Il existe une fissure entre les arabes israéliens et les arabes des territoires :
Un sondage (sur un échantillon de 1104 Arabes israéliens et de 948 Arabes de Judée et Samarie : les "territoires") publié par le Jerusalem Post, réalisé par le professeur Shifra Sagy de l'Université Ben Gourion ( avec des étudiants arabes) et financé par la fondation allemande DFG, montre que 60 % des Arabes israéliens ne voudraient pas que leur fille se marie avec un Arabe des territoires et que 41 % des Arabes des territoires ne veulent pas que leur fille se marie avec un Arabe israélien.
18 % des Arabes israéliens refuseraient d'avoir un Arabe des territoires comme voisin.
Les Arabes qui sont restés en 1948 considèrent qu'ils ont été fidèles à leur terre , qu'ils ne l'ont pas abandonnée, alors que ceux qui ont fui les accusent d'avoir abandonné la "cause" et d'avoir succombé à " l'occupation " sans avoir résisté, affirme le Pr Sagy.
Il y a 1,5 million d'Arabes en Israël, ils bénéficient d'une éducation et d'une sécurité sociale gratuites ainsi que de toutes les aides sociales d'un état moderne. Ils payent très peu d'impôts, ne sont pas obligés de faire le service militaire (3 ans). Mais ils ne sont pas contents selon ce sondage :
jpost - le sondage portait sur 702 Juifs et 715 Arabes.
70 % des Arabes israéliens préfèrent vivre en Israël plutôt que dans tout autre pays au monde.
Mais seulement 58 % des Arabes israéliens acceptent - se résignent - à la situation telle qu'elle est : un état juif et démocratique.
19 % refusent le droit à l'existence d'Israël alors qu'ils n'étaient "que" 11 % en 2003.
Selon le Professeur Smooha, les 42 % qui n'acceptent pas de vivre en Israël préféreraient vivre dans un état bi-national ou dans un état palestinien.
Alors que ce sont les Arabes qui avaient refusé de créer un état palestinien en 1948, préférant tenter d'annihiler l'État juif tandis que les Juifs avaient accepté le plan de partition de l'ONU ainsi que le principe de "deux États pour deux peuples" , 80 % des Arabes tiennent les Juifs pour responsables de ce qui leur est arrivé.
Ainsi tous les ans, le jour de la fête nationale d’Israël, de nombreux Arabes, pourtant citoyens du pays, participent à des manifestations de deuil de ce qu'ils appellent la Nakba - Catastrophe. Ils sont 38 % à y participer...
La loi dite de "la Nakba" interdit l'utilisation de l'argent public pour financer ces manifestations qui, elles, sont tout à fait autorisées - un cas unique au monde !
Malgré cette exceptionnelle liberté d'expression, surtout dans cette région, 76 % des Arabes considèrent que ce type de lois affaiblit leur confiance dans la coexistence avec les Juifs.
63 % des Arabes pensent qu'il n'est pas justifié qu'Israël soit un pays à majorité juive et 73 % se sentent des citoyens de seconde classe ou comme ne méritant pas l'égalité. Peu d'entre eux font l'effort de s'intégrer à commencer par le service militaire et en participant aux dépenses par les impôts.
Il est même héroïque pour un Arabe de s'engager dans l'armée - ils ne divulguent qu’exceptionnellement leur identité de peur des représailles.
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