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jeudi 8 mars 2012

Pays musulmans à l'ONU : non aux droits de l'homme pour les homosexuels !

YAGG  Le rapport sur les violences et discriminations liées à l’orientation sexuelle et l’identité de genre publié par l'Onu en décembre dernier était hier, mercredi 7 mars, entre les mains des représentant-e-s des pays présents au Conseil des Droits de l'Homme, à Genève. Le Secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a déjà, à plusieurs reprises, fait part de sa volonté de lutter contre les discriminations à l'encontre des LGBT, notamment lors du sommet de l'Union africaine en janvier dernier. Il a de nouveau exprimé sa détermination : "Pendant trop longtemps, le Conseil a fermé les yeux sur ces violations. Il n'y a ni dignité, ni honneur dans la torture, la persécution et la discrimination. Il est temps pour le Conseil de remplir son devoir de promouvoir et de protéger les droits humains de tous", a-t-il déclaré avant de céder la place à la Haut-Commissaire aux droits de l'Homme, Navi Pillay.
L'Organisation de coopération islamique (OCI, ex-Organisation de la conférence islamique) ainsi qu'une partie des pays africains se sont farouchement opposés à tout débat et ont quitté la salle.


"La promotion des comportements licencieux dans le cadre du concept de "l'orientation sexuelle" est contraire aux enseignements fondamentaux de diverses religions , y compris de l'Islam" et "Légitimer l'homosexualité et d'autres comportements individuels sous le nom d'orientation sexuelle est inacceptable pour l'OCI", a affirmé le porte-parole de l'organisation et ambassadeur du Pakistan (à partir de 00:53:00 dans la vidéo).
Les opposants à un débat sur les discriminations liées à l'orientation sexuelle et l'identité de genre mettent en avant que ces questions empêchent "de donner la priorité aux vrais problèmes", notamment les autres discriminations en raison de l'origine ou de la religion. "Nous espérons que ce genre de débat sera le dernier", a ainsi conclu le porte-parole des 56 États de l'OCI. Même son de cloche pour la représentante de la Mauritanie qui voit le débat comme "une attaque au pluralisme" (à partir de 01:00:35), ainsi que pour celui du Sénégal (à partir de 01:05:25). Pour ces différent-e-s membres du Conseil, l'orientation sexuelle n'entre pas dans les critères de définition des droits humains.



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