UN WATCH traduit par Danielle sur europe israel
UN Watch a appelé aujourd’hui le Conseil exécutif de l’UNESCO, comprenant les États-Unis, France, le Royaume-Uni et d’autres démocraties occidentales, à contrer l’ élection à l’unanimité de la Syrie au Comité des droits de l’homme traitant directement des questions de droits humains alors même que le régime de Bachar al-Assad maintient sa campagne de violence contre ses propres citoyens.
L’élection de la Syrie est intervenue juste un jour avant que la Ligue des États arabes ait décidé de suspendre l’adhésion syrienne en son sein.
"La suspension de la Ligue arabe de la Syrie est dénuée de tout sens lorsque ses États membres élèvent la Syrie au Comité des droits de l’homme à l’ONU", explique Hillel Neuer, directeur exécutif d’UN Watch basé à Genève.
"Il est honteux pour l’agence de l’ONU de la science, la culture et l’éducation d’élire un pays qui réprime son propre peuple et l’habilite à trancher les questions touchant aux droits humains à l’échelle mondiale.
"Il est honteux pour l’agence de l’ONU de la science, la culture et l’éducation d’élire un pays qui réprime son propre peuple et l’habilite à trancher les questions touchant aux droits humains à l’échelle mondiale.
Neuer souligne que la décision du conseil d’administration n’est pas vraiment surprenante, étant donné sa composition. "Cet organe a récemment accueilli de nouveaux membres qui portent une série d’atteintes aux droits humains, comme l’Arabie saoudite, Cuba, le Pakistan et la Russie". "La Syrie était déjà au conseil exécutif", note Neuer, "comme l’étaient d’autres pays peu respectueux des droits humains, comme le Venezuela, le Zimbabwe, le Bélarus, la Chine, le Vietnam et l’Algérie".
Selon l’ONU, la répression en Syrie sur les manifestants s’opposant au régime a fait plus de 3500 morts au cours des huit derniers mois.
Selon l’ONU, la répression en Syrie sur les manifestants s’opposant au régime a fait plus de 3500 morts au cours des huit derniers mois.
"En récompensant le régime meurtrier de la Syrie en le dotant d’une légitimité internationale, l’UNESCO a mis en danger les intérêts fondamentaux des États-Unis et ses alliés, contre la sécurité nationale, la stabilité régionale et les valeurs démocratiques."
La Syrie siégera dans ce Comité pour une durée de deux ans dont les 30 membres examinent les conventions et recommandations, "les communications … relatives à l’exercice des droits humains", selon le site Web de l’UNESCO. La Syrie a également rejoint le comité des 23 membres des organisations internationales non-gouvernementales, dont le mandat est d’encourager les groupes d’activistes approuvés pour aider à la réalisation des objectifs d’ensemble de l’UNESCO.
La Syrie siégera dans ce Comité pour une durée de deux ans dont les 30 membres examinent les conventions et recommandations, "les communications … relatives à l’exercice des droits humains", selon le site Web de l’UNESCO. La Syrie a également rejoint le comité des 23 membres des organisations internationales non-gouvernementales, dont le mandat est d’encourager les groupes d’activistes approuvés pour aider à la réalisation des objectifs d’ensemble de l’UNESCO.
Dans une tentative de protéger l’administration de l’UNESCO de la critique, le directeur exécutif de l’agence, Mme Irina Bokova, insiste pour dire qu’elle avait les mains liées. Elle a même rompu avec le protocole en commentant que le choix du conseil d’administration n’était pas une bonne idée.
"Le directeur général et le secrétariat sont liés par les décisions des États membres et ne sont pas censés faire des commentaires sur eux", a déclaré Sue Williams, porte-parole principal de l’UNESCO.
"Cependant, étant donné les développements en Syrie, le Directeur général ne voit pas comment ce pays peut contribuer aux travaux des comités."
"Cependant, étant donné les développements en Syrie, le Directeur général ne voit pas comment ce pays peut contribuer aux travaux des comités."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire