Des responsables de l'opposition qui boycottent une séance de dialogue national, des informations évoquant un plan du Hezbollah pour "prendre" le Liban en moins de deux heures, le numéro deux du parti chiite qui met en garde contre une possible "explosion" du pays, une visite éclair du ministre français des Affaires étrangères prévue ce vendredi soir à Beyrouth... Les signes d'un regain de tension se sont multipliés cette semaine, alors que l'acte d'accusation du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de juger les assassins de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, pourrait être publié prochainement.
"Les tensions sont extrêmement fortes et l'on redoute sérieusement une éruption de violence", confirmait, à la mi-octobre, Paul Salem, directeur du centre Carnegie pour le Moyen-Orient, lors d'une conférence sur le TSL organisée à Washington.
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