"Je crois beaucoup dans la société civile turque. Malheureusement, quand la Turquie a un Prix Nobel brillant comme Orhan Pamuk, elle le poursuit parce qu'il dit que le génocide arménien est une évidence", a-t-il ajouté.
"Dans notre pays, nous demandons que la Turquie cesse de diffuser sa propagande négationniste", a-t-il insisté.
Il a également dénoncé "la démonstration de violence que l’État turc a organisée sur notre territoire à l'occasion de ce débat" sur cette proposition de loi. "La loi n'est pas mémorielle. Elle ne se contente pas de rappeler des évènements historiques. C'est une loi qui punit le négationnisme outrancier. Le mot outrancier a son importance puisqu'il n'empêche pas le débat intellectuel", a-t-il poursuivi en défendant ce texte qui doit encore être voté au Sénat pour acquérir force de loi.
"C'est un acte politique : au moment où la Turquie veut entrer dans l'Union européenne et apparaître comme un pays qui défend les droits de l'homme, cette loi permet de révéler l'attitude de la Turquie sur la scène internationale et montre bien que la Turquie n'est pas le pays des droits de l'homme", a ajouté Patrick Devedjian.
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