Les forces de l'ordre ont du intervenir dans la ville bédouine de Rahat (Néguev), afin de protéger des responsables de l'Agence israélienne d'aménagement du territoire, dépêchés sur place pour détruire une mosquée. Le lieu de culte aurait été construit sans les permis nécessaires et grâce à des fonds provenant de la branche nord du Mouvement islamique.Selon le maire de Rahat Faiz Abou Seheban, qui a lui-même ordonné l'arrêt des travaux de construction puis la démolition du bâtiment, la violence des manifestations s'explique par le fait que "la mosquée est détruite pendant une période sacrée pour les musulmans. De fait, nous avons déclaré une grève générale de tous les services municipaux."
La police accuse le Mouvement islamique
La police municipale reste en état d'alerte malgré le départ des responsables de l'Agence israélienne d'aménagement du territoire. Selon la police, les troubles sont la conséquence directe des manœuvres du "Mouvement islamique qui nous a défié tout au long de la procédure. Ils avaient le choix de construire la mosquée à quelques mètres mais l'ont ignoré, n'ont pas obtenu de permis de construire et se sont connectés illégalement au réseau électrique."
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