Le Premier ministre canadien Stephen Harper a dénoncé lundi l’antisémitisme qui "gagne du terrain dans les universités", et a affirmé "avoir payé le prix" de son soutien à Israël, dans une allusion à l’échec de son pays à l’élection au Conseil de sécurité de l’ONU.
Intervenant à Ottawa lors d’une conférence sur la lutte contre l’antisémitisme, M. Harper a estimé que ce dernier avait évolué : "S’il est en substance aussi brutal que jamais, ses méthodes sont aujourd’hui plus sophistiquées". "En exploitant les idéologies antisémites, antiaméricaines et antioccidentales, il vise le peuple juif en désignant sa patrie, Israël, comme la source de l’injustice et des conflits mondiaux, et utilise pour ce faire et de manière perverse, le langage des droits de la personne", a dit M. Harper.
Intervenant à Ottawa lors d’une conférence sur la lutte contre l’antisémitisme, M. Harper a estimé que ce dernier avait évolué : "S’il est en substance aussi brutal que jamais, ses méthodes sont aujourd’hui plus sophistiquées". "En exploitant les idéologies antisémites, antiaméricaines et antioccidentales, il vise le peuple juif en désignant sa patrie, Israël, comme la source de l’injustice et des conflits mondiaux, et utilise pour ce faire et de manière perverse, le langage des droits de la personne", a dit M. Harper.
"Comme tout autre pays, Israël peut, bien sûr, faire l’objet de critiques justes. Et comme tout pays libre, Israël peut lui-même se soumettre aux critiques que suscite un débat démocratique sain et nécessaire", a poursuivi le Premier ministre conservateur. Mais, "il est de notre devoir à nous tous de nous élever contre la diabolisation, les « deux poids deux mesures » et l’atteinte à sa légitimité dont il fait l’objet".
M.Harper a dit le savoir "pour en avoir payé le prix". "Que ce soit à l’Organisation des Nations Unies, ou au sein de toute autre instance internationale, il est facile de suivre ces discours anti-israéliens, sous prétexte d’impartialité et en se targuant d’être un « courtier honnête ». Après tout, cela rapporte beaucoup plus de votes d’être anti-israélien que de prendre position", a-t-il relevé.
"Mais, tant que je serai Premier ministre, que ce soit à l’ONU ou dans la Francophonie ou n’importe où ailleurs, le Canada prendra cette position, quel qu’en soit le coût", a conclu M. Harper.
De l’avis général, le soutien inflexible du gouvernement d’Ottawa à Israël a coûté au Canada de nombreuses voix lors du vote du 12 octobre dernier, où il s’est fait battre par le Portugal dans la course à un siège de membre non-permanent du Conseil de sécurité.
M.Harper a dit le savoir "pour en avoir payé le prix". "Que ce soit à l’Organisation des Nations Unies, ou au sein de toute autre instance internationale, il est facile de suivre ces discours anti-israéliens, sous prétexte d’impartialité et en se targuant d’être un « courtier honnête ». Après tout, cela rapporte beaucoup plus de votes d’être anti-israélien que de prendre position", a-t-il relevé.
"Mais, tant que je serai Premier ministre, que ce soit à l’ONU ou dans la Francophonie ou n’importe où ailleurs, le Canada prendra cette position, quel qu’en soit le coût", a conclu M. Harper.
De l’avis général, le soutien inflexible du gouvernement d’Ottawa à Israël a coûté au Canada de nombreuses voix lors du vote du 12 octobre dernier, où il s’est fait battre par le Portugal dans la course à un siège de membre non-permanent du Conseil de sécurité.
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