Ils font pression quasi-exclusivement sur Israël ce qui rend la paix impossible car cela enhardit les dictateurs et caciques qui continuent chez eux à diffamer les juifs et à appeler à la guerre d’annihilation qu'ils déclencheront dès qu'une occasion se présenterait.
Voici un extrait, que je trouve très pertinent, de l'article de Jean Pierre Bensimon , "Qui menace donc la stabilité du Moyen-Orient ?":
Les mots dissimulent souvent une trame idéologique, qu’elle soit ou pas consciente et verbalisée. Quand on impute au minuscule Israël (8 millions d’habitants et 22.000 km2), les troubles structurels du monde Arabe (360 millions d’habitants et 13,7 millions de km2) et quand on maintient cette accusation en dépit des démentis criants de la réalité, on rejoint tout naturellement le long fleuve des réquisitoires antisémites.
Comment ne pas voir qu’en soumettant Israël, le premier symbole juif contemporain, à l’infâme accusation d’être la source des troubles permanents d’une immense région, voire du monde (2), on réactive les grandes accusations antisémites, celle des Juifs ligués dans un vaste complot pour dominer le monde (Protocoles des Sages de Sion), et celle des nazis accusant les Juifs de provoquer des guerres.
Soulignant les différences entre l’antisionisme et l’antisémitisme, le journaliste anglais Brendan O’Neill a raison de se demander quand même ce que les antisionistes et les antisémites ont en commun. (3) Et il trouve qu’ils partagent quelque chose à coup férir : la tendance à lier les troubles et les vicissitudes du monde au comportement et aux croyances des Juifs, comme peuple ou comme État. En témoignent les sondages successifs à grande échelle qui placent Israël en tête des pays qui menacent la paix du monde. (4) Sur le champ politico-diplomatique, la doctrine de la centralité actualise l’accusation ancestrale à l’encontre des Juifs.
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