Des libanais se battent déjà en Syrie. Les chiites du côté d'Assad, les Sunnites du côté de l'armée syrienne libre. Le Liban est une poudrière prête à exploser. A Tripoli les combats ont repris.
L'Orient Le Jour Une première conclusion à tirer de cet événement est que le règne du régime Assad touche désormais réellement à sa fin et qu’il s’agit là de la première manifestation de cet effondrement. L’avènement au forceps de M. Mikati début 2011 s’était faite grâce à deux maîtres d’œuvre : le régime Assad et le Hezbollah.
Si le régime syrien maintient sa capacité de nuisance sur le plan sécuritaire au Liban, il n’est cependant plus en mesure d’y jouer aux marionnettistes : une gamme de mutations au plan régional, dont l’imminence de sa propre déroute politique et militaire sur son propre territoire, lui ont rogné les ailes.
Quant à l’autre béquille du cabinet Mikati, le Hezbollah, elle a subi elle aussi une série de revers particulièrement douloureux, le dernier en date étant le camouflet militaire reçu aux mains de l’Armée syrienne libre ces dernières semaines à Qousseir.
Engagé dans un bras de fer au Liban avec une communauté sunnite revigorée par le printemps arabe au point de recréer une sorte de nouveau rééquilibrage des forces, enlisé dans une guérilla urbaine coûteuse en Syrie sur tous les plans au côté d’un régime défaillant à tous les points de vue, le parti chiite n’est pas sans se poser des questions.
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