Photo par ZOHRA BENSEMRA/Reuters |
TOULOUSE (Reuters) - Une trentaine de jeunes gens, essentiellement des filles, se sont rassemblés samedi dans le quartier toulousain des Izards, où a grandi Mohamed Merah, pour honorer la mémoire du tueur de sept personnes abattu jeudi par la police, comparant leur douleur à celles des familles des victimes.
Une centaine de membres des forces de l'ordre ont entouré cette manifestation statique au cours de laquelle une femme portant un voile intégral a harangué le groupe.
"Nous, ce qu'on demande aujourd'hui, c'est qu'on arrête de diaboliser Mohamed, ça y est, il est mort", a-t-elle dit.
"On partage la douleur et la peine des familles car c'est la même douleur pour nous ici," a dit la jeune fille, qui a refusé de donner son nom. "Je pense que ce qui l'a influencé, c'est ce qu'il a vu dans ses multiples voyages. Il n'a pas pu gérer tout ça. Ça restait un adolescent dans sa tête, malgré ses 23 ans."
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