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Après l’utilisation d’armes chimiques à Çelê (Cukurca), l'armée turque a cette fois-ci utilisé des bombes à fragmentation. De 2007 à nos jours, des bombes à fragmentation sont lancées au Sud du Kurdistan (partie en Iraq), et depuis 1994, 480 résistants du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) ont perdu leurs vies suite à l'utilisation d'armes illicites.
Le HPG (Force de Défense du Peuple) branche armée du PKK, a informé le public sur les attaques menées contre leurs positions. Ainsi, il a été rapporté que des bombes à fragmentation ont été utilisées alors même que les accords internationaux les interdisaient.
Le 10 janvier 2009, suite à une recherche faite sur le mont Qandil , le ministre du Kurdistan du Sud, Dara Muhammed Emin, releva que l’armée turque a utilisé des bombes au phosphores lors du bombardement. Trois mois plus tard, le 10 avril 2009, le scénario se répète : à nouveau des obus, des mortiers et des bombes sont jetés, cette fois dans la zone du Zap.En mai 2008, la Turquie qui participa en tant qu’observateur à la réunion de convention des bombes de Dublin, n’a pas pris place parmi les 107 pays qui ont ratifié ce texte. Aujourd’hui le nombre de pays ayant ratifié cet accord s’élève à 120.
Depuis 1997 la Turquie est un pays qui approuve l’accord interdisant l’utilisation d’armes chimiques. Cependant, plusieurs exemples nous montrent bien que la Turquie ne respecte pas cet accord.
Source : ANF Traduit par Azadnews
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