AFP Le Figaro sur la coupure du courant Gaza :
L'unique centrale électrique de la bande de Gaza, qui assure les deux tiers des besoins de l'enclave palestinienne, a été fermée aujourd'hui en raison d'une pénurie du fioul introduit clandestinement de l’Égypte voisine. Cette fermeture a provoqué des coupures de courant dans le territoire où vivent 1,7 million d'habitants.
La compagnie locale d'électricité a annoncé qu'elle ne pourrait fournir que six heures d'électricité par jour aux habitants de la bande de Gaza, contrôlée depuis juin 2007 par les islamistes du Hamas. Elle a imputé ces problèmes à des "mesures prises côté égyptien", sans fournir d'autres explications.
La centrale de Gaza a besoin de 600.000 litres de fioul par jour pour fonctionner. Selon le Centre palestinien pour les droits de l'homme (PCHR), seulement 340.000 litres arrivent quotidiennement d’Égypte depuis vendredi. Les hôpitaux, les établissements d'éducation et les stations d'assainissement sont touchés par les restrictions, a dit Abou Al Amrain, directeur du service d'information de l'agence de l'énergie de Gaza.
L'AFP passe à côté du nœud du problème : la décision il y a quelques mois du HAMAS de cesser d'acheter du fioul en Israël au prix du marché au profit du fioul subventionné (17 cts de dollar le litre! soit 13 cts d'euro!) égyptien de contrebande.
Or l’Égypte elle même est en pénurie de carburant et elle a fermé quelques uns des oléoducs clandestins. Cette pénurie pourrait être le prélude de la faillite du pays à court de devises pour acheter de quoi nourrir et chauffer ses citoyens.
Egypt Independent Une pénurie d'essence en Égypte a conduit à de longues files dans les stations de carburant et a soulevé des soupçons chez les conducteurs qu'il s'agit du prélude à une réduction des subventions, malgré les assurances officielles de l'absence de plan d'augmentation des prix.
Les rues du Caire et d'autres villes ont été bloquées par les files de voitures car la pénurie a commencé à devenir apparente ce samedi. L'Égypte exporte du brut mais doit importer les carburants raffinés payés par des devises dont les réserves s’épuisent.
Ruée sur le carburant en Égypte Photo Abdel Fatah Abbas egyptindependent |
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