Ce qui suit est le communiqué du porte-parole du Bureau du Premier ministre publié aujourd’hui en hébreu et en anglais. Nous proposons à chaud une traduction en français à partir de la version en hébreu.
Traduction par Méir Ben-Hayoun publié sur Jerusalem24 et le blog de Danilette. Extraits avec des photos tirées de la vidéo et de timbres poste arabes sur le sujet ( qui illustrent son impact et l'incitation à la haine d'Israël) trouvés par Elder of Ziyon :
Arabie Saoudite |
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Le reportage diffusé la première fois par la chaine de télévision publique française France 2 le 30 septembre 2000 a été le point de départ de l’affaire A-Dura. Ce reportage a présenté un incident pendant lequel, selon la chaine de télévision, l’enfant palestinien Mouhamad A-Dura aurait été tué par des tirs le visant lui et son père à partir d’une position israélienne. Les médias internationaux se sont empressés de diffuser ce reportage dans le monde entier en reprenant ces accusations. Ce reportage a causé un dommage considérable au statut d’Israël sur la scène internationale et a attisé les flammes du terrorisme et de la haine.
A la lumière de l’examen précis des matériaux liés à cette affaire, la commission établit que :
- Les arguments et accusations principales du reportage de France 2 n’étaient confirmés par aucune information en possession de la chaine.
- Contrairement à ce qui est prétendu dans le reportage, à savoir que l’enfant a été tué, un examen des images du film à l’état brut par la commission apprend qu’à la fin du film, dans une partie qui n’a pas été diffusée, l’enfant parait vivant.
- De cet examen, il apparait qu’il n’y a pas de preuve au fait que Djamal ou l’enfant auraient été touchés comme prétendu dans le reportage, et le film ne montre même pas que Djamal a été touché gravement. En revanche, il y a de nombreux indices indiquant que les deux n’ont pas été touchés par des balles.
- L’examen montre qu’il subsiste un doute énorme quant à l’éventualité que les trous de balles à proximité des deux auraient été causés par les tirs provenant de la position de Tsahal, comme cela est suggéré dans le reportage.
- Ce reportage a été monté et commenté de manière à créer l’impression fausse qu’il y aurait d’autres preuves confirmant ce qui y est prétendu.
- Depuis la diffusion de cette affaire, de nombreuses contradictions sont apparues ainsi qu’une inconsistance dans le reportage sur l’évènement A-Dura, tel qu’il avait été relaté par la chaine de télévision et de nombreux points d’interrogation subsistent encore sur presque chaque aspect de ce reportage.
- Ce reportage était fondé entièrement sur le correspondant local de la chaine sans références supplémentaires, et ceci en dépit du fait que de nombreux représentants d’autres mass médias étaient présents sur place. Tout au long de ces dernières années, les déclarations du correspondant à propos cette affaire sont caractérisés par des contradictions et des propos fallacieux.
L’affaire A-Dura fait toucher du doigt le besoin pressant que les médias appliquent scrupuleusement des standards de professionnalisme et d’éthique lorsqu’ils font la couverture médiatique de conflits asymétriques. Plus spécifiquement, il est vital que les médias internationaux fassent une réévaluation critique des informations qui leur sont fournies par des correspondants locaux, et plus particulièrement dans des zones où ont été vues des tentatives répétitives de mettre en scène ou de déformer l’information.
Une autre leçon de l’affaire A-Dura est qu’il est impératif pour les Etats agissant conformément aux lois internationales de conflit armé, de ne pas rester impassibles face au phénomène qui va en s’intensifiant des couvertures médiatiques trompeuses ou mensongères. De sorte, qu'au plus vite, ces Etats doivent examiner de fond en comble les diverses accusations et de remettre leurs conclusions à la connaissance du public.
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