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lundi 25 décembre 2017

Trump laisse les palestiniens face à leur intransigeance - il n'imposera aucune solution de paix

Rapport: Trump annule le plan de paix du Moyen-Orient 

Les fonctionnaires de la Maison Blanche affirment que  Trump a annulé la publication de son plan de paix attendu au Moyen-Orient après que l'Autorité Palestinienne a rejeté les États-Unis en tant qu'arbitre.
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David Rosenberg,  | Mis à jour: 21:42

Trump annonce la reconnaissance de Jérusalem
Trump annonce la reconnaissance de Jérusalem
Reuters
L'administration Trump ne déploiera pas son plan de paix au Moyen-Orient très attendu dans un proche avenir - ou peut-être jamais - selon un rapport publié dimanche par la chaîne israélienne Channel 2 .
Citant des responsables de la Maison Blanche, l'administration Trump a abandonné son projet d'offrir un nouveau cadre pour les négociations visant à aboutir à un accord sur le statut final entre Israël et l'Autorité palestinienne.

Selon le rapport, l'Autorité palestinienne a réagi avec colère à l'annonce par le président Donald Trump du 6 décembre que les Etats-Unis reconnaissaient Jérusalem comme capitale d'Israël et que le Département d'Etat commençait à délocaliser l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem.

Suite à la déclaration du président Trump, les responsables de l'AP ont décrié le changement de la politique américaine vis-à-vis de la capitale israélienne, affirmant que les Etats-Unis n'étaient plus aptes à servir de médiateur pour la paix au Moyen-Orient.
Selon le chef de l'AP Mahmoud Abbas, l'Autorité Palestinienne n'examineraient plus aucun plan de paix proposé par la Maison Blanche Trump.

"Les Etats-Unis se sont révélés être un médiateur malhonnête dans le processus de paix et nous n'accepterons plus aucun plan venant de sa part", a déclaré M. Abbas lors d'une conférence de presse avec le président français Emmanuel Macron, selon l' AFP .

Les hauts responsables de l'AP ont averti le vice-président Mike Pence qu'il n'était plus le bienvenu dans la région et que le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ne le rencontrerait pas lors d'un voyage en Israël initialement prévu pour le 18 décembre.

S'exprimant sous couvert d'anonymat, un responsable de la Maison Blanche a déclaré que l'administration était toujours déterminée à apporter la paix au Moyen-Orient, mais a ajouté que les Etats-Unis n'étaient pas intéressés à forcer les deux parties à la table de négociation."L'équipe dirigée par [Jared] Kushner et [Jason] Greenblatt travaille toujours dur sur le plan de paix", a déclaré le responsable. "Nous sommes juste là pour aider. Le président Trump n'a aucune intention de forcer un accord de part et d'autre. "


Moins de deux semaines après l'annonce historique du président Trump à Jérusalem, le président a dévoilé une nouvelle doctrine de sécurité nationale, compilée dans un document d'environ 70 pages.

Le document a mis l' accent sur le rôle du conflit arabo-israélien dans le déclenchement de la tourmente au Moyen-Orient, pointant du doigt le terrorisme islamique radical et le régime de Téhéran.
"Le conflit entre Israël et les Palestiniens a été perçu comme le principal irritant empêchant la paix et la prospérité dans la région", lit-on en partie dans le document obtenu par AP . "Aujourd'hui, les menaces des organisations terroristes radicales djihadistes et la menace de l'Iran font prendre conscience qu'Israël n'est pas la cause des problèmes de la région. Les États ont de plus en plus souvent trouvé des intérêts communs avec Israël face aux menaces communes. "

Le couloir Irano-syrien devient réalité - la stratégie des ayatollah se precise

jeudi 7 décembre 2017

Discours du President Trump sur Jérusalem en français


Discours du Président Trump reconnaissant Jérusalem comme capitale d'Israël



Merci,

Lorsque je suis entré dans mes fonctions j’avais promis d’examiner les problèmes mondiaux sans préjugés et fraîcheur d’esprit. Nous ne pouvons résoudre les problèmes en partant toujours des mêmes présupposés et reprenant les mêmes stratégies qui ont échoué. Tout défi exige des approches nouvelles. Mon annonce d'aujourd'hui marque le début d'une nouvelle approche des conflits entre Israël et les Palestiniens.


En 1995, le Congrès a adopté la loi sur l'ambassade de Jérusalem exhortant le gouvernement fédéral à déménager l'ambassade américaine à Jérusalem et à reconnaître que cette ville, et d'une manière si importante, est la capitale d'Israël. Cette loi a été adoptée par une écrasante majorité des Démocrates et des Républicains. Et cette loi a été réaffirmé par un vote unanime du Sénat il y a à peine six mois.


Pourtant, pendant plus de 20 ans, tous les anciens présidents américains ont dérogé à l’application de la loi, refusant de déplacer l'ambassade américaine à Jérusalem ou de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël. Les présidents l’ont fait croyant que retarder la reconnaissance de Jérusalem ferait avancer la cause de la paix. Certains disent qu'ils manquaient de courage, mais ils ont jugé au mieux la base des faits tels qu'ils les comprenaient à l'époque. Néanmoins, les faits sont là.


Après plus de deux décennies de dérogations, nous ne sommes pas plus proches d'un accord de paix durable entre Israël et les Palestiniens.
Il serait folie de supposer que répéter exactement la même formule produirait maintenant un résultat différent ou meilleur.

Par conséquent, j'ai déterminé qu'il est temps de reconnaître officiellement Jérusalem comme la capitale d'Israël.

Alors que les présidents précédents ont fait cette promesse majeure de campagne, une fois aux responsabilités, ils ont tous échoué à l’accomplir.

Aujourd'hui, je le fais. J'ai jugé que cette action était dans le meilleur intérêt des États-Unis d'Amérique et de la recherche de la paix entre Israël et les Palestiniens. C'est un pas en avant, qui aurait dû être entrepris il y a longtemps, pour faire avancer le processus de paix. Et pour travailler vers un accord durable.

Israël est une nation souveraine ayant le droit, comme toute autre nation souveraine, de déterminer sa propre capitale. Reconnaître que c'est un fait, est une condition nécessaire pour parvenir à la paix. Il y a 70 ans, les États-Unis, sous le président Truman, ont reconnu l'État d'Israël. Dès lors, Israël a fait de la ville de Jérusalem sa capitale, de même que le peuple juif y a établi sa capitale dans les temps anciens.

Aujourd'hui, Jérusalem est le siège du gouvernement israélien moderne. C'est le siège du Parlement israélien, la Knesset, ainsi que la Cour suprême israélienne. C'est l'emplacement de la résidence officielle du Premier ministre et du président. C'est le siège de nombreux ministères du gouvernement.
Pendant des décennies, les présidents américains, les secrétaires d'État et les dirigeants militaires, ont rencontré leurs homologues israéliens à Jérusalem, comme je l'ai fait, lors de mon voyage en Israël plus tôt cette année.

Jérusalem est non seulement seulement le cœur de trois grandes religions, mais c'est aussi le cœur de l'une des démocraties qui ont le plus réussi au monde. Au cours des sept dernières décennies, le peuple israélien a construit un pays où, juifs, musulmans, chrétiens et les croyants de toutes les croyances sont libres de vivre et de pratiquer le culte selon leur conscience et selon leurs croyances.

Jérusalem est aujourd'hui, et elle doit le rester, un lieu où les Juifs prient au Mur des Lamentations, où les chrétiens suivent les stations de la croix et où les musulmans pratiquent à la mosquée Al Aqsa. Cependant, durant toutes ces années, les présidents représentant les États-Unis ont refusé de reconnaître officiellement Jérusalem comme capitale d'Israël. En fait, nous avons refusé de reconnaître une quelconque capitale israélienne.
Mais aujourd'hui, nous reconnaissons enfin l'évidence. Que Jérusalem est la capitale d'Israël. Ce n'est rien de plus ni de moins qu'une reconnaissance de la réalité. C'est aussi la bonne chose à faire. C'est quelque chose qui doit être fait.

C'est pourquoi, conformément à la loi sur l'ambassade de Jérusalem, je charge également le Département d'État de commencer à préparer le transfert de l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. Cela initiera immédiatement le processus d'embauche d'architectes, d'ingénieurs et de planificateurs de sorte qu'une ambassade nouvelle, une fois achevée, sera un magnifique hommage à la paix.

En faisant ces annonces, je tiens également à souligner un point très clairement. Cette décision ne vise nullement à rompre notre ferme engagement à faciliter un accord de paix durable.

Nous voulons un accord qui soit excellent pour les les Israéliens et excellent aussi pour les Palestiniens. Nous ne prenons pas position sur les questions du statut final, y compris les limites spécifiques de la souveraineté israélienne à Jérusalem ou la résolution des frontières contestées. Ces questions sont laissées aux parties impliquées.

Les États-Unis demeurent profondément engagés à faciliter la conclusion d'un accord de paix acceptable pour les deux parties. J'ai l'intention de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour aider à forger un tel accord.

Sans aucun doute, Jérusalem est l'une des questions les plus sensibles de ces pourparlers. Les États-Unis aideraient une solution à deux États si les deux parties étaient d'accord. En attendant, j'appelle toutes les parties à maintenir le statu quo dans les lieux saints de Jérusalem, y compris le Mont du Temple, également connu sous le nom de Haram al-Sharif. Avant tout, notre plus grand espoir est la paix. Ce désir universel, présent dans chaque âme humaine.

Avec l'action d'aujourd'hui, je réaffirme l'engagement de longue date de mon administration en faveur d'un avenir de paix et de sécurité pour la région. Il y aura, bien sûr, des désaccords et des dissensions concernant cette annonce. Mais nous sommes convaincus qu'au bout du compte, au fur et à mesure que nous surmonterons ces désaccords, nous arriverons à une paix et à une place beaucoup plus grande pour la compréhension et la coopération. Cette ville sacrée devrait susciter le meilleur de l'humanité.

Levant les yeux vers ce qui est possible, ne pas nous ramener aux vieux combats devenus si prévisibles.
La paix n'est jamais hors de la portée de ceux qui veulent l'atteindre.

Aujourd'hui, nous appelons au calme, à la modération et aux voix de la tolérance pour qu’elles l'emportent sur les pourvoyeurs de haine. Nos enfants devraient hériter de notre amour, pas de nos conflits. Je répète le message que j'ai livré au sommet historique et extraordinaire en Arabie saoudite en début d’année : Le Moyen-Orient est une région riche de culture, d'esprit et d'histoire. Ses peuples sont brillants, fiers et divers. Vibrants et forts.

Mais l'avenir incroyable qui attend cette région est bloqué au loin par l'effusion de sang, l'ignorance et le terrorisme.

Le vice-président Pence se rendra dans la région dans les prochains jours pour réaffirmer notre engagement à travailler avec des partenaires à travers le Moyen-Orient pour vaincre le radicalisme qui menace les espoirs et les rêves des générations futures.

L’heure à sonné pour tous ceux qui désirent la paix, d'expulser les extrémistes de leur milieu. Il est temps que toutes les nations et tous les peuples civilisés réagissent au désaccord, par un débat raisonné, et non par la violence. Et il est temps pour les voix jeunes et modérées du Moyen-Orient de revendiquer un avenir brillant et beau.

Alors aujourd'hui, réengageons-nous sur un chemin de compréhension et de respect mutuels. Réexaminons les anciennes hypothèses et ouvrons nos cœurs et nos esprits aux possibles et aux possibilités.

Enfin, je demande aux dirigeants politiques et religieux de la région, israéliens et palestiniens, juifs, chrétiens et musulmans de se joindre à nous dans la noble quête d'une paix durable.

Je vous remercie. Dieu vous bénisse. Que Dieu bénisse Israël. Que Dieu bénisse les Palestiniens et que Dieu bénisse les États-Unis.
Merci beaucoup. Je vous remercie.