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« Nous avons couvert le nom de Spielberg sur les affiches, à la demande de la Sûreté générale, qui invoque une liste noire sur laquelle figure le nom du réalisateur », a clairement affirmé hier Mohammad Mroué, membre de l’administration de Cinema City, selon un communiqué du centre SKeyes qui l’a contacté par téléphone.
Un responsable anonyme de la sureté générale a nié:
« Spielberg est sur la liste noire. Nous aurions pu interdire le film, en vertu de la loi, qui supplante tout principe, mais nous ne l’avons pas fait », a-t-il affirmé. Et de conclure : « Nous agissons à l’heure actuelle avec souplesse dans l’application des textes. »
Antisémitisme
Des réponses claires peinent à se dégager des arguments martelés hier par les autorités officielles, qui tentent de trouver une version plausible, apte à les tirer d’une affaire où seuls leurs intérêts semblent se déployer... Des intérêts motivés, peut-être, par un certain antisémitisme qui peine à s’exprimer.
C’est d’ailleurs cet angle qui resurgit pour ceux qui observent de l’extérieur les acrobaties locales, accomplies sous couvert de lois souvent désuètes, ravivées par la force. Ainsi, le Washington Post titrait hier : « Steven Spielberg, censuré au Liban ? » L’article rappelle que le nom de Spielberg a été placé sur la liste noire du Bureau central de boycottage d’Israël, affilié à la Ligue arabe, après que le réalisateur eut fait une donation d’un million de dollars à l’État hébreu lors du conflit de 2006.
Rappelons les faits : Spielberg a donné cet argent à une ONG! PAS à l'Etat Hébreu!
C’était de l'argent pour les évacués du nord d’Israël pour des vitres de sécurité dans les hôpitaux sous les feu des missiles du HezbAllah et pour améliorer le matériel d'un Hôpital à Neharya: http://www.haaretz.com/news/spielberg-foundation-to-donate-1-million-for-israeli-relief-1.194744 .
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