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vendredi 9 septembre 2011

Les droits de l'homme n'ont pas encore gagné en Tunisie: un blogueur arrêté.


Intéressant article de Numerama dont voici un extrait 

Après le retour du filtrage de la pornographie sur Internet, la Tunisie est-elle à nouveau le lieu d'arrestations politiques de blogueurs dissidents ? La question se pose à la lecture de cet article publié par LyonCapitale, qui indique qu'un "blogueur tunisien vivant en France a été interdit de quitter la Tunisie, mardi 6 septembre". Selon le journal, le dénommé Sami Ben Abadallah aurait été arrêté sans explication, pour un interrogatoire dans les locaux administratifs de la police judiciaire de Tunis. Or, "son entourage craint que le contenu de son blog, extrêmement critique à l’égard de hauts responsables politiques, soit la raison de cette réaction des autorités tunisiennes", ajoute le journaliste.
Le blogueur tunisien était inscrit sur les listes d'interdiction de vol, avant d'être libéré huit heures plus tard.
"Depuis plusieurs mois, Sami Ben Abdallah a entrepris de publier une série "d’enquêtes" sur Kamel El Taief, un homme d’affaires intime de Ben Ali avant de tomber en disgrâce (...) Fin août, alors qu’il est en vacances en Tunisie, Sami Ben Abdallah a rencontré Kamel El Taief durant deux heures. Deux autres rencontres ont eu lieu selon des proches du blogueur à Tunis, dont une hier (mardi) matin, le jour du départ de Sami Ben Abdallah pour Paris". Or après le départ de Ben Ali, El Taief serait devenu un des nouveaux hommes forts de la Tunisie.


Voici l'extrait d'un billet du Blog de Sami Ben Abdallah  (visitez le!)   :


Le dernier Rapport des Droits de l'Homme en Tunisie paru en juillet 2011 confirme l’existence de la torture en TunisieLa police politique continue à sévir sous une forme déguisée. Et la torture n’est pas le fait « d’agents zélés » ou de cas « isolés » mais la répression « résulte de décisions prises en haut lieu » souligne le premier Rapport sur les Droits de l’Homme en Tunisie après Ben Ali. « une répression organisée, décidée au plus haut niveau et avec pour objectif d’instiguer la peur chez les manifestants » et « d’intimider la population tunisienne pour la dissuader de manifester».

Voici le lien vers ce rapport de la FIDH  qui confirme ce qu'a écrit Sami Ben Abdallah 

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