, le chirurgien Maher (BIEN Maher) Ayyad, a affirmé dimanche qu'il avait été la cible d'un attentat à la bombe anti-chrétien vendredi, attaque qui n'a pas fait de victime.
"Vendredi soir, des inconnus ont jeté sur ma maison une grenade de fabrication artisanale qui a légèrement endommagé mon garage", a déclaré à l'AFP M. Ayyad, un chrétien de 55 ans, après avoir porté plainte.
Il a précisé avoir reçu le même soir un coup de téléphone anonyme le menaçant "d'une action beaucoup plus grave s'il ne cessait pas sur le champ" de soit-disant "activités missionnaires".
La communauté chrétienne de la bande de Gaza --quelque 2.500 personnes, en majorité orthodoxes, sur 1,5 million habitants-- a été la cible ces dernières années de plusieurs agressions. Ces attaques ont été condamnées par le mouvement islamiste Hamas au pouvoir à Gaza depuis juin 2007.
En mai 2008, un engin avait explosé devant l'entrée de l'école chrétienne du couvent catholique des Soeurs du rosaire à Gaza, causant de légers dommages.
En février de la même année, un centre de l'Association de jeunesse chrétienne (YMCA) à Gaza avait été sérieusement endommagé par l'explosion de charges placées dans le bâtiment par des hommes masqués.
La communauté chrétienne avait été particulièrement émue par l'assassinat en octobre 2007 par des inconnus d'une de ses figures, Rami Ayyad, responsable de la seule librairie chrétienne du territoire palestinien.
GAZA (Territoires palestiniens) - Le directeur de l'hôpital anglican de Gaza, le chirurgien Maher (BIEN Maher) Ayyad, a affirmé dimanche qu'il avait été la cible d'un attentat à la bombe anti-chrétien vendredi, attaque qui n'a pas fait de victime.
"Vendredi soir, des inconnus ont jeté sur ma maison une grenade de fabrication artisanale qui a légèrement endommagé mon garage", a déclaré à l'AFP M. Ayyad, un chrétien de 55 ans, après avoir porté plainte.
Il a précisé avoir reçu le même soir un coup de téléphone anonyme le menaçant "d'une action beaucoup plus grave s'il ne cessait pas sur le champ" de soit-disant "activités missionnaires".
La communauté chrétienne de la bande de Gaza --quelque 2.500 personnes, en majorité orthodoxes, sur 1,5 million habitants-- a été la cible ces dernières années de plusieurs agressions. Ces attaques ont été condamnées par le mouvement islamiste Hamas au pouvoir à Gaza depuis juin 2007.
En mai 2008, un engin avait explosé devant l'entrée de l'école chrétienne du couvent catholique des Soeurs du rosaire à Gaza, causant de légers dommages.
En février de la même année, un centre de l'Association de jeunesse chrétienne (YMCA) à Gaza avait été sérieusement endommagé par l'explosion de charges placées dans le bâtiment par des hommes masqués.
La communauté chrétienne avait été particulièrement émue par l'assassinat en octobre 2007 par des inconnus d'une de ses figures, Rami Ayyad, responsable de la seule librairie chrétienne du territoire palestinien.
Tunisie , Sommes-nous sur la route vers la démocratie ?
Nawaat Fehmi Thkil extraits:
Pour les élections, voyez-vous un début d’idée sur la façon de réformer le code électoral ? Voyez-vous un début de débat sur la façon d’organiser notre véritable première campagne électorale ? Voyez-vous un début de débat sur les règles d’éligibilité ? Voyez-vous des partis parler? Voyez-vous les opposants d’hier, surtout ceux qui ont été légitimé par la persécution du régime, dans vos médias ? Voyez-vous les militants de droits de l’homme qui ont une véritable légitimé s’exprimer? Voyez-vous des nouveaux journalistes ? Voyez-vous de nouveaux médias ? A part de la cacophonie, que voyez vous ?
Et maintenant que j’y pense, je veux savoir qui a arrêté LARBI NASRA. De quel droit arrête t on un président de chaine et coupe t-on la diffusion ? N’étais ce pas une mise au pas ?
Quelles traces d’élections voyez-vous par votre fenêtre ? Qu’avons-nous fait de notre liberté d’expression ?
Sur l’autre volet, celui du nettoyage de ce qui reste de la dictature, que voyons-nous ? Qui a-t-on arrêté, accusé, ou vu ses biens saisis à part une fraction de la famille au premier degré de Ben Ali et sa femme ? Ou sont tous les autres ? Au pire en résidence surveillé, dans leurs maisons, dans leurs salons, libre de discuter, probablement du beau temps, comme bon leur semble avec qui ils veulent.
De temps en temps on nous jette un nom comme on lâche du lest pour maintenir une montgolfière en l’air. Mais objectivement, côté nettoyage, nos poubelles sont quasiment vides.
Quelles traces de nettoyage politique et de lutte contre la corruption voyez-vous par votre fenêtre ?
Cher lecteur, je ne sais pas ce que tu vois mais, en ce qui me concerne, je ne vois aucun indice me permettant de croire qu’on est sur la bonne route. Je ne reconnais rien dans le paysage de cette route qu’on est entrain d’emprunter qui me fasse penser qu’on va la où on devrait.
Il est temps de regarder plus sérieusement le conducteur. Qui voyons-nous ?
Je vois un gouvernement composé essentiellement de technocrates. Des gens apparemment rassurants, qui sont là pour rassurer et qui le font de moins en moins bien. Il est vrai que l’analyse de leurs CV ne montre rien de particulièrement inquiétant. Mais au fond, quel est leur pouvoir politique ? A part gérer les affaires courantes que peuvent – t- ils faire concernant notre petit problème ? On t ils le pouvoir de nous conduire sur le chemin qu’on a demandé ? Le Gouvernement est il complice ou simplement manipulé dans cette erreur de chemin? Des gens aussi intelligents ?
Je ne sais rien sur qui manipule qui, qui contrôle qui, qui conduit réellement, où il veut nous conduire et qu’elle est sa stratégie mais je sais que qu’on n’est pas sur le bon chemin et mon niveau de connerie ne m’empêche pas de constater que je suis entrain de me faire avoir.
Je sais peu de choses mais je commence toutefois à avoir quelques certitudes. Le pouvoir est à prendre et ils sont plusieurs à s’être engagés dans la bataille. Aucun de ceux qui y sont n’appelle à prendre la bonne route, celle où je pourrais y reconnaitre quelques éléments du paysage que je m’attends à voir.
Je veux voir des partis, des programmes politiques, des vrais opposants, des militants des droits de l’homme, de nouveaux journalistes. Je veux voir ceux qui ont milité contre Ben Ali avant le 14 janvier. Même si je ne vote pas pour eux leur présence me rassure. Je veux voir une campagne électorale. Je veux voir des politiques qui se massacrent les uns les autres avec des idées, à la loyale, sur notre avenir et notre futur. Je veux qu’on me dise qui va, peut, où ne peut pas se présenter. Je veux voir mes amis s’engager en politique. Je veux qu’on arrête de m’endormir avec mon courage, ma souffrance et ma clairvoyance de citoyen. Je ne veux plus entendre ces gens qui parlent en mon nom et au nom du peuple. Je veux qu’ils parlent en leur nom et au nom de leur parti. Les autres, experts, analystes et badauds, je veux les voir fermer leurs gueules, les voir écrire dans les journaux et sur internet et ne plus monopoliser le devant de la scène.
Tant que je ne verrais pas tout ça, alors je saurais qu’on est entrain de nous balader que l’on n’est pas sur la route de la démocratie.
Je veux voter et dégager le passé et sa clique une bonne fois pour toutes, le plus vite possible.
Un simple décret sur l’éligibilité, l’ouverture des campagnes, des urnes et des élections. C’est tout ce qu’il me faut.
Lors de son allocation, le premier ministre a avoué être un neuneu en manipulations, pointé la presse et des forces mystérieuses.
Pour les élections, voyez-vous un début d’idée sur la façon de réformer le code électoral ? Voyez-vous un début de débat sur la façon d’organiser notre véritable première campagne électorale ? Voyez-vous un début de débat sur les règles d’éligibilité ? Voyez-vous des partis parler? Voyez-vous les opposants d’hier, surtout ceux qui ont été légitimé par la persécution du régime, dans vos médias ? Voyez-vous les militants de droits de l’homme qui ont une véritable légitimé s’exprimer? Voyez-vous des nouveaux journalistes ? Voyez-vous de nouveaux médias ? A part de la cacophonie, que voyez vous ?
Et maintenant que j’y pense, je veux savoir qui a arrêté LARBI NASRA. De quel droit arrête t on un président de chaine et coupe t-on la diffusion ? N’étais ce pas une mise au pas ?
Quelles traces d’élections voyez-vous par votre fenêtre ? Qu’avons-nous fait de notre liberté d’expression ?
Sur l’autre volet, celui du nettoyage de ce qui reste de la dictature, que voyons-nous ? Qui a-t-on arrêté, accusé, ou vu ses biens saisis à part une fraction de la famille au premier degré de Ben Ali et sa femme ? Ou sont tous les autres ? Au pire en résidence surveillé, dans leurs maisons, dans leurs salons, libre de discuter, probablement du beau temps, comme bon leur semble avec qui ils veulent.
De temps en temps on nous jette un nom comme on lâche du lest pour maintenir une montgolfière en l’air. Mais objectivement, côté nettoyage, nos poubelles sont quasiment vides.
Quelles traces de nettoyage politique et de lutte contre la corruption voyez-vous par votre fenêtre ?
Cher lecteur, je ne sais pas ce que tu vois mais, en ce qui me concerne, je ne vois aucun indice me permettant de croire qu’on est sur la bonne route. Je ne reconnais rien dans le paysage de cette route qu’on est entrain d’emprunter qui me fasse penser qu’on va la où on devrait.
Il est temps de regarder plus sérieusement le conducteur. Qui voyons-nous ?
Je vois un gouvernement composé essentiellement de technocrates. Des gens apparemment rassurants, qui sont là pour rassurer et qui le font de moins en moins bien. Il est vrai que l’analyse de leurs CV ne montre rien de particulièrement inquiétant. Mais au fond, quel est leur pouvoir politique ? A part gérer les affaires courantes que peuvent – t- ils faire concernant notre petit problème ? On t ils le pouvoir de nous conduire sur le chemin qu’on a demandé ? Le Gouvernement est il complice ou simplement manipulé dans cette erreur de chemin? Des gens aussi intelligents ?
Je ne sais rien sur qui manipule qui, qui contrôle qui, qui conduit réellement, où il veut nous conduire et qu’elle est sa stratégie mais je sais que qu’on n’est pas sur le bon chemin et mon niveau de connerie ne m’empêche pas de constater que je suis entrain de me faire avoir.
Je sais peu de choses mais je commence toutefois à avoir quelques certitudes. Le pouvoir est à prendre et ils sont plusieurs à s’être engagés dans la bataille. Aucun de ceux qui y sont n’appelle à prendre la bonne route, celle où je pourrais y reconnaitre quelques éléments du paysage que je m’attends à voir.
Je veux voir des partis, des programmes politiques, des vrais opposants, des militants des droits de l’homme, de nouveaux journalistes. Je veux voir ceux qui ont milité contre Ben Ali avant le 14 janvier. Même si je ne vote pas pour eux leur présence me rassure. Je veux voir une campagne électorale. Je veux voir des politiques qui se massacrent les uns les autres avec des idées, à la loyale, sur notre avenir et notre futur. Je veux qu’on me dise qui va, peut, où ne peut pas se présenter. Je veux voir mes amis s’engager en politique. Je veux qu’on arrête de m’endormir avec mon courage, ma souffrance et ma clairvoyance de citoyen. Je ne veux plus entendre ces gens qui parlent en mon nom et au nom du peuple. Je veux qu’ils parlent en leur nom et au nom de leur parti. Les autres, experts, analystes et badauds, je veux les voir fermer leurs gueules, les voir écrire dans les journaux et sur internet et ne plus monopoliser le devant de la scène.
Tant que je ne verrais pas tout ça, alors je saurais qu’on est entrain de nous balader que l’on n’est pas sur la route de la démocratie.
Je veux voter et dégager le passé et sa clique une bonne fois pour toutes, le plus vite possible.
Un simple décret sur l’éligibilité, l’ouverture des campagnes, des urnes et des élections. C’est tout ce qu’il me faut.
Lors de son allocation, le premier ministre a avoué être un neuneu en manipulations, pointé la presse et des forces mystérieuses.
Ishmael Khaldi, Bedouin, Vice Consul d’Israël: Je suis fier de mon pays!
Ishmael Khaldi, Bedouin, Vice Consul d’Israël à San Francisco
[mise à jour du 18/11/2011 :(une biographie est dans Haaretz)
Voici son éditorial paru dans le San Francisco Chronicle le 4/3/2009)
sous le titre "Lost in the blur of slogans" ] :
Je suis fier d'Israël - ainsi que de nombreux autres Israéliens non-juifs, tels que les Druzes, les Bahai, les bédouins, les chrétiens et les musulmans, qui vivent dans l'une des sociétés les plus culturellement diversifiée et dans la seule véritable démocratie du Moyen-Orient.
Comme l'Amérique, la société israélienne est loin d'être parfaite, mais elle nous traite honnêtement. Quelque soit l'aspect que vous choisirez - l'accès à l'éducation, le développement économique, les femmes et les droits des homosexuels, la liberté d'expression et de réunion, la représentation législative - les minorités Israël sont beaucoup mieux traitées que dans tout autre pays au Moyen-Orient
Donc, je voudrais partager ce qui suit avec les organisateurs de la "semaine de l'apartheid israélien" (aux USA) , pour ceux d'entre eux qui sont ouverts au dialogue et qui ne sont pas aveuglés par une idéologie de la haine:
Vous faites partie du problème, vous ne faites pas partie de la solution: Si vous êtes vraiment idéalistes et désireux d'un monde meilleur, arrêtez la fausse rhétorique. Nous avons besoin de réunir les gens modérés de bonne foi pour aider à trouver le chemin pour soulager les souffrances humaines des deux côtés du conflit Israëlo-Palestinien. La calomnie et les fausses étiquettes sont une impasse injuste qui ne nous mène nulle part.
Vous refusez à Israël le droit fondamental de toute société, celui de se défendre: Vous condamnez Israël pour la construction d'une barrière de sécurité qui protège ses citoyens contre les attentats-suicide et pour la destruction de bâtiments à partir desquels des missiles sont lancés sur Israël - mais vous n'avez jamais proposé une alternative. N'êtes-vous pas vous-même en train de pratiquer une forme profonde de racisme en refusant à toute une société le droit de se défendre?
Votre critique est volontairement hypocrite: Est ce que les citoyens arabes d'Israël souffrent d'une dsicrimination? Oui.
Est ce que les Afro-Américains qui sont à 10 minutes du campus de Berkeley souffrent d'une discrimination? - Oui .
Alors faut-il lancer une Semaine contre l'apartheid à Berkeley , ou devrions-nous chercher des moyens concrets pour améliorer notre société et de rendre les opportunités plus equitables pour tous.
Vous trahissez et les Musulmans et les Juifs modérés qui travaillent à la paix: Votre radicalisme sape les forces de paix en Israël et dans les territoires palestiniens. Nous travaillons dur pour progresser vers un accord de paix qui reconnaît les droits légitimes d'Israël et ceux du peuple palestinien, et vous êtes en train de détruire notre travail en vilipendant à tort un des deux côtés.
Pour les organisateurs de "la Semaine contre l'apartheid israélien", je voudrais dire:
Si Israël était un Etat d'apartheid, je n'aurais pas été nommé ici, pas plus que je n'aurais choisi de prendre sur moi cette tâche. Il ya beaucoup d'Arabes, à la fois en Israël et dans les territoires palestiniens qui ont beaucoup de courage et qui font le chemin de la paix. Vous devriez être debout avec nous, plutôt que contre nous.
[mise à jour du 18/11/2011 :(une biographie est dans Haaretz)
Voici son éditorial paru dans le San Francisco Chronicle le 4/3/2009)
sous le titre "Lost in the blur of slogans" ] :
Je suis fier d'Israël - ainsi que de nombreux autres Israéliens non-juifs, tels que les Druzes, les Bahai, les bédouins, les chrétiens et les musulmans, qui vivent dans l'une des sociétés les plus culturellement diversifiée et dans la seule véritable démocratie du Moyen-Orient.
Comme l'Amérique, la société israélienne est loin d'être parfaite, mais elle nous traite honnêtement. Quelque soit l'aspect que vous choisirez - l'accès à l'éducation, le développement économique, les femmes et les droits des homosexuels, la liberté d'expression et de réunion, la représentation législative - les minorités Israël sont beaucoup mieux traitées que dans tout autre pays au Moyen-Orient
Donc, je voudrais partager ce qui suit avec les organisateurs de la "semaine de l'apartheid israélien" (aux USA) , pour ceux d'entre eux qui sont ouverts au dialogue et qui ne sont pas aveuglés par une idéologie de la haine:
Vous faites partie du problème, vous ne faites pas partie de la solution: Si vous êtes vraiment idéalistes et désireux d'un monde meilleur, arrêtez la fausse rhétorique. Nous avons besoin de réunir les gens modérés de bonne foi pour aider à trouver le chemin pour soulager les souffrances humaines des deux côtés du conflit Israëlo-Palestinien. La calomnie et les fausses étiquettes sont une impasse injuste qui ne nous mène nulle part.
Vous refusez à Israël le droit fondamental de toute société, celui de se défendre: Vous condamnez Israël pour la construction d'une barrière de sécurité qui protège ses citoyens contre les attentats-suicide et pour la destruction de bâtiments à partir desquels des missiles sont lancés sur Israël - mais vous n'avez jamais proposé une alternative. N'êtes-vous pas vous-même en train de pratiquer une forme profonde de racisme en refusant à toute une société le droit de se défendre?
Votre critique est volontairement hypocrite: Est ce que les citoyens arabes d'Israël souffrent d'une dsicrimination? Oui.
Est ce que les Afro-Américains qui sont à 10 minutes du campus de Berkeley souffrent d'une discrimination? - Oui .
Alors faut-il lancer une Semaine contre l'apartheid à Berkeley , ou devrions-nous chercher des moyens concrets pour améliorer notre société et de rendre les opportunités plus equitables pour tous.
Vous trahissez et les Musulmans et les Juifs modérés qui travaillent à la paix: Votre radicalisme sape les forces de paix en Israël et dans les territoires palestiniens. Nous travaillons dur pour progresser vers un accord de paix qui reconnaît les droits légitimes d'Israël et ceux du peuple palestinien, et vous êtes en train de détruire notre travail en vilipendant à tort un des deux côtés.
Pour les organisateurs de "la Semaine contre l'apartheid israélien", je voudrais dire:
Si Israël était un Etat d'apartheid, je n'aurais pas été nommé ici, pas plus que je n'aurais choisi de prendre sur moi cette tâche. Il ya beaucoup d'Arabes, à la fois en Israël et dans les territoires palestiniens qui ont beaucoup de courage et qui font le chemin de la paix. Vous devriez être debout avec nous, plutôt que contre nous.
samedi 26 février 2011
Quand les musulmans veulent diaboliser quelqu'un...ils l'accusent d'être Juif!
Dernière révélation : la grand mère maternelle de Kadhafi était juive , donc il est juif lui aussi! MAAN
Au moment des élections "volées " en Iran la rumeur avait aussi enflée : Ahmadinejab est issu d'une famille de juifs! Le Point
Tout ça pour illustrer que l'antisémitisme, la judéophobie est si courante dans le monde arabe que les démagogues trouvent que c'est le meilleur moyen d'unir les gens contre quelqu'un.
Voici des manifestations populaires de l’antisémitisme ordinaire de la "rue arabe":
kadhafi
http://www.2space.net/news/article/338347-1298301602/
Au moment des élections "volées " en Iran la rumeur avait aussi enflée : Ahmadinejab est issu d'une famille de juifs! Le Point
Tout ça pour illustrer que l'antisémitisme, la judéophobie est si courante dans le monde arabe que les démagogues trouvent que c'est le meilleur moyen d'unir les gens contre quelqu'un.
Voici des manifestations populaires de l’antisémitisme ordinaire de la "rue arabe":
AP Effigie représentant Mouammar Kadhafi
Une effigie représentant Mouammar Kadhafi, marquée par une étoile de David sur son front, suspendu à un mât à Benghazi, en Libye le mercredi 23 février 2011.kadhafi
http://www.2space.net/news/article/338347-1298301602/
Pourquoi la Syrie n'a pas encore bougé?
Nouvel Observateur Ignace Leverrier, ancien diplomate, chercheur arabisant, s'interroge sur l'état du pays.
extraits:
Comme leurs amis syriens, ceux qui connaissent la Syrie pour y avoir vécu restent atterrés par les explications fournies par certains universitaires et hommes politiques français à la nouvelle démonstration de "l'exception syrienne". Selon eux, Tunisiens, Egyptiens et Libyens... avaient toutes les raisons du monde de se rebeller contre leurs dirigeants, autoritaires et corrompus. En revanche, en Syrie, la population ne bouge pas car, si des reproches peuvent être formulés à la gouvernance de Bachar Al Assad, les Syriens adhèrent à sa politique nationaliste de "résistance et obstruction" aux projets impérialistes.
Il est exact que les Syriens et leur président s'accordent sur ces thèmes. Mais ils sont loin d'y mettre le même contenu...le premier danger pour le régime syrien ne provient plus de l'extérieur mais de l'intérieur. Il ne s'agit plus d'Israël, mais de la population syrienne.
Depuis l'arrivée de Bachar Al Assad au pouvoir, les conditions économiques et sociales se sont dégradées pour une majorité de Syriens. Certes, le train des réformes économiques a démarré. Mais la locomotive n'a entraîné derrière elle que le wagon de tête, réservé aux hommes d'affaires issus de la bourgeoisie traditionnelle, à la nouvelle bourgeoisie enrichie grâce au secteur public, aux officiers de l'armée et des services de sécurité, et à ceux qui, de tous bords, ont accepté de se mettre à la remorque de la famille présidentielle pour le meilleur et pour le pire. Quant aux autres wagons, ceux des travailleurs, paysans, artisans, petits commerçants, métiers indépendants et fonctionnaires, voire entrepreneurs attachés à leur indépendance et au respect d'une certaine éthique dans les affaires, ils sont restés en gare. Bénéfique pour quelques uns, l'ouverture économique s'est traduite pour la majorité par un chômage accru, une paupérisation généralisée, des déplacements de population, le développement de la criminalité, un désir d'émigration croissant.
Depuis l'arrivée de Bachar Al Assad au pouvoir, la corruption, qui pèse en premier lieu sur la masse de la population, soumise aux extorsions quotidiennes des fonctionnaires et des policiers, a cru de façon exponentielle. Ce qui était un travers de l'administration civile et militaire et du monde des affaires sous Hafez Al Assad est devenu, sous son héritier, un véritable système. Sa structure pyramidale interdit qu'il soit porté remède à ce phénomène sans s'attaquer aux membres de la famille présidentielle qui en sont les organisateurs et les premiers bénéficiaires.
Le "Printemps de Damas" a été interrompu avant d'avoir porté ses fruits. Les "Comités de Relance de la Société Civile" ont été dissous. Les forums de débat citoyen ouvert à la fin de l'an 2000 ont été fermés. Des députés, universitaires, journalistes, syndicalistes, médecins, avocats et hommes d'affaires à l'origine de ces initiatives ont été emprisonnés. Lancée en octobre 2005, une " Déclaration de Damas pour le Changement Démocratique en Syrie" a connu un sort identique.
Depuis l'arrivée de Bachar Al Assad au pouvoir, les Droits de l'Homme n'ont connu en Syrie qu'une amélioration de façade. Moins sauvage que du temps de son père, la torture y reste une pratique ordinaire et les cas de décès en détention ne sont pas rares. Les militants démocrates, les seuls dont les Etats occidentaux se préoccupent, sont traités avec une certaine retenue. Mais les "islamistes" , jihadistes ou salafistes, tous assimilés à des terroristes, subissent aujourd'hui, dans l'indifférence générale de ces mêmes Etats, les traitements inhumains et dégradants qui étaient jadis l'apanage des Frères Musulmans. Les Kurdes, surtout lorsqu'ils sont convaincus de sympathie avec le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) d'Abdallah Ocalan, sont victimes des mêmes agissements. Les uns et les autres continuent d'être arrêtés hors de tout cadre juridique, par des services de renseignements qui estiment n'avoir besoin de l'ordre de personne pour intervenir. Au lieu de restreindre ces comportements, Bachar Al Assad les a encouragés en promulguant, le 30 septembre 2008, un décret législatif qui assure l'immunité devant la justice à un nombre accru d'agents de ces mêmes services, qui auraient, sous la torture, provoqué la mort de leurs victimes.
Répondant, le 31 janvier, aux questions du "Wall Street Journal ", Bachar Al Assad a affirmé qu'il voulait réformer, mais que "sa population n'était pas mûre pour la démocratie " !
== Le régime syrien n'est laïc que pour autant que la laïcité sert ses intérêts ==. Lorsque ceux-ci lui dictent de pactiser avec des "islamistes", pour contrecarrer les projets des Américains dans la région, entretenir l'instabilité au Liban ou démontrer à l'Occident que la Syrie est, elle aussi, la cible du terrorisme, il n'hésite jamais à le faire.
ni les chrétiens, ni les druzes, ni les ismaéliens ne se font d'illusion. Réduits à la portion congrue dans la répartition des postes de décision à la tête du régime, très largement monopolisés par des sunnites ayant fait allégeance, pour le "pouvoir apparent", et par des alaouites appartenant au clan présidentiel, pour le "pouvoir réel ", ils savent depuis longtemps que ce n'est pas pour les protéger, mais pour se protéger, que Bachar Al Assad s'efforce de les regrouper autour de lui.l
Pourquoi, dans ces conditions, les Syriens n'ont-ils pas (encore) bougé ?
== D'abord parce qu'ils ont peur==. Comment pourraient-ils oublier la barbarie manifestée de sang froid par le régime lors de la répression du soulèvement du début des années 1980 ? Ses victimes se comptent par dizaines de milliers, auxquels s'ajoutent quelque 17 000 à 18 000 hommes et jeunes gens, enlevés chez eux par les moukhabarat, dont les familles demeurent jusqu'à aujourd'hui sans nouvelle. Depuis ces événements, des centaines de milliers de Syriens réfugiés à l'étranger n'ont pas été autorisés à rentrer dans leur pays, et les appels à une réconciliation nationale se sont heurtés à un silence aussi absolu que méprisant du régime de Hafez, puis de Bachar Al Assad. Plus près de nous, comment les Syriens ne seraient-ils pas inquiets quand, deux ans et demi après la mutinerie de la prison militaire de Sadnaya, réprimée dans le sang au milieu du mois de juillet 2008 alors que Bachar Al Assad était reçu à Paris, aucun bilan de la reprise en main n'a encore été donné et que des centaines de familles continuent d'ignorer tout de ceux dont elles attendent des nouvelles ou la remise en liberté ?
== L'immobilisme de la Syrie s'explique aussi par la division de sa population en une multitude de communautés ethniques et confessionnelles ==. Leur entente et leur compréhension mutuelle ne sont que de façade. En réalité, les chrétiens ont peur des sunnites. Les sunnites détestent les alaouites. Les alaouites se méfient des sunnites et méprisent les druzes et les ismaéliens... Au niveau ethnique, la situation est identique. Les arabes suspectent tous les kurdes d'être animés d'intentions séparatistes. Les kurdes considèrent que les arabes, par sentiment nationaliste, ne se rangeront jamais à leur côté. Tout le monde s'observe donc, et personne n'est disposé à s'exposer le premier en se portant en tête d'un mouvement quelconque qui permettrait aux autres de tirer les marrons du feu.
== Réservant les visas aux journalistes « amis », la Syrie reste un trou noir de notre information ==.
Les Syriens n'étant pas en mesure de se mobiliser, et le président Bachar Al Assad n'ayant pas l'intention de mettre en œuvre des réformes politiques que son entourage et les profiteurs du statu quo se refusent eux aussi à envisager, comment la situation pourrait-elle évoluer ?
Un fait divers à Damas, le 17 février, pourrait le préfigurer. Suite au passage à tabac, par des agents de la circulation, d'un jeune homme tenant boutique dans la vieille ville, plusieurs centaines de commerçants sont intervenus pour prendre à partie les policiers qu'ils ont mis en fuite. Ils ont alors occupé l'ensemble du quartier, réclamant que les policiers soient traduits en justice et exigeant, au cri de " le peuple syrien ne se laissera pas humilier", la présence du ministre de l'Intérieur.
C'est un événement de ce type, une explosion de colère spontanée provoquée par "l'humiliation de trop", qui pourrait, comme en Tunisie, mettre le feu aux poudres. Compte-tenu de l'ampleur des mécontentements et des désirs de vengeance de la population, et de la terreur de la tête du régime de perdre la vie avec le contrôle de la situation, une explosion sociale a toutes les chances de prendre, en Syrie, une tournure aussi dramatique qu'en Libye.
extraits:
Comme leurs amis syriens, ceux qui connaissent la Syrie pour y avoir vécu restent atterrés par les explications fournies par certains universitaires et hommes politiques français à la nouvelle démonstration de "l'exception syrienne". Selon eux, Tunisiens, Egyptiens et Libyens... avaient toutes les raisons du monde de se rebeller contre leurs dirigeants, autoritaires et corrompus. En revanche, en Syrie, la population ne bouge pas car, si des reproches peuvent être formulés à la gouvernance de Bachar Al Assad, les Syriens adhèrent à sa politique nationaliste de "résistance et obstruction" aux projets impérialistes.
Il est exact que les Syriens et leur président s'accordent sur ces thèmes. Mais ils sont loin d'y mettre le même contenu...le premier danger pour le régime syrien ne provient plus de l'extérieur mais de l'intérieur. Il ne s'agit plus d'Israël, mais de la population syrienne.
Depuis l'arrivée de Bachar Al Assad au pouvoir, les conditions économiques et sociales se sont dégradées pour une majorité de Syriens. Certes, le train des réformes économiques a démarré. Mais la locomotive n'a entraîné derrière elle que le wagon de tête, réservé aux hommes d'affaires issus de la bourgeoisie traditionnelle, à la nouvelle bourgeoisie enrichie grâce au secteur public, aux officiers de l'armée et des services de sécurité, et à ceux qui, de tous bords, ont accepté de se mettre à la remorque de la famille présidentielle pour le meilleur et pour le pire. Quant aux autres wagons, ceux des travailleurs, paysans, artisans, petits commerçants, métiers indépendants et fonctionnaires, voire entrepreneurs attachés à leur indépendance et au respect d'une certaine éthique dans les affaires, ils sont restés en gare. Bénéfique pour quelques uns, l'ouverture économique s'est traduite pour la majorité par un chômage accru, une paupérisation généralisée, des déplacements de population, le développement de la criminalité, un désir d'émigration croissant.
Depuis l'arrivée de Bachar Al Assad au pouvoir, la corruption, qui pèse en premier lieu sur la masse de la population, soumise aux extorsions quotidiennes des fonctionnaires et des policiers, a cru de façon exponentielle. Ce qui était un travers de l'administration civile et militaire et du monde des affaires sous Hafez Al Assad est devenu, sous son héritier, un véritable système. Sa structure pyramidale interdit qu'il soit porté remède à ce phénomène sans s'attaquer aux membres de la famille présidentielle qui en sont les organisateurs et les premiers bénéficiaires.
Le "Printemps de Damas" a été interrompu avant d'avoir porté ses fruits. Les "Comités de Relance de la Société Civile" ont été dissous. Les forums de débat citoyen ouvert à la fin de l'an 2000 ont été fermés. Des députés, universitaires, journalistes, syndicalistes, médecins, avocats et hommes d'affaires à l'origine de ces initiatives ont été emprisonnés. Lancée en octobre 2005, une " Déclaration de Damas pour le Changement Démocratique en Syrie" a connu un sort identique.
Depuis l'arrivée de Bachar Al Assad au pouvoir, les Droits de l'Homme n'ont connu en Syrie qu'une amélioration de façade. Moins sauvage que du temps de son père, la torture y reste une pratique ordinaire et les cas de décès en détention ne sont pas rares. Les militants démocrates, les seuls dont les Etats occidentaux se préoccupent, sont traités avec une certaine retenue. Mais les "islamistes" , jihadistes ou salafistes, tous assimilés à des terroristes, subissent aujourd'hui, dans l'indifférence générale de ces mêmes Etats, les traitements inhumains et dégradants qui étaient jadis l'apanage des Frères Musulmans. Les Kurdes, surtout lorsqu'ils sont convaincus de sympathie avec le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) d'Abdallah Ocalan, sont victimes des mêmes agissements. Les uns et les autres continuent d'être arrêtés hors de tout cadre juridique, par des services de renseignements qui estiment n'avoir besoin de l'ordre de personne pour intervenir. Au lieu de restreindre ces comportements, Bachar Al Assad les a encouragés en promulguant, le 30 septembre 2008, un décret législatif qui assure l'immunité devant la justice à un nombre accru d'agents de ces mêmes services, qui auraient, sous la torture, provoqué la mort de leurs victimes.
Répondant, le 31 janvier, aux questions du "Wall Street Journal ", Bachar Al Assad a affirmé qu'il voulait réformer, mais que "sa population n'était pas mûre pour la démocratie " !
== Le régime syrien n'est laïc que pour autant que la laïcité sert ses intérêts ==. Lorsque ceux-ci lui dictent de pactiser avec des "islamistes", pour contrecarrer les projets des Américains dans la région, entretenir l'instabilité au Liban ou démontrer à l'Occident que la Syrie est, elle aussi, la cible du terrorisme, il n'hésite jamais à le faire.
ni les chrétiens, ni les druzes, ni les ismaéliens ne se font d'illusion. Réduits à la portion congrue dans la répartition des postes de décision à la tête du régime, très largement monopolisés par des sunnites ayant fait allégeance, pour le "pouvoir apparent", et par des alaouites appartenant au clan présidentiel, pour le "pouvoir réel ", ils savent depuis longtemps que ce n'est pas pour les protéger, mais pour se protéger, que Bachar Al Assad s'efforce de les regrouper autour de lui.l
Pourquoi, dans ces conditions, les Syriens n'ont-ils pas (encore) bougé ?
== D'abord parce qu'ils ont peur==. Comment pourraient-ils oublier la barbarie manifestée de sang froid par le régime lors de la répression du soulèvement du début des années 1980 ? Ses victimes se comptent par dizaines de milliers, auxquels s'ajoutent quelque 17 000 à 18 000 hommes et jeunes gens, enlevés chez eux par les moukhabarat, dont les familles demeurent jusqu'à aujourd'hui sans nouvelle. Depuis ces événements, des centaines de milliers de Syriens réfugiés à l'étranger n'ont pas été autorisés à rentrer dans leur pays, et les appels à une réconciliation nationale se sont heurtés à un silence aussi absolu que méprisant du régime de Hafez, puis de Bachar Al Assad. Plus près de nous, comment les Syriens ne seraient-ils pas inquiets quand, deux ans et demi après la mutinerie de la prison militaire de Sadnaya, réprimée dans le sang au milieu du mois de juillet 2008 alors que Bachar Al Assad était reçu à Paris, aucun bilan de la reprise en main n'a encore été donné et que des centaines de familles continuent d'ignorer tout de ceux dont elles attendent des nouvelles ou la remise en liberté ?
== L'immobilisme de la Syrie s'explique aussi par la division de sa population en une multitude de communautés ethniques et confessionnelles ==. Leur entente et leur compréhension mutuelle ne sont que de façade. En réalité, les chrétiens ont peur des sunnites. Les sunnites détestent les alaouites. Les alaouites se méfient des sunnites et méprisent les druzes et les ismaéliens... Au niveau ethnique, la situation est identique. Les arabes suspectent tous les kurdes d'être animés d'intentions séparatistes. Les kurdes considèrent que les arabes, par sentiment nationaliste, ne se rangeront jamais à leur côté. Tout le monde s'observe donc, et personne n'est disposé à s'exposer le premier en se portant en tête d'un mouvement quelconque qui permettrait aux autres de tirer les marrons du feu.
== Réservant les visas aux journalistes « amis », la Syrie reste un trou noir de notre information ==.
Les Syriens n'étant pas en mesure de se mobiliser, et le président Bachar Al Assad n'ayant pas l'intention de mettre en œuvre des réformes politiques que son entourage et les profiteurs du statu quo se refusent eux aussi à envisager, comment la situation pourrait-elle évoluer ?
Un fait divers à Damas, le 17 février, pourrait le préfigurer. Suite au passage à tabac, par des agents de la circulation, d'un jeune homme tenant boutique dans la vieille ville, plusieurs centaines de commerçants sont intervenus pour prendre à partie les policiers qu'ils ont mis en fuite. Ils ont alors occupé l'ensemble du quartier, réclamant que les policiers soient traduits en justice et exigeant, au cri de " le peuple syrien ne se laissera pas humilier", la présence du ministre de l'Intérieur.
C'est un événement de ce type, une explosion de colère spontanée provoquée par "l'humiliation de trop", qui pourrait, comme en Tunisie, mettre le feu aux poudres. Compte-tenu de l'ampleur des mécontentements et des désirs de vengeance de la population, et de la terreur de la tête du régime de perdre la vie avec le contrôle de la situation, une explosion sociale a toutes les chances de prendre, en Syrie, une tournure aussi dramatique qu'en Libye.
La plus grosse manifestation à ce jour en Jordanie
Europe1 et le Figaro
Cinq à dix mille manifestants sont descendus vendredi dans les rues de la capitale jordanienne, Amman, pour réclamer une libéralisation politique et une limitation des prérogatives du roi Abdallah. Parmi la foule se trouvaient nombre d'islamistes et de militants de gauche, qui ont été rejoints par des personnalités des tribus. les islamistes représentent la première formation politique du pays. Les contestataires réclament avant tout une modernisation du code électoral, qui élargirait la représentation parlementaire des grandes villes comme Amman, Zarka et Irbid, où vivent la majeure partie des sept millions de sujets du roi.
Cinq à dix mille manifestants sont descendus vendredi dans les rues de la capitale jordanienne, Amman, pour réclamer une libéralisation politique et une limitation des prérogatives du roi Abdallah. Parmi la foule se trouvaient nombre d'islamistes et de militants de gauche, qui ont été rejoints par des personnalités des tribus. les islamistes représentent la première formation politique du pays. Les contestataires réclament avant tout une modernisation du code électoral, qui élargirait la représentation parlementaire des grandes villes comme Amman, Zarka et Irbid, où vivent la majeure partie des sept millions de sujets du roi.
Endoctrinement au Jihad des enfants sur une télé égyptienne à l’époque de Moubarak
Voici des extraits de l'émission "Ammo Alaa" des enfants, diffusée sur Nour Al- Khaleejiyah TV
le 29 Décembre mai 2010.
Animateur: Voyons comment nous devons répondre aux Juifs dégoûtants , qui disent que Jérusalem leur appartient. Quelle preuve avons-nous que Jérusalem est islamique?
Nous disons à nos amis que ... Suis-je en train de vous endormir, M. Saad, ou quoi? Réveille-toi Sa'd ... Prends une carotte ... Premièrement, nous disons aux Juifs que les Arabes vivaient dans la ville bénie de Jérusalem, plus de 2.000 ans avant que le premier Juif ne s'y installe.
2000 est un très grand nombre. Pas une année, pas deux, pas dix, pas une centaine - 2.000 années. C'est la première chose. Nous leur disons que les Arabes vivaient à Jérusalem 2.000 ans avant que le premier Juif n'y mette les pieds. D'accord? Très bien!
[..]
Les Juifs dégoûtants se préparent, et ils laissent leurs petits enfants faire beaucoup de choses dégoûtantes, de sorte qu'ils haïssent l'islam, et tuent tous nos frères musulmans là-bas.
Mon conseil pour vous est de placer Jérusalem à l'intérieur de nos cœurs, apprendre et être intelligents. Lorsque nous passons faire d’énormes efforts de mémorisation. Nous devons bien travailler et être de très bons musulmans, afin de pouvoir utiliser nos connaissances pour libérer Jérusalem.
[...]
Les scientifiques savent comment fabriquer des armes et des choses qui servent l'Islam. Ils peuvent faire que les musulmans aient un Etat puissant et fabriquer une bombe nucléaire et une bombe atomique, et toutes ces choses qui font que les Juifs sont plus forts que nous.
Cette émission date de décembre avant la chute de Moubarak
le 29 Décembre mai 2010.
Animateur: Voyons comment nous devons répondre aux Juifs dégoûtants , qui disent que Jérusalem leur appartient. Quelle preuve avons-nous que Jérusalem est islamique?
Nous disons à nos amis que ... Suis-je en train de vous endormir, M. Saad, ou quoi? Réveille-toi Sa'd ... Prends une carotte ... Premièrement, nous disons aux Juifs que les Arabes vivaient dans la ville bénie de Jérusalem, plus de 2.000 ans avant que le premier Juif ne s'y installe.
2000 est un très grand nombre. Pas une année, pas deux, pas dix, pas une centaine - 2.000 années. C'est la première chose. Nous leur disons que les Arabes vivaient à Jérusalem 2.000 ans avant que le premier Juif n'y mette les pieds. D'accord? Très bien!
[..]
Les Juifs dégoûtants se préparent, et ils laissent leurs petits enfants faire beaucoup de choses dégoûtantes, de sorte qu'ils haïssent l'islam, et tuent tous nos frères musulmans là-bas.
Mon conseil pour vous est de placer Jérusalem à l'intérieur de nos cœurs, apprendre et être intelligents. Lorsque nous passons faire d’énormes efforts de mémorisation. Nous devons bien travailler et être de très bons musulmans, afin de pouvoir utiliser nos connaissances pour libérer Jérusalem.
[...]
Les scientifiques savent comment fabriquer des armes et des choses qui servent l'Islam. Ils peuvent faire que les musulmans aient un Etat puissant et fabriquer une bombe nucléaire et une bombe atomique, et toutes ces choses qui font que les Juifs sont plus forts que nous.
Cette émission date de décembre avant la chute de Moubarak
vendredi 25 février 2011
Fin de partie à Tripoli: des combats sont signalés dans la ville.
Al Jazeera et RTBF
Les villes de Zawiayah et Musratha sont aux mains des insurgés qui ont repoussé une attaque des Kadhafistes.
Tripoli s'embrase . Il reste le palais de Kadhafi lourdement armé et défendu par 6 à 9 000 combattants d'élite.
Khadafi fait ouvrir les dépôts d'armes aux civils qui voudraient le rejoindre. Tout comme Hitler à la fin de la guerre.
Les villes de Zawiayah et Musratha sont aux mains des insurgés qui ont repoussé une attaque des Kadhafistes.
Tripoli s'embrase . Il reste le palais de Kadhafi lourdement armé et défendu par 6 à 9 000 combattants d'élite.
Khadafi fait ouvrir les dépôts d'armes aux civils qui voudraient le rejoindre. Tout comme Hitler à la fin de la guerre.
jeudi 24 février 2011
Un groupe d'avocat intente un procés contre l'ancien Premier Ministre de la Jordanie pour avoir signé la Paix avec Israël
AMMONNEWS - Un groupe d'avocats jordaniens a déclaré qu'ils avaient l'intention de poursuivre en justice l'ancien Premier ministre, Abdul Salam Majali ,suite aux commentaires qu'il a fait sur la signature du Traité de paix de Wadi Araba avec Israël.
L'avocat Muhammad Khreisat a annoncé qu'il allait déposer une action en justice contre l'ancien Premier ministre après les déclarations faites par ce dernier où il admettait qu'il "a eu tort de signer le traité de paix avec Israël", et qu'il regrette la signature de l'accord.
Khreisat a ajouté que Majali a "porté atteinte à l'État jordanien», en signant le traité de paix et par sa récente admission dans des déclarations à la presse qu'il regrette de l'avoir signé.
L'avocat Muhammad Khreisat a annoncé qu'il allait déposer une action en justice contre l'ancien Premier ministre après les déclarations faites par ce dernier où il admettait qu'il "a eu tort de signer le traité de paix avec Israël", et qu'il regrette la signature de l'accord.
Khreisat a ajouté que Majali a "porté atteinte à l'État jordanien», en signant le traité de paix et par sa récente admission dans des déclarations à la presse qu'il regrette de l'avoir signé.
L'Armée égyptienne tire sur des moines coptes et détruit le mur qui les protegait
AINA
Le monastere Copte de St Bishoy date du 5ème siècle . Depuis la chute de Moubarak des milliers de dangereux criminels se sont evadés des prisons.
Les moines, avec l'accord des autorités, ont construit un mur autour de leur monastère pour se protéger.
Depuis que le calme est revenu , les autorités ont exigé la destruction de ce mur sous 48 heures faute de quoi l'armée le ferait.Les moines craignant pour leur sécurité n'ont pas obtempéré.
L'armée n'a pas hesitét: 2 moines et 6 employés du monastère ont été blessés par des tirs à balles réelles et au RPG.
Le monastere Copte de St Bishoy date du 5ème siècle . Depuis la chute de Moubarak des milliers de dangereux criminels se sont evadés des prisons.
Les moines, avec l'accord des autorités, ont construit un mur autour de leur monastère pour se protéger.
Depuis que le calme est revenu , les autorités ont exigé la destruction de ce mur sous 48 heures faute de quoi l'armée le ferait.Les moines craignant pour leur sécurité n'ont pas obtempéré.
L'armée n'a pas hesitét: 2 moines et 6 employés du monastère ont été blessés par des tirs à balles réelles et au RPG.
Pretre copte Assassiné en Egypte, la liste des victimes de l'islamisme s'allonge
Bivouac ID
Un prêtre chrétien copte a été tué dans le sud de l’Egypte. Le meurtre a déclenché des manifestations comptant plusieurs milliers de chrétiens.
Le prêtre a été retrouvé mort à son domicile. Son collègue Danoub Thabet, dit que le corps a reçu plusieurs coups de couteau et ajoute que les voisins ont signalé plusieurs hommes masqués qui quittaient l’appartement du prêtre en criant “Allahu Akbar”, (Dieu est grand), suggérant que le meurtre est motivé par la religion.
Les coptes ont protesté devant la maison du prêtre assassiné:
Ils scandent: "ô croix, nous te défendrons par notre âme et notre sang!"
AINA 3000 coptes ont protesté dans la ville d'Assiut.
Un prêtre chrétien copte a été tué dans le sud de l’Egypte. Le meurtre a déclenché des manifestations comptant plusieurs milliers de chrétiens.
Le prêtre a été retrouvé mort à son domicile. Son collègue Danoub Thabet, dit que le corps a reçu plusieurs coups de couteau et ajoute que les voisins ont signalé plusieurs hommes masqués qui quittaient l’appartement du prêtre en criant “Allahu Akbar”, (Dieu est grand), suggérant que le meurtre est motivé par la religion.
Les coptes ont protesté devant la maison du prêtre assassiné:
Ils scandent: "ô croix, nous te défendrons par notre âme et notre sang!"
Les Coptes d'Australie protestent aussi |
mercredi 23 février 2011
Misrata, la première ville de la partie ouest de la Libye serait tombée aux mains des insurgés
Guardian
Misurata, si cette information était confirmée, serait la première grande ville de l'ouest du pays à tomber aux mains de l'insurrection, qui a touché Tripoli dimanche soir après une semaine de soulèvement dans l'est.
Jusque là ce sont les villes de l'Est (la Cyrenaïque) qui sont insurgées.
Misurata, si cette information était confirmée, serait la première grande ville de l'ouest du pays à tomber aux mains de l'insurrection, qui a touché Tripoli dimanche soir après une semaine de soulèvement dans l'est.
Jusque là ce sont les villes de l'Est (la Cyrenaïque) qui sont insurgées.
Les anglicans d’Égypte pour une constitution laïque, sans islam ni charia
Al Ahram
Le chef de l’église anglicane égyptienne est en faveur de la suppression de l'article 2 de la constitution qui stipule que la religion d’état est l'islam et la charia la source principale de la législation.
Les chefs des trois communautés chrétiennes d’Égypte se réunissent aujourd'hui pour se mettre d'accord sur le sujet.
Le chef de l’église anglicane égyptienne est en faveur de la suppression de l'article 2 de la constitution qui stipule que la religion d’état est l'islam et la charia la source principale de la législation.
Les chefs des trois communautés chrétiennes d’Égypte se réunissent aujourd'hui pour se mettre d'accord sur le sujet.
Sermon du vendredi à la télévision libyenne: les sionistes et les Américains sont derrière les manifestations au Moyen-Orient
Voici des extraits d'un sermon du vendredi diffusé sur la chaîne de télévision officielle libyenne Al- Jamahiriya
Février 18, 2011 :
Imam: Oh musulmans, puisse Allah préserver la sécurité de votre pays. Qu'Allah préserve votre propre sécurité, et la sécurité de vos femmes et celle de vos enfants. Attention, ils ne faut pas qu'ils s’égarent, comme nos frères arabes, qui partagent la même langue avec nous. Ils ont été manipulés par les médias trompeurs, et ils ont envahi les rues pour semer la corruption, imitant ainsi le caractère des Juifs, qui répandent la corruption sur la terre.
[...]
Oh fidèles d'Allah, regardez le slogan des hors la loi - Je ne vais pas les appeler un peuple, qui se sont révoltés contre le régime - en Egypte, en Tunisie et ailleurs. Ils scandent l'odieux slogan sioniste : «renverser le régime." Est-il approprié pour un musulman de se révolter contre le régime?
[...]
Nous appelons tous les nobles Arabes et tous les libres musulmans à éliminer la chaine malfaisante Al-Jazeera des canaux des satellites arabes, parce que cette chaîne ne veut rien de bon pour les Arabes. Nous demandons que le Qatar, qui parraine la chaîne Al-Jazeera, soit exclu de la Ligue arabe.
[...]
En conclusion, oh musulmans, Allah peut protéger notre pays, la Libye, qui est trop grande pour être laissée en proie aux sionistes haineux et aux Américains tyranniques.
Février 18, 2011 :
Imam: Oh musulmans, puisse Allah préserver la sécurité de votre pays. Qu'Allah préserve votre propre sécurité, et la sécurité de vos femmes et celle de vos enfants. Attention, ils ne faut pas qu'ils s’égarent, comme nos frères arabes, qui partagent la même langue avec nous. Ils ont été manipulés par les médias trompeurs, et ils ont envahi les rues pour semer la corruption, imitant ainsi le caractère des Juifs, qui répandent la corruption sur la terre.
[...]
Oh fidèles d'Allah, regardez le slogan des hors la loi - Je ne vais pas les appeler un peuple, qui se sont révoltés contre le régime - en Egypte, en Tunisie et ailleurs. Ils scandent l'odieux slogan sioniste : «renverser le régime." Est-il approprié pour un musulman de se révolter contre le régime?
[...]
Nous appelons tous les nobles Arabes et tous les libres musulmans à éliminer la chaine malfaisante Al-Jazeera des canaux des satellites arabes, parce que cette chaîne ne veut rien de bon pour les Arabes. Nous demandons que le Qatar, qui parraine la chaîne Al-Jazeera, soit exclu de la Ligue arabe.
[...]
En conclusion, oh musulmans, Allah peut protéger notre pays, la Libye, qui est trop grande pour être laissée en proie aux sionistes haineux et aux Américains tyranniques.
Libellés :
antisémitisme,
Libye,
Révolution
mardi 22 février 2011
En 2009 Human Rights Watch avait une vision idyllique du régime Libyen
Sous le titre "Le Printemps de Tripoli" dans le très prestigieux mensuel "Foreign Policy" (Kissinger, Gorbatchev , Blair entre autres auteurs célèbres),Sarah Leah Whitson , directrice en chef de la section Moyen Orient et Afrique du Nord de l'ONG Human Rights Watch écrivait béatement ce qui suit:
"Pour la première fois depuis des temps immémoriaux, le changement est dans l'air en Libye.
L’épaisse atmosphère de la répression a commencé à se dissiper, laissant plus de place à la discussion, au débat et à des propositions de réforme législative ... J'ai quitté plus d'une réunion abasourdie par la soudaine liberté des citoyens ordinaires, qui ont critiqué le gouvernement et contesté le statut quo avec une franchise retrouvée.
Un groupe de journalistes, que nous avons rencontré à Tripoli s'est plaint de la censure ... ce qui n'a pas interdit leurs journaux ... Quryna, un des deux nouveaux journaux semi privés à Tripoli, se distingue, page après page par des éditoriaux critiquant les erreurs bureaucratiques et la corruption ... L'esprit de la réforme, bien que lentement, s'est propagé aussi à la bureaucratie ... l'élan nécessaire à la transformation repose carrément sur une organisation quasi-gouvernementale, la Fondation Internationale Kadhafi pour la Charité et le Développement."
Pourtant, même sans ce « Printemps de Tripoli ", HRW n'a fait que 10 rapports sur la Libye - moins que sur la Grèce, le Pérou, les Philippines ou le Brésil, et beaucoup moins que sur d'Israël, les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou l'Inde.
Freedom House, par contre, a décerné à la Libye le plus mauvais score possible - un 7 sur les libertés civiles et un 7 sur les droits politiques.
Il semble que, les scores de Freedom House sont beaucoup mieux corrélés avec la réalité que ne le sont les rapports de HRW .
"Pour la première fois depuis des temps immémoriaux, le changement est dans l'air en Libye.
L’épaisse atmosphère de la répression a commencé à se dissiper, laissant plus de place à la discussion, au débat et à des propositions de réforme législative ... J'ai quitté plus d'une réunion abasourdie par la soudaine liberté des citoyens ordinaires, qui ont critiqué le gouvernement et contesté le statut quo avec une franchise retrouvée.
Un groupe de journalistes, que nous avons rencontré à Tripoli s'est plaint de la censure ... ce qui n'a pas interdit leurs journaux ... Quryna, un des deux nouveaux journaux semi privés à Tripoli, se distingue, page après page par des éditoriaux critiquant les erreurs bureaucratiques et la corruption ... L'esprit de la réforme, bien que lentement, s'est propagé aussi à la bureaucratie ... l'élan nécessaire à la transformation repose carrément sur une organisation quasi-gouvernementale, la Fondation Internationale Kadhafi pour la Charité et le Développement."
Pourtant, même sans ce « Printemps de Tripoli ", HRW n'a fait que 10 rapports sur la Libye - moins que sur la Grèce, le Pérou, les Philippines ou le Brésil, et beaucoup moins que sur d'Israël, les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou l'Inde.
Freedom House, par contre, a décerné à la Libye le plus mauvais score possible - un 7 sur les libertés civiles et un 7 sur les droits politiques.
Il semble que, les scores de Freedom House sont beaucoup mieux corrélés avec la réalité que ne le sont les rapports de HRW .
Libellés :
HRW,
HUman Rights Watch,
Libye
Coiffeurs hommes pour dames interdits à Gaza: la Charia en marche
Alliance
La tradition interdit aux femmes de montrer leurs cheveux aux hommes qui ne sont pas leur mari ou des proches par le sang. Mais jusqu'à présent, des exceptions étaient accordées pour les huit coiffeurs connus des salons de coiffure de Gaza.
"La prochaine fois, ils interdiront aux médecins de soigner les femmes, et ne laisseront que les femmes s'occuper des femmes", a vivement déploré l'un d'entre eux, Barakat al-Ghoul, qui exerce son métier depuis 26 ans. "Demain, ils interdiront tout". Selon ce coiffeur âgé de 44 ans, une interdiction aura des effets dévastateurs, alors qu'il n'a pas d'autre moyen de gagner sa vie.
Depuis le retrait israélien de la Bande de Gaza en 2005, des groupes salafistes, qui prônent un islam ultraconservateur, ont fait leur apparition dans le territoire. Ils sont soupçonnés d'une série d'attentats à la bombe contre des cafés Internet et des magasins de musique, qu'ils considèrent comme des pourvoyeurs de vice.
Récemment, une bombe artisanale de faible puissance a explosé près d'un salon de coiffure, en signe d'avertissement, explique Mohammed Fares, propriétaire d'un établissement qui n'emploie que des femmes. Il explique que les premiers salons ont fait leur apparition dans les années 1950 dans la Bande de Gaza.
Petit à petit, le Hamas impose une interprétation plus stricte de l'islam. L'été dernier, le mouvement a lancé une "campagne de vertu", exhortant les femmes à se couvrir et envoyant des patrouilles sur les plages pour s'assurer que les baigneurs ont une tenue décente.
La tradition interdit aux femmes de montrer leurs cheveux aux hommes qui ne sont pas leur mari ou des proches par le sang. Mais jusqu'à présent, des exceptions étaient accordées pour les huit coiffeurs connus des salons de coiffure de Gaza.
"La prochaine fois, ils interdiront aux médecins de soigner les femmes, et ne laisseront que les femmes s'occuper des femmes", a vivement déploré l'un d'entre eux, Barakat al-Ghoul, qui exerce son métier depuis 26 ans. "Demain, ils interdiront tout". Selon ce coiffeur âgé de 44 ans, une interdiction aura des effets dévastateurs, alors qu'il n'a pas d'autre moyen de gagner sa vie.
Depuis le retrait israélien de la Bande de Gaza en 2005, des groupes salafistes, qui prônent un islam ultraconservateur, ont fait leur apparition dans le territoire. Ils sont soupçonnés d'une série d'attentats à la bombe contre des cafés Internet et des magasins de musique, qu'ils considèrent comme des pourvoyeurs de vice.
Récemment, une bombe artisanale de faible puissance a explosé près d'un salon de coiffure, en signe d'avertissement, explique Mohammed Fares, propriétaire d'un établissement qui n'emploie que des femmes. Il explique que les premiers salons ont fait leur apparition dans les années 1950 dans la Bande de Gaza.
Petit à petit, le Hamas impose une interprétation plus stricte de l'islam. L'été dernier, le mouvement a lancé une "campagne de vertu", exhortant les femmes à se couvrir et envoyant des patrouilles sur les plages pour s'assurer que les baigneurs ont une tenue décente.
Guerre civile en Libye: les jets bombardent les civils. Risque de sécession de la moitié du pays en Cyrénaïque
Le règne de 42 ans de Mouammar Kadhafi en Libye semble avoir commencé à se désintégrer ce lundi 21 février. La guerre civile balaye le pays et il refuse de partir.
Au lieu de cela, il ordonna à l'armée de redoubler ses attaques brutales contre l'opposition. La Force aérienne a commencé à bombarder les foules au hasard tandis que les chars et des véhicules blindés de l'armée tirent dessus avec des munitions réelles - pas seulement dans les provinces insurgées de l'Est de la Cyrénaïque, mais aussi dans la capitale de Tripoli et ses environs. Là, des hélicoptères de combat ont fait feu avec les mitrailleuses lourdes sur le marché principal, le Souk al Jumma, tandis que les milices tribales restées fidèles à Kadhafi qui sont arrivées dans la capitale du Sahara ont combattu aux côtés de l'armée. Le nombre de victimes est d'environ 600, avec 250 à Tripoli alors que Kadhafi s'est engagé dans une guerre civile sanglante qui pourrait se prolonger pendant des années.
Les hauts responsables de son régime et hommes d'affaires ont commencé à fuir. Le représentant du gouvernement à La Valette a dit que les pilotes avaient fait défection plutôt que de bombarder les manifestants, tous ces libyens ont demandé l'asile politique dés l'arrivée à Malte.
Les États-Unis et l'Union européenne ont des avions et des ferries concentrée sur l'île prêts à évacuer les milliers de leurs ressortissants employés en Libye, la plupart dans le pétrole et le gaz, lundi soir, tandis que le prix du pétrole brut a augmenté de 5 pour cent.
Les 48 heures, à partir du samedi, au cours desquelles Kadhafi a disparu ont été utilisées, selon les sources de DEBKA, à rassembler les tribus libyennes encore fidèles pour lutter avec ce qui reste de l'armée.
Il n'ya aucun signe que Kadhafi a l'intention de suivre, en démissionnant, les traces des présidents de la Tunisie et de lEgypte
DEBKA a signalé le 21 février le déclenchement de la guerre civile:
Quelque deux millions de manifestants en Cyrénaïque, la moitié de la population de la Libye qui contrôlent la moitié du pays et une partie de ses ressources pétrolières, ont lancé le dimanche 20 février, une révolte de grande envergure contre Mouammar Kadhafi et son régime dominé par les tripolitains. Contrairement aux manifestations pour les droits de l'homme qui ont balayé le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, en Libye, c'est la moitié du pays qui est dressée contre l'autre moitié, dans la lutte pour renverser un régime dictatorial de 42 ans.
Depuis la semaine dernière, des lourds combats ont eu lieu à Benghazi, Al Bayda, Al Marj, Tobrouk et au moins deux autres deux villes. Dans certains endroits, selon les sources de DEBKA les manifestants ont pris d'assaut les bases militaires , saisi de grandes quantités de missiles, de mortiers, de mitrailleuses lourdes et de véhicules blindés - et les ont utilisés. L'importante base Fadil Ben Omar de Benghazi a été réduite en cendres.Nos sources citent des témoins qui ont repéré des tribus berbères parmi les insurgés, ce qui est de mauvaise augure pour l'Algérie et le Maroc avec leurs grandes populations berbères.
Les rapports des massacres et des mercenaires importés, en particulier dans Benghazi proviennent principalement de sources de l'opposition en Europe occidentale et ne peuvent être confirmée de manière indépendante en ce moment. Pas plus que les rapports des mêmes sources dimanche soir disant quele régime de Kadhafi s'était effondré et que la révolte s'est propagée.
Il ne fait aucun doute que Kadhafi n'aura pas de scrupules à recourir à des mesures brutales en désespoir de cause pour sauver son régime, s'il ne l'a pas déjà fait. Des sources hospitalières décrivent des centaines de morts et de blessés.
Il a entre-temps mis Ahmed Al-Dam Gaddaf, son cousin et chef de la sécurité, en charge de l'effort de l'armée pour réprimer le soulèvement à Benghazi. La majeure partie de la ville semble être tombée aux manifestants, à l'exception de son aéroport par lequel il envoie beaucoup de renforts directement dans la bataille.
Jusqu'à présent, la Jamahiriya Air Force et la Marine n'ont pas été déployés. Que des hélicoptères aient tiré sur la foule n'est confirmé que dans un seul endroit, Al Bayda.
Depuis samedi après-midi, Kadhafi n'a pas été vu ni entendu en public. Selon certaines rumeurs, il a quitté Tripoli et fait route vers la ville saharienne de l'oasis de Sebha, sa ville natale. Jusqu'à présent, il a concentré les renforts militaires sur les six villes rebelles parce que les villes de la Tripolitaine ont été relativement calmes. Mais si Tripoli et ses environs se soulèvent massivement, il sera à court de force militaire pour faire face à des points chauds dans les deux parties du pays.
Certains libyens indécis ont proposé un cessez-le feu entre Kadhafi et les manifestants selon laquelle le gouvernement allait démissionner et le populaire ancien Premier ministre Abdul Salam Jaloud serait nommé Premier ministre par intérim jusqu'à ce que la crise soit résolue. Mais Jaloud a décliné l'offre.
Il est trop tôt pour prédire comment va tourner la confrontation entre l'armée de Kadhafi et les manifestants-insurgés de la Cyrénaïque.
Avant que tout ne soit fini, les provinces orientales de la Libye peuvent être appelés à sacrifier des milliers d'autres morts et de blessés. Si le Cyrenaicans parviennent à tenir bon, ils seront en mesure de se tailler la Libye en deux et se détacher de la Tripolitaine et du régime de Kadhafi.
lundi 21 février 2011
Une journaliste battue place Tahrir aux cris de: "Juive!"
DailyMail
Mme Logan une célèbre journaliste de la chaîne CBS couvrait la manifestation Place Tahrir au Caire le soir du départ de Moubarak , le 11 février
Elle s'est retrouvée séparée de son équipe puis encerclée par une bande de plus de 200 hommes survoltés jusqu'à la frénésie qui l'ont agressée au cris de" Juive!" et de "Israël!".
Les parties sensibles de son corps étaient couverts de marques rouges qui ont été prises initialement pour des traces de morsure mais qui se sont révélées être des suites de pincements violents. Il a également été révélé qu'on lui a arraché les vêtements, rouée de coups de poing ,giflée par la foule , fouettée et battue avec les mats de fortune qui servaient pour les drapeaux.
Elle a fini par être secourue par un groupe de femmes et environ 20 soldats égyptiens.
Elder of Zyion a développé le sujet en démontrant que les agressions sexuelles sont fréquentes dans la profession de journaliste:
Kim Barker décrit un incident "mineur" incident dans une foule de pakistanais:
Alors, portant un foulard noir et un lâche, une longue tunique à manches rouges sur un jean, j’étais dans la foule en prenant des notes.
Et puis, c’était presque prévisible, quelqu'un a attrapé mes fesses. Je me suis retournée en criant, mais c'est arrivé encore, et encore, jusqu'à ce que finalement j'ai saisi la main de l'un des assaillants que j'ai frappé au visage. Les hommes ont continué de me peloter. J'ai continué de frapper. À un certain moment - peut-être parce que j'ai fait de l'esclandre - j'ai été invitée dans le véhicule du juge en chef.
À l'époque, en Juin 2007, je considérais cela comme faisant partie du reportage au Pakistan. Je ne me suis pas plainte à mes supérieurs. En le faisant j'aurais paru faible. Au lieu de cela, j'ai fait une blague sur cela et je regardais le coté positif: Voyez, être une femme m'a aidé à accéder au juge en chef.
En réalité j'ai eu de la chance. Quelques attouchements , une main égarée, une avance non désirées - ceux-ci sont facilement oubliés. Je savais que d'autres correspondantes n'ont pas été aussi chanceuses, celles qui ont été violées dans leurs chambres d'hôtel, ou en partie déshabillées par des foules . Mais je ne me souviens pas m'asseoir et en parler avec mes collègues féminines, à part faire des plaisanteries glauques, parce que ces histoires nous rendraient différentes des correspondants masculins, plus vulnérables. Je ne raconterais jamais cela à mes patrons, de peur qu'ils me gardent à la maison la prochaine fois que quelque chose de majeur se produit.
Le blog CPJ rapporte de nombreux cas de viol collectif y compris comme représailles contre un journal pour un éditorial courageux , à chaque fois les femmes n'ont rien dit de peur de paraître fragile ou par honte ou pour ne pas avoir à revivre le crime en le racontant ou parce qu'elles veulent être traitées d’égal avec les hommes. La crainte de ne pas obtenir d’évènements à couvrir a compté beaucoup elle aussi.
Les agresseurs dans les zones de guerre peuvent être les pilotes, les gardes du corps ,un traducteur, les employés de l’hôtel ou les informateurs et contacts pour le travail. Mais les femmes journalistes ont tendance à serrer les dents et continuent à travailler.
Lors d'une mini enquête auprès de 29 femmes journalistes plus de la moitié à rapporté avoir été subi une agression sexuelle.
Plus globalement l'absence de l'évocation d'agressions sexuelles des journalistes en Egypte ou au Pakistan n'est elle pas due à la peur des journalistes de paraître islamophobes ou de perpétuer des stéréotypes?
Lara Logan quelques moments avant l'agression |
Mme Logan une célèbre journaliste de la chaîne CBS couvrait la manifestation Place Tahrir au Caire le soir du départ de Moubarak , le 11 février
Elle s'est retrouvée séparée de son équipe puis encerclée par une bande de plus de 200 hommes survoltés jusqu'à la frénésie qui l'ont agressée au cris de" Juive!" et de "Israël!".
Les parties sensibles de son corps étaient couverts de marques rouges qui ont été prises initialement pour des traces de morsure mais qui se sont révélées être des suites de pincements violents. Il a également été révélé qu'on lui a arraché les vêtements, rouée de coups de poing ,giflée par la foule , fouettée et battue avec les mats de fortune qui servaient pour les drapeaux.
Elle a fini par être secourue par un groupe de femmes et environ 20 soldats égyptiens.
Elder of Zyion a développé le sujet en démontrant que les agressions sexuelles sont fréquentes dans la profession de journaliste:
Kim Barker décrit un incident "mineur" incident dans une foule de pakistanais:
Alors, portant un foulard noir et un lâche, une longue tunique à manches rouges sur un jean, j’étais dans la foule en prenant des notes.
Et puis, c’était presque prévisible, quelqu'un a attrapé mes fesses. Je me suis retournée en criant, mais c'est arrivé encore, et encore, jusqu'à ce que finalement j'ai saisi la main de l'un des assaillants que j'ai frappé au visage. Les hommes ont continué de me peloter. J'ai continué de frapper. À un certain moment - peut-être parce que j'ai fait de l'esclandre - j'ai été invitée dans le véhicule du juge en chef.
À l'époque, en Juin 2007, je considérais cela comme faisant partie du reportage au Pakistan. Je ne me suis pas plainte à mes supérieurs. En le faisant j'aurais paru faible. Au lieu de cela, j'ai fait une blague sur cela et je regardais le coté positif: Voyez, être une femme m'a aidé à accéder au juge en chef.
En réalité j'ai eu de la chance. Quelques attouchements , une main égarée, une avance non désirées - ceux-ci sont facilement oubliés. Je savais que d'autres correspondantes n'ont pas été aussi chanceuses, celles qui ont été violées dans leurs chambres d'hôtel, ou en partie déshabillées par des foules . Mais je ne me souviens pas m'asseoir et en parler avec mes collègues féminines, à part faire des plaisanteries glauques, parce que ces histoires nous rendraient différentes des correspondants masculins, plus vulnérables. Je ne raconterais jamais cela à mes patrons, de peur qu'ils me gardent à la maison la prochaine fois que quelque chose de majeur se produit.
Le blog CPJ rapporte de nombreux cas de viol collectif y compris comme représailles contre un journal pour un éditorial courageux , à chaque fois les femmes n'ont rien dit de peur de paraître fragile ou par honte ou pour ne pas avoir à revivre le crime en le racontant ou parce qu'elles veulent être traitées d’égal avec les hommes. La crainte de ne pas obtenir d’évènements à couvrir a compté beaucoup elle aussi.
Les agresseurs dans les zones de guerre peuvent être les pilotes, les gardes du corps ,un traducteur, les employés de l’hôtel ou les informateurs et contacts pour le travail. Mais les femmes journalistes ont tendance à serrer les dents et continuent à travailler.
Lors d'une mini enquête auprès de 29 femmes journalistes plus de la moitié à rapporté avoir été subi une agression sexuelle.
Plus globalement l'absence de l'évocation d'agressions sexuelles des journalistes en Egypte ou au Pakistan n'est elle pas due à la peur des journalistes de paraître islamophobes ou de perpétuer des stéréotypes?
Libellés :
Droit des Femmes,
Egypte,
Islam,
Misogynie
Vendredi place Tahrir au Caire; Al-Qardawi prie pour la conquête de Jérusalem devant des centaines de milliers d'Egyptiens
Translating Jihad
Le chef spirituel des Frères musulmans, le Cheikh Yusuf al-Qaradawi, a fait un retour triomphant en Egypte la semaine dernière pour le sermon du vendredi sur la place Tahrir au Caire devant une foule immense de musulmans égyptiens, après plus de 30 ans d'interdiction . Au cours de son sermon, il a prié pour "la conquête de la mosquée al-Aqsa», ce qui signifie, par extension, la conquête de Jérusalem.
Une traduction de la partie pertinente de son allocution:
Un message à nos frères en Palestine: j'ai l'espoir que Dieu Tout-Puissant, qui est heureux comme moi de la victoire en Égypte, qu'Il me comblera par la conquête de la mosquée al-Aqsa, pour me préparer le chemin pour prêcher dans la mosquée al-Aqsa. Qu'Allah nous prépare la voie pour (prêcher) dans la mosquée al-Aqsa en sécurité - pas dans la peur, sans hâte. Qu'Allah réalise cette conquête pour nous.
O fils de la Palestine, je suis convaincu que vous serez victorieux.
Le chef spirituel des Frères musulmans, le Cheikh Yusuf al-Qaradawi, a fait un retour triomphant en Egypte la semaine dernière pour le sermon du vendredi sur la place Tahrir au Caire devant une foule immense de musulmans égyptiens, après plus de 30 ans d'interdiction . Au cours de son sermon, il a prié pour "la conquête de la mosquée al-Aqsa», ce qui signifie, par extension, la conquête de Jérusalem.
Une traduction de la partie pertinente de son allocution:
Un message à nos frères en Palestine: j'ai l'espoir que Dieu Tout-Puissant, qui est heureux comme moi de la victoire en Égypte, qu'Il me comblera par la conquête de la mosquée al-Aqsa, pour me préparer le chemin pour prêcher dans la mosquée al-Aqsa. Qu'Allah nous prépare la voie pour (prêcher) dans la mosquée al-Aqsa en sécurité - pas dans la peur, sans hâte. Qu'Allah réalise cette conquête pour nous.
O fils de la Palestine, je suis convaincu que vous serez victorieux.
Libellés :
Egypte,
Frères Musulmans,
Israël,
Jihad
Une imposante flotte américaine fait face aux navires Iraniens en mer rouge et dans le golfe persique
DEBKA
Le17 février, en positionnant le porte avion Enterprise face à la flottille Iranienne à l'entrée du Canal de Suez, Washington soumet Téhéran à un dilemme difficile, précisé la veille par le porte-parole du Département d'Etat américain PJ Crowley : «Si les navires passent par le canal, nous allons évaluer ce qu'ils font, dit-il. "Il ne s'agit pas vraiment des navires. Il s'agit de leur cargaison, de leur destination, pour qui et pourquoi."
C’était la réponse du porte-parole des États-Unis au site DEBKA qui a divulgué dés le 16 février que le Kharg transportait des missiles de longue portée pour le Hezbollah.
Il a évoqué la possibilité que le moment ils s'aventurent à naviguer dans le canal de Suez, les deux navires de guerre iraniens seront pris en étau entre les navires U.S Enterprise et Kearsarge et sommés de se laisser inspecter, mesure prévue par la dernière série de sanctions de l'ONU contre l'Iran en cas de frets suspects.
MISE A JOUR
Les navires sont arrivés en Syrie sans inspection ni entrave:
Le17 février, en positionnant le porte avion Enterprise face à la flottille Iranienne à l'entrée du Canal de Suez, Washington soumet Téhéran à un dilemme difficile, précisé la veille par le porte-parole du Département d'Etat américain PJ Crowley : «Si les navires passent par le canal, nous allons évaluer ce qu'ils font, dit-il. "Il ne s'agit pas vraiment des navires. Il s'agit de leur cargaison, de leur destination, pour qui et pourquoi."
C’était la réponse du porte-parole des États-Unis au site DEBKA qui a divulgué dés le 16 février que le Kharg transportait des missiles de longue portée pour le Hezbollah.
Il a évoqué la possibilité que le moment ils s'aventurent à naviguer dans le canal de Suez, les deux navires de guerre iraniens seront pris en étau entre les navires U.S Enterprise et Kearsarge et sommés de se laisser inspecter, mesure prévue par la dernière série de sanctions de l'ONU contre l'Iran en cas de frets suspects.
MISE A JOUR
Les navires sont arrivés en Syrie sans inspection ni entrave:
"Le commandant de la marine iranienne, l'amiral Habibollah Sayari, est arrivé en Syrie où deux navires de guerre iraniens doivent accoster jeudi, a-t-on appris de source iranienne.
Les deux navires, les premiers de ce type à entrer en Méditerranée via le canal de Suez depuis 1979, ont poussé la marine israélienne à élever son niveau d'alerte, les Etats-Unis les appelant à se conformer aux lois internationales.
"Les deux navires sont attendus au port de Lattaquieh" sur la côte syrienne, incessamment, a précisé la source iranienne.
Selon elle, une cérémonie de réception doit se dérouler vendredi après-midi à Lattaquieh en présence de l'amiral iranien arrivé mercredi à Damas.
"Le régime sioniste a peut-être des inquiétudes (...) mais nous allons poursuivre nos plans sans nous soucier de ce régime et en coordination avec les (pays) amis dans la région", a déclaré l'amiral Sayari cité par l'agence iranienne IRNA.
"La visite de nos bâtiments de guerre au port syrien de Lattaquieh est une visite ordinaire et porte un message de paix et d'amitié"
La chute de la maison Kadhafi: deux avions dont un mirage et des hélicoptères se sont posés à Malte. Kadhafi se dirigerait vers le Venezuela
Le Parisien
La Libye continue de connaître un vent de révolte sans précédent. Lundi matin, le bilan s'élevait à plus de 230 morts, selon Human Rights Watch, après 5 jours d'intense mouvement de contestation. Plus de 60 victimes supplémentaires auraient trouvé la mort lundi, en quelques heures, selon Al-Jazeera.
En milieu de journée, des villes seraient même tombés aux mains des opposants.
18h30. Le ministre britannique des Affaires étrangères soutient la thèse d'un départ du chef libyen vers le Venezuela.«Vous m'avez demandé si le colonel Kadhafi est au Venezuela, je n'ai pas d'information me permettant de dire qu'il y est» mais «j'ai vu des informations qui suggèrent qu'il est en route», a-t-il réaffirmé.
18h20. Le fils du raïs, Seif al-Islam annonce une commission d'enquête sur les violences.
18h10. A priori, quatre soldats, qui se seraient enfuis de la base militaire de Benghazi, étaient à bord des deux avions militaires libyens (dont au moins un Mirage) qui ont atterri sur l'île de Malte. Les deux hélicoptères civils auraient transporté sept personnes, se prétendant de nationalité française. Elles ont affirmé travailler sur une plate-forme pétrolière en haute mer, du côté de Benghazi, et ont demandé la protection des autorités maltaises.
18h08. Le gouvernement vénézuélien dément que Kadhafi soit sur son territoire.
18h05. Le groupe français de BTP Vinci rapatrie son personnel travaillant sur la construction de la tour de contrôle du nouvel aéroport international de Tripoli.
La Libye continue de connaître un vent de révolte sans précédent. Lundi matin, le bilan s'élevait à plus de 230 morts, selon Human Rights Watch, après 5 jours d'intense mouvement de contestation. Plus de 60 victimes supplémentaires auraient trouvé la mort lundi, en quelques heures, selon Al-Jazeera.
En milieu de journée, des villes seraient même tombés aux mains des opposants.
18h30. Le ministre britannique des Affaires étrangères soutient la thèse d'un départ du chef libyen vers le Venezuela.«Vous m'avez demandé si le colonel Kadhafi est au Venezuela, je n'ai pas d'information me permettant de dire qu'il y est» mais «j'ai vu des informations qui suggèrent qu'il est en route», a-t-il réaffirmé.
18h20. Le fils du raïs, Seif al-Islam annonce une commission d'enquête sur les violences.
18h10. A priori, quatre soldats, qui se seraient enfuis de la base militaire de Benghazi, étaient à bord des deux avions militaires libyens (dont au moins un Mirage) qui ont atterri sur l'île de Malte. Les deux hélicoptères civils auraient transporté sept personnes, se prétendant de nationalité française. Elles ont affirmé travailler sur une plate-forme pétrolière en haute mer, du côté de Benghazi, et ont demandé la protection des autorités maltaises.
18h08. Le gouvernement vénézuélien dément que Kadhafi soit sur son territoire.
18h05. Le groupe français de BTP Vinci rapatrie son personnel travaillant sur la construction de la tour de contrôle du nouvel aéroport international de Tripoli.
Hannibal et Aline Kadhafi ne sont pas normaux selon les employés de maison du couple qui a déposé plainte
Hannibal Khadafi |
Vendredi 18 juillet 2008, les deux employés de maison reçoivent dans un lieu tenu secret, car ils craignent pour leur vie. Ils prennent la menace relayée par la presse du jour au sérieux : Aïcha, la sœur d’Hannibal, a promis la vengeance : « Œil pour œil, dent pour dent. » Ils sont accompagnés par la députée genevoise démocrate-chrétienne Anne-Marie von Arx-Vernon, militante contre la violence faite aux femmes et la traite d’êtres humains. Encouragés par l’élue, qui les a pris sous son aile, ils livrent leur version des faits. Leurs visages et leurs corps sont couverts de cicatrices. « Lui, il a reçu des coups de couteaux, regardez ! Et moi, j’ai été frappée avec un cintre en fer qui fait très très mal. Aline voulait me briser les yeux. On peut taper, mais pas comme ça. » Quand la Tunisienne, âgée de 35 ans, raconte ce qu’elle a vécu pendant un mois et demi au service des Kadhafi, le Marocain, âgé de 36 ans, reste en retrait. Contrairement à elle, il affiche « cinq ans d’esclavage » au service du fils du guide de la révolution libyenne. Au début, tous deux ont l’espoir d’une vie nouvelle auprès de la famille présidentielle. Lui travaille dans un hôtel marocain, comme chef de rang. Un jour, son patron lui parle du Palais de Tripoli, qui cherche un serveur de qualité. « Tu vas travailler pour un prince, c’est un bon boulot. » La jeune femme, elle, vivote à l’aide de petits boulots, qu’elle change tous les trois mois. L’annonce parue dans la presse tunisienne l’allèche. On lui explique qu’elle s’occupera de couture, de maquillage et de tenir compagnie à Aline Kadhafi. Une aubaine. Mais à peine ont-ils traversé la frontière qu’ils sentent le piège se refermer sur eux : leurs passeports et téléphones sont confisqués.
« A mon arrivée, on m’a mise dans un endroit où il y avait des chèvres et des chiens. Je suis restée prisonnière une semaine. » Quand elle découvre enfin le palais, gardé par des militaires et dissimulé derrière un immense mur, la Tunisienne réalise qu’il y a « beaucoup d’autres employées. Aline Kadhafi les frappait ». Des Philippines, des Indonésiennes, des Ethiopiennes. Mais pas de Libyennes, « parce qu’elles risquaient de parler ».
Le Marocain a déjà vu défiler « trente filles ». Certaines se sont enfuies. Lui n’y est jamais parvenu. « J’ai voulu démissionner deux fois, mais je me suis retrouvé dans la prison privée de Hannibal, qui se situe dans l’une de ses sociétés. » Presque un répit, par rapport à son rythme de travail :
« Vingt-deux heures sur vingt-quatre. Je faisais tout : le dîner, le repassage, passer l’aspirateur, sortir le chien, m’occuper de leur enfant… Hannibal vit la nuit, et ne se couche qu’à 08h00. Il avait tout le temps besoin de moi, et même quand il dormait, je devais travailler. »
Dès son deuxième jour à Tripoli, la Tunisienne prend peur. « Aline m’a tapée contre une vitre. Vous voyez mon genou ? Elle m’a giflée, insultée. Comme les autres. Elle me frappait ou me tirait les cheveux toutes les cinq minutes. » Sa patronne la sollicite tout le temps, « elle ne peut pas rester seule ». Ensemble, elles préparent les valises du couple et de leur fils âgé de 3 ans. « Je ne savais pas où on partait. » Un avion privé les emmène à Genève, où Aline Kadhafi, enceinte de 9 mois, a prévu d’accoucher. Ils séjournent dans un hôtel de luxe de la rive droite du lac Léman : le Président Wilson. Les époux Kadhafi ont chacun leur chambre, et se disputent souvent, violemment. Ils sortent peu, « elle restait toujours en chemise de nuit ». Sauf pour quelques repas au restaurant, et de rares séances de shopping. Dans la suite 345, le calvaire des domestiques s’intensifie. « J’étais prisonnière. Je ne mangeais pas, je ne dormais pas. Aline m’a traitée comme une esclave. Trois fois, elle m’a dit que si je parlais, elle me jetterait par la fenêtre. Je n’ai jamais douté qu’elle en était capable », assure la Tunisienne. Interpellés par les cris, des employés du palace préviennent la police. Celle-ci se déplace à deux reprises, sans aller dans la suite. La troisième fois, c’est la Tunisienne elle-même qui les appelle à l’aide, grâce à la complicité d’un agent de sécurité, qu’elle remercie souvent dans son récit. « Je les ai suppliés de monter. » Les employés sont alors transportés à l’hôpital, où l’on constate leurs blessures.
Inculpés mais libres, les époux Kadhafi contestent toutes les accusations de leurs employés. Ils affirment qu’il s’agit d’une machination destinée à obtenir l’asile en Suisse. « Mais je ne connais rien à la Suisse ! Je ne savais même pas qu’on venait ici. Ça aurait pu se passer ailleurs, mais on a eu de la chance que ça soit là », dit la Tunisienne. « C’était le destin », clament en cœur les deux compagnons d’infortune. Le Marocain, sans nouvelles de sa mère depuis que l’affaire a éclaté, est inquiet. Son frère se cache « dans une famille ». « La police m’a conseillé de demander l’asile provisoire. » Quand elle raconte son histoire, la Tunisienne pleure souvent. « J’ai peur. J’ai besoin d’aide. J’imagine Aline. J’entends sa voix. » Vendredi 18 juillet 2008, elle a été choquée de lire les déclarations d’Aïcha Kadhafi. « Elle dit que la police genevoise est raciste, mais nous sommes aussi Arabes qu’elle ! » Le futur, ils ne le conçoivent pas. « Ils nous ont volé notre avenir. » Que va-t-il se passer ? La députée Anne-Marie von Arx-Vernon explique qu’ils ont surtout besoin de repos. Pour le reste, des contacts ont été pris avec les ambassades marocaine et tunisienne. Bien sûr, il n’est pas question de retourner en Libye. « Ils ont été courageux de parler. Il faut qu’on sache qu’ici, personne ne bénéficie de l’impunité. Pas même les riches et les puissants. »
Cynthia GANI
La majorité des palestiniens sont favorables à de selections pour renouveler le personnel politique
MIFTAH
Ramallah, 21 fév (MAP)- La majorité des Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza participeront aux prochaines élections, et 40pc préfèrent voir de nouveaux visages se présenter aux élections, selon les résultats de l'enquête mensuelle du Centre de conseil du Proche orient.
Selon ce sondage, plus de 85 pc des personnes consultées, ont répondu en faveur du déroulement des élections présidentielles et législatives au cours des prochains mois, alors que près de 67 pc n'appuient pas la position du Hamas de boycotter les élections.
Le sondage, mené entre 15 et 17 février, a concerné un échantillon aléatoire de 873 personnes âgées de plus de 18 ans en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
Les résultats ont, également, montré que la volonté des Palestiniens de voir le Hamas participer aux prochaines élections est dicté par leur conviction de la nécessité d'un changement dans le système politique palestinien, qui reste une exigence d'environ 71 pc des personnes sondées.
Ramallah, 21 fév (MAP)- La majorité des Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza participeront aux prochaines élections, et 40pc préfèrent voir de nouveaux visages se présenter aux élections, selon les résultats de l'enquête mensuelle du Centre de conseil du Proche orient.
Selon ce sondage, plus de 85 pc des personnes consultées, ont répondu en faveur du déroulement des élections présidentielles et législatives au cours des prochains mois, alors que près de 67 pc n'appuient pas la position du Hamas de boycotter les élections.
Le sondage, mené entre 15 et 17 février, a concerné un échantillon aléatoire de 873 personnes âgées de plus de 18 ans en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
Les résultats ont, également, montré que la volonté des Palestiniens de voir le Hamas participer aux prochaines élections est dicté par leur conviction de la nécessité d'un changement dans le système politique palestinien, qui reste une exigence d'environ 71 pc des personnes sondées.
Libye: le spectre de la guerre civile se concretise
LePost
Désormais, à chaque heure qui passe, l'anarchie, le chaos, la violence et le danger de guerre civile semblent poindre avec une virulence qui s'exacerbe dans un pays tout entier, coupé du monde, ou les journalistes étrangers sont interdits de séjour.
Dans la nuit de dimanche à lundi, des tirs nourris ont été entendus dans la capitale Tripoli. Ou les expatriés occidentaux se terrent chez eux. Les combats entre les opposants et les fidèles du régime ont gagné le centre-ville, ainsi que les quartiers réservés aux étrangers, ou l'on a signalé des affrontements sporadiques. Des voitures ont brulé dans la nuit noire après que l'électrcité ait été coupée.
Dans une cité proche de tripoli, une manifestation d'ampleur, a eu lieu autour de la grande mosquée.
A benghazi, le coeur de la révolution, là ou les combats ont été les plus meurtriers, la situation est totalement confuse. Selon les protestataires, des snippers, et de mercenaires, ont tiré au hasard dans la foule des manifestants, faisant des centaines de morts ou blessés. Des militaires auraient aussi usé de leurs armes de gros calibre contre la foule.
La ville est devenue une véritable zone de guerre. Mais des militaires qui auraient fait sécession selon des habitants de la ville, affirment avoir réussi à prendre le contrôle de benghazi et à en chasser la garde présidentielle. Aucune source indépendante ne permet de vérifier cette information.
La contestation violente aurait gagné des villes comme Baydia, Tobrouk, Dernya et Mistrata, démontrant par la même que le mouvement prend une ampleur nationale.
Parrallèlement, fait majeur, l'une des plus importantes tribus de l'est du pays, les al-Zuwwaya menacent de couper toutes les exportations du pétrole lybien, si la répression violente du mouvement de contestation du régime ne cesse pas. Le chef de cette tribu a lancé au pouvoir un ultimatum de 24 heures.
Une autre figure éminente Al-Warfalli, a sommé Mouhamar Kadhafi de quitter le pouvoir et le pays: "Il n'est plus notre frère" a déclaré ce chef dont la tribu se situe au sud de Tripoli.
Les informations, et les images amateurs, arrivent par bribes du pays. la chaîne al Jeezera a été coupée.
Un groupe de 50 leaders religieux, claniques et d'intellectuels ont apellé publiquement à la cessation immédiate "d'un véritable massacre".
Mais Kadhafi n'a pas dit, loin s'en faut son dernier mot: Celui qui avait été réadmis au sein de la communeaité internationale,menace de renoncer à toute forme de ccopération avec l'Union Européenne, et notamment "d'ouvrir les vannes" conçerant les émigrants clandestins.
Désormais, à chaque heure qui passe, l'anarchie, le chaos, la violence et le danger de guerre civile semblent poindre avec une virulence qui s'exacerbe dans un pays tout entier, coupé du monde, ou les journalistes étrangers sont interdits de séjour.
Dans la nuit de dimanche à lundi, des tirs nourris ont été entendus dans la capitale Tripoli. Ou les expatriés occidentaux se terrent chez eux. Les combats entre les opposants et les fidèles du régime ont gagné le centre-ville, ainsi que les quartiers réservés aux étrangers, ou l'on a signalé des affrontements sporadiques. Des voitures ont brulé dans la nuit noire après que l'électrcité ait été coupée.
Dans une cité proche de tripoli, une manifestation d'ampleur, a eu lieu autour de la grande mosquée.
A benghazi, le coeur de la révolution, là ou les combats ont été les plus meurtriers, la situation est totalement confuse. Selon les protestataires, des snippers, et de mercenaires, ont tiré au hasard dans la foule des manifestants, faisant des centaines de morts ou blessés. Des militaires auraient aussi usé de leurs armes de gros calibre contre la foule.
La ville est devenue une véritable zone de guerre. Mais des militaires qui auraient fait sécession selon des habitants de la ville, affirment avoir réussi à prendre le contrôle de benghazi et à en chasser la garde présidentielle. Aucune source indépendante ne permet de vérifier cette information.
La contestation violente aurait gagné des villes comme Baydia, Tobrouk, Dernya et Mistrata, démontrant par la même que le mouvement prend une ampleur nationale.
Parrallèlement, fait majeur, l'une des plus importantes tribus de l'est du pays, les al-Zuwwaya menacent de couper toutes les exportations du pétrole lybien, si la répression violente du mouvement de contestation du régime ne cesse pas. Le chef de cette tribu a lancé au pouvoir un ultimatum de 24 heures.
Une autre figure éminente Al-Warfalli, a sommé Mouhamar Kadhafi de quitter le pouvoir et le pays: "Il n'est plus notre frère" a déclaré ce chef dont la tribu se situe au sud de Tripoli.
Les informations, et les images amateurs, arrivent par bribes du pays. la chaîne al Jeezera a été coupée.
Un groupe de 50 leaders religieux, claniques et d'intellectuels ont apellé publiquement à la cessation immédiate "d'un véritable massacre".
Mais Kadhafi n'a pas dit, loin s'en faut son dernier mot: Celui qui avait été réadmis au sein de la communeaité internationale,menace de renoncer à toute forme de ccopération avec l'Union Européenne, et notamment "d'ouvrir les vannes" conçerant les émigrants clandestins.
Le fils de Kadhafi réagit aux manifestations
La presse Canadienne
LE CAIRE, Égypte - Alors que des manifestations antigouvernementales secouent la capitale libyenne et que des protestataires ont réussi à prendre des bases militaires et des armes, dimanche, le fils de Moammar Kadhafi a proclamé que son père était toujours au pouvoir avec l'appui de l'armée et qu'il se battrait jusqu'à la dernière balle.
Dans un discours diffusé sur les ondes de la télévision d'État, discours qui constitue la première réaction du gouvernement libyen au sujet des manifestations commencées il y a bientôt une semaine, Seif al-Islam Kadhafi a averti les manifestants qu'ils risquaient de faire éclater une guerre civile.
Ce discours suivait une dure opération de répression de la part des forces de sécurité, qui ont ouvert le feu sur des milliers de manifestants et des personnes qui prenaient part à une procession funéraire à Benghazi, dans l'est du pays.
Dimanche seulement, au moins 60 personnes sont mortes, selon le médecin d'un hôpital de Benghazi. Depuis le début des manifestations, plus de 200 personnes ont été tuées, selon des représentants médicaux, des groupes des droits de la personne et des dissidents en exil.
Parmi tous les pays arabes ayant récemment dû composer avec un soulèvement populaire, l'État libyen est celui qui a répondu aux manifestants avec le plus de force.
Mais le fils de Moammar Kadhafi assure que son père triomphera.
«Nous ne sommes pas la Tunisie ni l'Égypte, a-t-il lancé durant un discours de 40 minutes sans queue ni tête et parfois confus. Moammar Kadhafi, notre chef, dirige la lutte à Tripoli, et nous sommes derrière lui.»
«L'armée est derrière lui. Des dizaines de milliers d'hommes s'y rendent pour être avec lui. Nous nous battrons jusqu'au dernier homme, jusqu'à la dernière femme, la dernière balle.»
LE CAIRE, Égypte - Alors que des manifestations antigouvernementales secouent la capitale libyenne et que des protestataires ont réussi à prendre des bases militaires et des armes, dimanche, le fils de Moammar Kadhafi a proclamé que son père était toujours au pouvoir avec l'appui de l'armée et qu'il se battrait jusqu'à la dernière balle.
Dans un discours diffusé sur les ondes de la télévision d'État, discours qui constitue la première réaction du gouvernement libyen au sujet des manifestations commencées il y a bientôt une semaine, Seif al-Islam Kadhafi a averti les manifestants qu'ils risquaient de faire éclater une guerre civile.
Ce discours suivait une dure opération de répression de la part des forces de sécurité, qui ont ouvert le feu sur des milliers de manifestants et des personnes qui prenaient part à une procession funéraire à Benghazi, dans l'est du pays.
Dimanche seulement, au moins 60 personnes sont mortes, selon le médecin d'un hôpital de Benghazi. Depuis le début des manifestations, plus de 200 personnes ont été tuées, selon des représentants médicaux, des groupes des droits de la personne et des dissidents en exil.
Parmi tous les pays arabes ayant récemment dû composer avec un soulèvement populaire, l'État libyen est celui qui a répondu aux manifestants avec le plus de force.
Mais le fils de Moammar Kadhafi assure que son père triomphera.
«Nous ne sommes pas la Tunisie ni l'Égypte, a-t-il lancé durant un discours de 40 minutes sans queue ni tête et parfois confus. Moammar Kadhafi, notre chef, dirige la lutte à Tripoli, et nous sommes derrière lui.»
«L'armée est derrière lui. Des dizaines de milliers d'hommes s'y rendent pour être avec lui. Nous nous battrons jusqu'au dernier homme, jusqu'à la dernière femme, la dernière balle.»
dimanche 20 février 2011
L'ambassadeur d'Egypte près le Saint-Siège retourne à son poste
La Croix via le salon beige
LE CAIRE, 20 fév 2011 (AFP) - L'ambassadrice d'Egypte auprès du Vatican va regagner son poste (officiel)
LE CAIRE, 20 fév 2011 (AFP) - L'ambassadrice d'Egypte auprès du Vatican va regagner son poste (officiel)
L'ambassadrice d'Egypte auprès du Vatican, rappelée pour consultations en janvier après une crise entre Le Caire et le Saint-Siège, va retourner à son poste cette semaine, a annoncé dimanche le ministère égyptien des Affaires étrangères.
L'Egypte reproche au pape Benoît XVI d'avoir réclamé la protection des chrétiens d'Orient après l'attentat qui a fait 23 morts devant une église copte d'Alexandrie la nuit du Nouvel an, qualifiant ses propos d'"ingérence inacceptable".
Le Caire "a décidé le retour de l'ambassadrice d'Egypte auprès du Vatican à son poste à partir de mercredi 23 février", a indiqué dans un communiqué le porte-parole du ministère Hossam Zaki.
D'après M. Zaki, cette décision intervient après que l'ambassadeur du Vatican au Caire a fait part du désir du Vatican "de tourner la page du différend avec l'Egypte".
L'Egypte reproche au pape Benoît XVI d'avoir réclamé la protection des chrétiens d'Orient après l'attentat qui a fait 23 morts devant une église copte d'Alexandrie la nuit du Nouvel an, qualifiant ses propos d'"ingérence inacceptable".
Le Caire "a décidé le retour de l'ambassadrice d'Egypte auprès du Vatican à son poste à partir de mercredi 23 février", a indiqué dans un communiqué le porte-parole du ministère Hossam Zaki.
D'après M. Zaki, cette décision intervient après que l'ambassadeur du Vatican au Caire a fait part du désir du Vatican "de tourner la page du différend avec l'Egypte".
Le prêtre assassiné en Tunisie admirait la foi de ses frères musulmans, le chant des muezzins lui semblait accompagner la messe
autoportrait du père Rybinski lors de la révolution tunisienne et des élèves |
père Rybinski et un ami |
photo d'un élève |
le mercredi 23 Janvier
06h15 Un reveil reglé il ya à peine quelques heures sonne dans une des cellules du monastère. La lutte commence, comme tous les matins."Je ne me leverai pas ce matin , je celebrerai la messe ce soir. Les confreres me pardonneront", " leve toi, fais seulement le premier pas et rapelle toi de te signer, tu le fais rarement ces dernièrs temps, ce sera super".Je perds la bataille avec ma conscience.
Je me leve, je cours à la chapelle. Mais non! Puisque aujourd'hui je célébre avec les religieuses. C'est tout habillé que je retourne au lit.
07h15: petit-déjeuner. Nous mangeons- moi, mon directeur le père abbé Chris Lenrents , un Anglais et un Polonais, Christophe. Il me demande si je connais le résultat du match. Je m’assois aux commandes d'un ordinateur. Ils ont perdu. Mais il y a autre chose. J'ai lu attentivement. Le père Thomas ... Je sais qu'il a quitté il ya un an. Ils écrivent qu'il affirme que Jésus n'était pas Dieu, mais que ça vaut le coup de l'imiter comme homme. Que suis-je censé en faire? Il ne suffit donc pas que je passe regulierement des heures de discussions avec le Seigneur au sujet du célibat, et maintenant ceci. La divinité de Jesus j'en suis sûr.Mais pourquoi ces doutes avec des si grands esprit? Et si l'on a un petit esprit , est ce que, par hasard , un jour, le malheur de l'incrédulité ne nous tombe pas aussi dessus?
07h55. Le Directeur a ouvert les portes de l'école. Près de sept cents enfants, courent et cherchent leur classe dans la cour. Coup de Sifflet. Je lance l'hymne national tunisien. Le drapeau avec l'étoile et la lune sur un fond rouge est hissé. Heure de cours d'arabe. Aujourd'hui Mejda m'a expliqué le sens du mot, que jusqu'à présent je considérais comme un "merci". C'est une référence à Dieu. Mes frères musulmans ont probablement des centaines de mots qui vous font sentir à quel point ils sont enracinés dans la foi. Tout simplement Dieu EST. Tous mes protégés sont des musulmans: je n'enseigne pas la religion ici, c'est évident.Notre but c'est le fonctionnement de l'école et l'obtention des diplomes. Avec ce dernier objectif c'est plus difficile.
18h00. Je me mets en route chez les Sœurs Franciscaines pour la Sainte Messe. Je prie en français.
J'ai toujours l'impression de melanger les expressions, mais les sœurs m'assurent que je célébre correctement. Comme je souffre de ne pouvoir encore dire l'homélie! L'action de grâce après la communion c'est le chant des muezzines au dehors.
J'ai toujours l'impression de melanger les expressions, mais les sœurs m'assurent que je célébre correctement. Comme je souffre de ne pouvoir encore dire l'homélie! L'action de grâce après la communion c'est le chant des muezzines au dehors.
jeudi 24 Janvier
Fête de Saint François de Sales. Le guide spirituel de Don Bosco. Je me suis emporté sur le terrain de foot. Je siffle, j'implore , ils ne cessent pas de se battre. Je les ai separés de force. Il me semble parfois
Parfois, il me semble que je suis pas à la hauteur de l'éducateur que voulait le père Bosco. Il me manque cette patience pleine de douceur.
Le soir, nous sommes allés avec toute la communauté dîner au restaurant. J'ai mangé énormement, et encore une fois je ne pourrais pas dormir cette nuit. J'ai regardé un film sur Johnny Cash. J'aime regarder des films, j'ai écrit un memoire sur Zanussi. Puissions nous ne pas nous laisser emberlificoter dans la vie comme c'est arrivé à Johnny Cash, bien qu'il a fini prés du seigneur.
Vendredi 25 Janvier
Visite avec les enfants à Carthage. Les mômes ont dansé dans le bus, ils ont chanté. Carthage,Cyprien, Augustin, Louis, Perpétue. Je voudrais avoir leur foi. Tout le temps je pense au Père Thomas et sa thèse.Comment y est il arrivé , pourquoi a t-il erré si loin? Peut être qu'il me faut du temps pour comprendre , car il est évident que le Christ est Dieu...De Pologne j'ai amené des films. L'un d’entre eux est sur la naissance de Jésus.La Tunisie se situe prés de la région d'un monde très proche de celui de Jésus. En Décembre j'ai vu un village entier tels que dans ce film.Les maisons ici sont construites de telle sorte que le toit est une autre pièce, et est une place importante. Ici aussi il y a des forêts d'oliviers, et les paniers en osier que porte Marie, sont les mêmes que ceux que vous pourriez acheter au marché de Médine.Et quand Jean-Baptiste est né, les femmes ont émis une clameur comme celle que les filles d'ici poussent parfois, pendant les recréations en jouant au mariage - c'est le son de la joie et la tristesse, une langue qui se meut au rythme d'un timbre convenablement choisis.
Samedi 26 Janvier
Après-midi visite avec des travailleurs Tunisiens de notre école.Nous avons visité un village berbère entouré par les montagnes. Le soleil offrait des couleurs si inimaginable qu'il ne restait qu'a seulement admirer et remercier Dieu. Les tunisiens parfois posent des questions sur ma foi. . Je leur ai expliqué comment je prie, ce qu'est ce le bréviaire, nous parlons des différences et des similitudes de la foi de nos pères.
La voiture est tombée en panne. Quelque chose à claqué dans un anneau. Comment le dire au superviseur?
Il est vrai que c'est le meilleur que j'ai jamais eu mais enfin c'est notre unique voiture et la communauté est pauvre. Il a accepté je ne sais comment.
Dimanche 27 Janvier
J'attends avec impatience le week-end, puis quand arrivent les dimanches comme aujourd'hui, je gémis de douleur. La solitude se fait sentir.J'en suis loin encore de l'amour de la solitude. Depuis tant d'années je suis sur ce chemin et certaines questions reviennent sans cesse. Je vais à la chapelle. J'ai peur d'en sortir afin de ne pas perdre la légèreté de l'âme.
En Pologne, c'était plus facile. Les Dimanches à Olsztyn sont un temps de travail intensif car les obligations de la paroisse nous poursuivent.Ici, le week end il n'y pas d’occupation. J'ai pris le chemin des montagnes à vélo. Les vitesses ont lâché. Couvert de graisse j'ai fait demi tour à mi-chemin.
Je dois rassembler mon courage demander au supérieur d'acheter un nouveau velo. Mon directeur est en ce qui concerné la question de l'argent un second prêtre Bosco: rien pour lui (ni pour la communauté), tout pour les jeunes et le travail. Mais je l'aime de toute façon , parce qu'il est saint, tous les jours à 21h00 il marche dans le couloir avec un chapelet dans les mains, le premier à la prière - Je trouve difficile de l'imiter.
Lundi 28 Janvier
J'ai commencé à courir. Tobol, mon cher vieux coach serait fier de moi. Mon ventre est de plus en plus gros. Et dire qu'un jour, il n'y a pas si longtemps, j'ait couru le marathon. Les enfants étaient un peu plus courageux aujourd'hui. Peut-être que c'est parce que hier, la Tunisie a gagné le match de la Coupe d'Afrique.
Aujourd'hui, Saint- Thomas. Le directeur a demandé si ils nous ont enseigné le thomisme au séminaire. J'ai lu un peu de sa "Somme". Comme ce gars avait tout bien clair dans sa tête! Tout est logique, il suffit de faire fonctionner les celulles grises. Je le voudrais tant.
Inscription à :
Articles (Atom)