"La situation semble rassurante jusqu'à présent" à Homs, a déclaré aujourd’hui le chef des observateurs de la Ligue arabe. "Il y avait quelques endroits où la situation n'était pas très bonne. Mais il n'y avait rien d'effrayant, du moins lorsque nous étions là. Tout était calme et il n'y a pas eu d'affrontements", a dit Moustapha Dabi.
20 minutes
"La décision de la Ligue arabe de nommer à la tête de sa mission d'observation un général soudanais sous les yeux de qui de graves violations des droits de l'homme ont été commises au Soudan risque de saper les efforts de la Ligue arabe et pose de sérieuses questions sur la crédibilité de la mission", estime Amnesty International.
Âgé de 63 ans, Dabi a été nommé à la tête des services secrets militaires du Soudan en 1989, le jour du coup d’État de Bachir, avant de prendre la tête de l'agence des renseignements étrangers et d'occuper le poste de responsable adjoint des opérations militaires entre 1996 et 1999. Pour Jehanne Henry, chercheuse spécialiste du Soudan à Human Rights Watch, Dabi, en tant que chef des services secrets militaires du Soudan dans les années 1990, "était très certainement au courant de ce que faisaient les services de sécurité à cette époque (…) : arrestations arbitraires, détention d'activistes politiques, mauvais traitements et des actes de torture". "Il ne correspond pas, de toute évidence, au profil d'observateur des droits de l'homme", conclut-elle.
Étant donné ce qu'il a vu et fait au Darfour, il doit trouver la situation bien calme en Syrie !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire