L'Express AFP du 24/11/2011 rappelle le terme "résistance populaire pacifique" en décrivant l'accord FATAH/HAMAS :
Au cours d'un tête à tête, les deux dirigeants ont approuvé un document négocié par Azzam al-Ahmad, responsable du dossier de la réconciliation au Fatah de M. Abbas, et Moussa Abou Marzouk, numéro deux du Hamas, qui prévoit notamment de se "concentrer sur la résistance populaire pacifique".
"Tout peuple a le droit de lutter contre l'occupation de toutes les manières, par les armes ou autrement. Mais dans la période actuelle nous voulons coopérer avec cette résistance populaire", a expliqué M. Mechaal [chef du HAMAS] dans une interview à l'AFP jeudi soir.
"Nous croyons à la résistance armée mais la résistance populaire est un programme commun à tous les mouvements", a-t-il ajouté.
Mahmoud Abbas lors de son discours à l'ONU : "Notre peuple va continuer la résistance pacifique contre la colonisation".
Mais qu'est-ce donc que cette " résistance populaire pacifique" ?
Une photo valant 1000 mots, voici une illustration (dans Ynet du 23/2/2012, via Elder of Zyion) de la chose :
Zehava Weiss affronte la "résistance populaire" à Bayt Umar Photo AFP |
Mme Weiss, enseignante, explique que les arabes aiment bien jeter des pierres (ils jetaient des briques pas des pierres selon elle) à cet endroit, et qu'ils le font pratiquement tous les jours. Elle a de la chance, sa voiture est blindée.
Sur la photo, nous voyons clairement qu'il s'agit de mineurs, manifestement leurs parents ne souhaitent pas qu'ils développent des savoirs faire utiles pour la société palestinienne. Ces mêmes parents les exposent, avec joie et fierté, à des risques mortels. Ces parents et cette société palestinienne les transforment en assassins potentiels.
Une fois arrêtés pour ces inoffensifs jets de pierre, des imbéciles manifesteront en occident pour la libération des "enfants emprisonnés dans les geôles israéliennes".
Quo usque tandem ?
Bayt Umar entre Hébron et Jérusalem |
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