L'Aile militaire du corps diplomatique palestinien dévoilée par une explosion

  On nous rebat les oreilles avec la distinction entre aile politique et aile militaire des organisations terroristes soi disant "de libération". 

Voici le cas d'une "aile militaire" du corps diplomatique ! A moins que...la distinction entre deux ailes imaginaires d'une organisation de type pyramidal avec un chef unique ne soit simplement absurde.

RFI  

L'ambassadeur de Palestine à Prague, Jamal al-Jamal, a succombé cet après-midi, mercredi 1er janvier, à ses blessures dues à une explosion survenue en fin de matinée dans son appartement. La police tchèque penche plutôt pour la thèse d'un accident que d'un attentat.

« Pour le chef de la police locale, il n'existe, pour le moment du moins, aucun indice sur une éventuelle attaque terroriste ». L'explosion a été, selon lui, « probablement causée par un système explosif placé sur un coffre-fort » et donc une manipulation imprudente n'est pas à exclure.
La résidence de l'ambassadeur de Palestine se trouve dans un immeuble nouvellement construit dans le nord-ouest de la capitale tchèque.  

Cette info  publiée par le journal Liberation change complètement l'idée qu'on pouvait se faire de cet accident.  
Il y avait des explosifs et des armes dans l'appartement personnel de l'ambassadeur. Ces armes et explosifs n'étaient pas répertoriés par les autorités Tchèques. Il s'agit donc d'armes et explosifs illégaux car même les armes, munitions et explosifs d'une ambassade doivent être déclarées aux autorités des pays d'accueil. Ici il s'agit de l’appartement de l'ambassadeur donc ne bénéficiant même pas du principe de l'extra-territorialité des ambassades.

"La police a découvert jeudi des armes chez l’ambassadeur palestinien à Prague, où les enquêteurs tchèques et les experts palestiniens poursuivaient leurs investigations pour tenter d’éclaircir le mystère de l’explosion qui a tué mercredi ce diplomate.
«Je ne peux pas dire précisément quelles armes nous avons trouvées. Nous pouvons dire qu’elles n’ont pas été enregistrées en République tchèque», a déclaré le chef de la police Martin Vondrasek sur la radio publique.

«La déflagration a été le résultat d’une manipulation maladroite d’un explosif», a-t-il indiqué, en excluant un acte terroriste.
L’hebdomadaire tchèque à grand tirage Respect a affirmé jeudi sur son site internet, en citant des sources policières anonymes, que la police avait découvert des mitraillettes et d’autres armes illégales, de quoi équiper une unité de combat de dix hommes.
Selon le journal, l’ambassadeur Jamal al-Jamal aurait probablement manipulé maladroitement une «bombe» qui se trouvait dans son coffre-fort.

La porte-parole de la police tchèque, Andrea Zoulova, a démenti cette possibilité. «Une bombe, cela n’a pas de sens. Je ne dirai certainement pas cela», a-t-elle dit à l’AFP.
Selon elle, l’explosion a été «probablement causée par un système explosif anti-vol, placé sur la porte du coffre-fort».

Dans une interview jeudi à la radio Voice of Palestine, le chef de la diplomatie de l’Autorité palestinienne Riyad al-Malki a déclaré que l’explosion était d’origine accidentelle, évoquant lui aussi un système anti-vol.

«Le coffre-fort était vieux et conçu pour qu’une ouverture réalisée de manière incorrecte déclenche le système explosif attaché à sa porte, et c’est ce qui est arrivé», a déclaré M. Malki, en excluant tout «soupçon de crime».

Toutefois, le porte-parole de l’ambassade palestinienne à Prague, Nabil al-Fahel, a estimé que le coffre-fort n’était probablement pas équipé d’un tel système.
«On peut supposer qu’il n’y avait pas de système anti-vol. Le coffre-fort était assez ancien, il avait été acheté au milieu des années 1980 et, selon nos informations, il n’était pas équipé d’un système anti-vol intégré», a-t-il dit à l’AFP.

Jamal al-Jamal, 56 ans, a été mortellement blessé, notamment à la tête et à la poitrine, lors de la déflagration.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a précisé que l’explosion s’était produite après que le diplomate eut ouvert un vieux coffre-fort qui avait été transporté dans la nouvelle résidence construite dans le quartier de Prague-Suchdol, au nord-ouest de la capitale tchèque, depuis l’ancien siège de l’ambassade.