UN Watch
Victoire : L’ONU fait marche arrière et condamne Richard Falk
Les défenseurs de Falk se déchaînent: « UN Watch a fabriqué la preuve, et devrait prendre garde »
Bonnes nouvelles : grâce à un tollé déclenché par UN Watch, le Secrétaire général Ban Ki-moon - après avoir initialement refusé d'agir - a finalement consenti à la demande de UN Watch et condamné l’expert onusien sur la Palestine Richard Falk pour avoir justifié l’attentat terroriste à Boston comme une forme de « résistance » contre les péchés de l'Amérique et d'Israël. En conséquence de cela, UN Watch est désormais sous attaque.
Voici comment tout cela s’est produit.
La semaine dernière : Richard Falk - que UN Watch a fait expulser du groupe Human Rights Watch en décembre, mais qui reste encore en service au Conseil des droits de l’homme de l'ONU - a publié un article rejetant la faute des attentats de Boston sur le « projet américain de domination mondiale ».
Pire encore, Falk écrit que « [tant] que Tel Aviv aura le soutient de l'establishment politique américain, ceux qui veulent la paix et la justice dans le monde ne devraient pas rester
tranquilles ».
Voici un rapporteur spécial de l'ONU qui dit aux victimes de Boston qu'ils ont eu ce qu'ils méritaient et que l'Amérique et Israël sont à blâmer. Et pourtant, l’ONU a gardé le silence. Le Conseil des droits de l'homme est demeuré muet. Son Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Mme Navi Pillay, était silencieuse. Les collègues universitaires de Falk se taisaient. Le monde est resté coi.
Lundi : UN Watch a rompu le silence. Dans une lettre détaillée adressée au chef de l'ONU Ban Ki-moon et à l'Ambassadrice américaine Susan Rice, l’Organisation a exposé les remarques ignobles de Falk, identifié ses messages ignominieux et exigé une réaction.
UN Watch a fait parvenir l'histoire à des milliers de journalistes dans le monde entier, lancé une avalanche de communiqués de presse, de déclarations, billets de blog et présenté les faits sur Twitter, Facebook et YouTube.
Ceci fut la réponse immédiate du porte-parole de Ban Ki-moon : « Le Secrétaire-général ne l’a pas nommé et n'est pas responsable de ses opinions ». L'ONU refusait d'agir. Personne ne voulait assumer la responsabilité.
Mardi : UN Watch a intensifié la campagne en dénonçant le silence de M. Ban, en soulignant que le chef de l'ONU avait condamné un quidam aux États-Unis qui avait insulté l'islam, mais refusait de faire la même chose lorsqu’une figure majeure de sa propre organisation insultait l’Amérique.
Des journalistes à l'ONU, dont en chef de file, le reporter de Fox News Jonathan Wachtel, ont pressé le Secrétaire-général de faire une observation. Encore une fois, le porte-parole de Ban Ki-moon a refusé en soutenant que : « Richard Falk parle indépendamment ... il est libre de dire ce qu'il veut dire ». L'ONU se braquait.
La campagne de UN Watch commençait toutefois à porter ses fruits. Des articles furent publiés dans des journaux juifs et des blogs à travers le monde entier, dans le National Post canadien et dans l’agence de presse italienne ANSA. L’affaire fit l’objet d’articles et de débats télévisés à Fox News, et le Wall Street Journal publia une chronique intitulée « What the Falk ? » [jeu de mots avec l'expression vulgaire "What the fuck?" - "qu'est ce qu'il y a ? "]
À 15h00, la mission américaine à l’ONU a condamné publiquement les remarques « provocatrices et offensantes » de Falk et l '« absurdité » de son poste d’expert des droits de l'homme à l'ONU. « Quelqu'un qui crache pareil vitriol n'a pas sa place à l'ONU » a déclaré Mme Rice dans un message Twitter rapidement adopté par l'ancienne ministre des Affaires étrangères espagnole, Ana Palacio. L'histoire se propagea davantage, notamment dans le premier site de nouvelles Politico, le Nederlands Dagblad, l'Agence de presse du Koweït, et bien d'autres.
Mercredi : Face à la pression croissante, l'ONU a finalement fait marche arrière. A 12h07, prenant la parole à la conférence de presse quotidienne, le porte-parole de Ban Ki-moon a annoncé : « Le Secrétaire général rejette les propos de M. Falk [qui] ''portent atteinte à la crédibilité et au travail'' des Nations unies ».
• L'histoire a maintenant pris des proportions virales avec des titres mondiaux de l'Associated Press et de Reuters : « Le chef de l'ONU gronde un envoyé pour avoir insinué que la politique américaine a provoqué l’attentat de Boston ».
• La mission britannique a fustigé les « remarques antisémites » de Falk, en soulignant que c'était la troisième fois qu’elle se voyait obligée de le condamner.
• Le ministre canadien des Affaires étrangères John Baird a dénoncé « des propos antisémites mesquins » et appelé à son expulsion de l’ONU. « Les Nations unies devraient avoir honte d’être associées à un tel individu » a-t-il encore ajouté.
Les défenseurs de Falk, furieux contre UN Watch, ont commencé à se rallier et à se déchaîner contre l’Organisation dans de longs manifestes. « UN Watch fabrique la preuve incriminante », clame un titre sur Mondoweiss, l’un des principaux sites anti-Israël. « UN Watch ferait bien de prendre garde », prévient le titre d'un éditorial de Jeremy Hammond, l'éditeur de l'article de Falk.
Pourquoi sont-ils si furieux ?
Parce que c'est grâce à la pression de UN Watch, que leur héro, le détracteur le plus vicieux de l’Amérique, d’Israël et de la société démocratique occidentale a été mis au jour, dénoncé et couvert de honte par des dirigeants mondiaux, y compris par le chef de l'Organisation des Nations unies lui-même. Ce n'est que justice.
Traduit par David Ouellette, Cerji.ca
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