L'Elysée a été piraté en mai 2012. Selon les documents d'Edward Snowden les services de renseignement français ont demandé à la NSA qui aurait pu le faire. La NSA a mené une enquête interne et internationale mais excluant Israël. Le journaliste du Nouvel Observateur conclut que la NSA ne voulait pas obliger Israël à mentir et que c'est pour cela que la question ne lui a pas été posée. Pour le journaliste cela implique un DOUTE RAISONNABLE et que par conséquent c'est bien Israël qui a commis le piratage. Voila comment on lance une rumeur, une diffamation.
La présomption d'innocence ? Qui s'en soucie quand il s'agit d'Israël ?
Voici "l’enquête" du Monde relayée par le Nouvel Observateur (extrait) :
Mossad, NSA... Qui a vraiment hacké l'Elysée ?
"Le Monde" révèle vendredi 25 octobre, grâce à une note interne de quatre pages de la NSA dévoilée par Edward Snowden, que Paris a dans un premier temps soupçonné l'agence de surveillance américaine d'être à l'origine de la cyberattaque....Grâce à cette note, on apprend que la NSA voulait tout d'abord aider Paris à identifier les cyber-agresseurs. Mais la veille de l'arrivée de deux experts américains en mars 2013, la France se rebiffe et hausse le ton. La NSA précise qu'à aucun moment, les services français "n'ont transmis les éléments dont ils pouvaient disposer sur l'éventuelle responsabilité américaine". "Sans doute pour examiner la réaction de la NSA lorsqu'ils soumettront leurs éléments", analyse l'agence américaine.Mais la NSA n'est pas restée inactive et a mené sa petite enquête sur l'origine du piratage de la présidence française. Et c'est au détour d'un petit paragraphe de ce document que l'affaire prend une saveur particulière.
Dans un chapitre baptisé "pièges potentiels" et " autre information", le document livre les détails des "connaissances de l'agence pour faire face aux accusations françaises", écrit "Le Monde". Le service TAO (Tailored Access Operations) de la NSA, qui gère et mène les cyberattaques à travers le monde, assure le piratage de l'Elysée n'est pas de l'une de ses opérations. Tout de même, le TAO "a demandé à la plupart des plus proches partenaires de la NSA au sein du premier et deuxième cercle s'ils étaient impliqués, tous ont démenti leur implication". "Le Monde" précise que le premier cercle "comprend les seize agences de renseignement américain, le deuxième ajoute le Royaume Uni, le Canada, l'Australie et la Nouvelle Zélande et le troisième intègre des pays comme la France ou l'Allemagne".
Mais le TAO n'a pas demandé "de façon délibérée" au Mossad, les services secrets israéliens, et à l'ISNU, l'équivalent israélien de la NSA, s'ils étaient impliqués dans le piratage de l'Elysée. "Pour justifier cette retenue, le rédacteur [de la note, NDLR] avance, de manière laconique, que 'la France n'est pas une cible commune à Israël et aux Etats-Unis'", écrit "Le Monde". Comme l'analyse le quotidien du soir, "la NSA ne dit pas que le Mossad a mené l'attaque mais semble, néanmoins, considérer comme nécessaire le besoin de mentionner l'existence d'un doute raisonnable à l'encontre de l'Etat juif".
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