Libération donne un aperçu général de la rébellion qui s’étend :
"Un officier supérieur (sunnite) d’Amn el-Dawla (la sécurité d’État), le général Mohamed Khallouf, qui aurait fait défection à Damas avec plusieurs dizaines d’hommes, ce qui explique sans doute l’importance des affrontements ultérieurs dans la banlieue. Selon divers témoignages, nombre de désertions interviennent en réaction contre la violence des interventions des forces de sécurité dans une localité.
Même si le régime syrien a décidé de tout miser sur la force pour réduire l’opposition, c’est quand même elle qui marque des points. Jusqu’alors, elle était forte à la périphérie, dans des localités situées non loin d’une frontière, comme Deraa, Idlib ou Homs, la troisième ville du pays. A présent, elle s’impose dans le centre du pays, à Hama, dans le Ghouta du sud et de l’est, c’est-à-dire les terres cultivées qui entourent Damas, comme l’a montré la fermeture de l’aéroport de Damas, dimanche, pendant deux heures. Cette région avait déjà donné du fil à retordre à l’armée française pendant le mandat, après la Première Guerre mondiale. La contestation a aussi gagné Alep, la seconde ville du pays, qui jusqu’alors semblait très hésitante à rejoindre l’intifada. Il y aurait eu 25 morts pendant la seule journée de dimanche."
Image: lonely planet |
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