Misha Uzan Correspondant spécial en Israël de JForum a adapté cette info publiée par Israel Hayom.
extraits:
Il y a deux semaines, une conférence eut lieu dans un centre communautaire chrétien de Nazareth Illit en présence de résidents et de lycéens ayant exprimé le désir de s’engager dans l’armée israélienne, y compris au sein d’unités combattantes. Chaque année, une cinquantaine de jeunes de la communauté israélo-arabe s’enrôlent pour le service militaire. Un chiffre qui reste toutefois très faible.
Mais les problèmes ont commencé pour ces volontaires après la conférence. Des photos de certains d’entre eux ont été prises à la conférence et aux réunions préparatoires de Tsahal et ont été publiée sur Facebook, ainsi que sur certains journaux imprimés en arabe et sur des sites de nouvelles en ligne, où a commencé une campagne de dénigrement à leur encontre, comprenant des menaces implicites. Certains des critiques, prenant part à la campagne, étaient membres de la Knesset appartenant à la communauté arabe.
En outre, le conseil arabe orthodoxe local à Nazareth a annoncé que le prêtre Jobrail Nadaf, qui a pris part à l'evénement et qui soutient l’enrôlement des chrétiens arabes dans Tsahal, avait été suspendu de ses fonctions de prêtre et excommunié de son église pour ce qui a été appelé "coopération avec l’ennemi". Rien que ça !
Nadaf a également été la cible de menaces extrêmes et a porté plainte auprès de la police de Nazareth, qui a ouvert une enquête.
Le père Jobrail Nadaf Photo Israel Hayom |
Nadaf a répondu "Je ne suis pas désolé pour ma participation à la conférence. L’appel à me retirer de mon travail est illégal et je continuerai de servir ma communauté. Je suis heureux que la police et le ministère de la Défense soient déterminés à me protéger."
Alex Gadalkin, l’adjoint au maire de Nazareth Illit et l’un des organisateurs de la conférence, a déclaré : "Il s’agit d’un acte de provocation grave et de racisme dans les médias arabes et parmi les membres arabes de la Knesset. La police et les autres organisation du pouvoir judiciaire doivent répondre fermement contre ceux qui ont mené cette campagne."
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