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Israël a annoncé qu'elle suspendait sa coopération avec l'Unesco. La veille, l'organisme onusien a voté deux textes présentant l'Esplanade des Mosquées (Mont du Temple pour les juifs) comme un lieu saint pour les seuls musulmans.
La rupture est consommée : Israël rompt ses liens avec l'Unesco. Dans une lettre adressée à la directrice générale de l'institution onusienne Irina Bokova et publiée sur Twitter, le ministre israélien de l'Éducation Naftali Bennett a annoncé la suspension de "toutes ses activités professionnelles avec l'organisation internationale"... et a accusé l'organisme d'apporter un "soutien immédiat au terrorisme islamiste".
La veille, l'Unesco, l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, a renouvelé deux projets résolution proposées par plusieurs pays arabes visant à "sauvegarder le patrimoine culturel palestinien et le caractère distinctif de Jérusalem-Est", la partie palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël, et dénonçant les restrictions d'accès imposées les autorités israéliennes aux musulmans souhaitant se rendre sur l'Esplanade des Mosquées.
Ce site, qui abrite la mosquée Al Aqsa et le Dôme du Rocher, est un important lieu saint de l'islam. Appelé le Mont du Temple par les juifs, il surplombe le Mur des Lamentations, un lieu sacré du judaïsme.
Le texte voté par l'UNESCO n'appelle le KOTEL que par le nom musulman: "le mur Al Buraq".
Les textes votés à l'Unesco ne font mention que des noms musulmans du lieu. Ils nient donc en creux, "le lien d'Israël avec le mont du Temple", a estimé jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. "Dire qu'Israël n'a pas de lien avec le mont du Temple et le Kotel [Mur des Lamentations], c'est comme dire que les Chinois n'ont pas de lien avec la Grande Muraille de Chine ou les Égyptiens avec les pyramides", a-t-il ajouté.
Voici comment ont voté les membres de l'UNESCO, la France s'est abstenue. Pleutre?
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