Le Clerc Algérien Ali Belhadj, ancien vice-président du Front islamique du salut, appelle Sarkozy "Méprisable" pour avoir fait enterrer Mohammed Merah en France ; un citoyen français déchire ostensiblement son passeport, traite le Président Sarkozy de "Porc" et justifie les actions de Merah.
Voici quelques extraits d'un discours du clerc algérien Ali Belhadj, ancien vice-président du Front islamique du salut, au cours duquel un musulman à double nationalité franco-algérienne déchire ostensiblement son passeport français. Le film a été diffusé sur Internet le 30 Mars 2012.
Ali Belhadj : Hier, j'ai vu cet homme méprisable, Sarkozy, le président français. Pardonnez-moi. J'ai à parler de choses importantes, mais parfois, il y a des choses qui me font partir dans une digression.
J'ai vu le père de [terroriste de Toulouse] Merah, que la miséricorde d'Allah soit sur lui ...
La foule : Que la miséricorde d'Allah soit sur lui ...
Ali Belhadj : Il a demandé que son fils soit enterré en Algérie. Il est vrai qu'il était citoyen français et était censé être enterré en France, mais son père a écrit une lettre au président demandant que son fils soit enterré en Algérie - alors pourquoi ce refus ? Ses actes justifient-ils son excommunication? Est-il un hérétique? Il devrait être enterré dans un cimetière musulman et des prières doivent être dites pour lui.
[...]
Le Français de Culte Musulman : Sheik, je voudrais dire quelque chose.
Ali Belhadj : Allez-y.
Le Français de Culte Musulman : Sheik, c'est ma façon de le soutenir... J'aurais aimé l'avoir fait devant les ennemis d'Allah sur France 24 TV, en face de tous les infidèles. Je veux que Sarkozy, l'ennemi d'Allah voie ça. J'ai la double nationalité. Sarkozy, que les malédictions d'Allah soient sur toi...
Il déchire son passeport français.
La foule : Allah Akbar... Allah Akbar...
Le Français de Culte Musulman : Je vous aime comme un frère en Islam, Cheikh ... Je fais cela en soutien à mon frère en Islam, le moudjahid Mohamed Merah.
La foule : Allah Akbar... Allah Akbar...
Le Français de Culte Musulman : Par Allah, il était un lion, mes frères. Permettez-moi de vous dire, Cheikh, ce n'est pas un kharijite. Par Allah, c'est un salafiste sunnite. Cheikh, je voudrais vous dire quelque chose.
Ali Belhadj : Allez-y.
Le Français de Culte Musulman : Je ne suis pas une autorité en matière de jurisprudence. Vous êtes un cheik, et je vous aime comme un frère en l'islam. Par Allah, [Merah] n'avait pas tort, car il y a des fatwas lancées par de grands érudits qui disent : "S'ils tuent nos femmes, tuons leurs femmes, et si ils tuent nos enfants, tuons leurs enfants. Cheikh, il n'avait pas tort. Cheikh Ibn Al-Outhaymine a dit cela et c'était un grand érudit, Ibn Taymiyya et beaucoup d'autres l'avaient dit auparavant. [Merah] était un homme craignant Dieu, et peu m'importe que l'on m'accuse. Cheikh, permettez-moi de dire à ce Sarkozy : que les malédictions d'Allah soient sur vous, vous qui êtes un porc ! Vous êtes un Juif. Nous vous connaissons tous trop bien. J'ai vécu parmi vous en France, vous les ennemis d'Allah. J'étais avocat, je défendais nos frères en Islam. Je vais vous dire une chose. Je prie pour qu'Allah accueille [Merah] dans son Paradis. Sarkozy, vous êtes un porc, qu'Allah vous glace le sang dans les veines.
La foule : Amen.
Le Français de Culte Musulman : Puisse Allah apporter sur eux un jour noir.
La foule : Amen.
Le Français de Culte Musulman : Je voudrais également dire à nos frères de l'organisation Forsane Alizza, dirigée par mon frère Abou Hamza, qui ont été jetés en prison. Cheikh, ils en ont envoyé 19 d'entre eux en prison, bien qu'ils n'avaient rien à voir avec tout cela. Ils n'avaient rien à voir avec ces frères. [L'Alizza Forsane] sont des prédicateurs, des gens religieux, qui voulaient défendre les femmes portant le niqab.
Cheikh, je ne suis pas en mesure de ...
Ali Belhadj : Qu'Allah vous bénisse ...
Le Français de Culte Musulman : Cheikh, puisse ce lion [Merah] se porter garant pour moi le Jour du Jugement.
[...]
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