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jeudi 31 octobre 2013

Yad vashem honore un arabe, sa famille réfuse. Une preuve de plus que la paix n'est pas possible.

Voici un article La Vie, un exemple de plus de la mentalité israélienne qui ne rejette personne à cause de sa réligion ou origine (extrait) :
Mohamed Helmy, un médecin égyptien formé à Berlin dans les années 1920, vient de recevoir à titre posthume le titre de "Juste parmi les nations". Aidé de sa compagne, allemande, il a permis à une de ses patientes et à sa famille d'échapper aux persécutions nazies.
Il est le premier citoyen arabe à être honoré de ce titre, décerné par la Commission des Justes du mémorial de Yad Vashem. Comme le précise le site Fait religieux, à ce jour, près de 25.000 personnes, venus de 44 pays différents, ont été élevés à ce titre. "Le titre de Juste a déjà été accordé à plusieurs douzaines de musulmans, originaires d'Albanie, de Bosnie ou de Turquie, mais jamais à un ressortissant d'un pays arabe", précise le mémorial de Yad Vashem.

...

 Le nom de Mohamed Helmy devrait bientôt être gravé sur le mur d'honneur du jardin des Justes, au mémorial de Yad Vashem, à Jérusalem. Désormais, la commission des Justes cherche d'éventuels descendants du Dr Helmy, pour les honorer eux aussi.

L'agence de presse Associated Press les a trouvés .... et leur réaction est représentative de l'état d’esprit du monde arabe quant à des relations normales avec Israël: une réjection totale. Un état d'esprit  incompatible avec la paix qui n’est que formellement là et ce uniquement parce qu'ils savent qu'ils ne peuvent gagner la guerre pour avoir échoué  par 5 fois d’annihiler l'état juif.


 CBC

 «Si n'importe quel autre pays  avait honoré Helmy, céla nous aurait réjoui", a déclaré à l'Associated Press, Mervat Hassan, l'épouse du petit-neveu de Helmy,  lors d'une interview à son domicile au Caire cette semaine.
Mohamed Helmy était un médecin égyptien qui a vécu à Berlin et qui a caché plusieurs juifs pendant l'Holocauste. Le mois dernier, il a été honoré par Yad Vashem le mémorial d'Israël comme un des "Justes parmi les Nations" - la plus haute distinction décernée à un non-Juif pour risquer des grands dangers personnels pour sauver les Juifs des chambres à gaz des nazis.
«Nous regrettons que le sentiment politique semble avoir dominé l'aspect humain et nous espérons qu'un jour c'est l'aspect humain qui prévaudra." - déclaration du mémorial de l'holocauste, Yad Vashem
 Dimanche, le musée a critiqué la décision de la famille. "Nous regrettons que le sentiment politique semble avoir dominé l'aspect humain et nous espérons qu'un jour c'est lui qui prévaudra », a déclaré Yad Vashem  dans une déclaration écrite.

D'habitude, le musée tente de trouver les membres vivants de la famille pour leur décerner le certificat lors d'une cérémonie, mais dans le cas de Helmy, décédé en 1982 à Berlin, Yad Vashem a déclaré qu'il n'avait pas été en mesure de trouver des parents vivants.
 
Avec l'aide d'un historien allemand, l'Associated Press a obtenu l'arbre généalogique d'Emmy la femme de Helmy, décédée en 1998. Le document contenait les noms de trois parents au Caire, et lorsqu'elle a été contactée par l'Associated Press, Mme Hassan a accepté de partager ses souvenirs de Helmy.
 
Mme Mervat Hassan a dit que la famille n'était pas intéressée par l'attribution d'une distinction honorifique par Israël parce que les relations entre l'Egypte et Israël demeurent hostiles, en dépit d'un traité de paix signé il y a plus de trente ans. Mais, elle a précisé :  «Je respecte le judaïsme comme une religion et je respecte les juifs.L'Islam reconnaît le judaïsme comme une religion divine».

L'hostilité envers Israël

La réticence de la famille d'accepter le prix souligne l'hostilité persistante envers Israël qui est ressentie par beaucoup d'Egyptiens, même après que les deux pays ont signé un traité de paix historique en 1979. Alors que les liens de sécurité entre les nations sont serrés, les relations politiques sont toujours restés froides et beaucoup d'Egyptiens ordinaires demeurent hostiles à l'Etat juif.

mercredi 30 octobre 2013

Le journal la Croix diffame la justice israélienne

Décidément le journal La Croix ne peut s’empêcher de calomnier Israël:
La libération de prisonniers palestiniens, un pas vers la négociation
Israël devait libérer entre mercredi 29 et jeudi 30 novembre 26 détenus palestiniens, dans le cadre des négociations de paix en cours sous l’égide des États-Unis. 

Qui sont les prisonniers palestiniens libérés ?

Il s’agit de détenus de longue date, tous emprisonnés pour des accusations de meurtre, avant les accords d’Oslo de 1993, signés entre Israël et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Ils ont passé entre 19 et 28 ans dans les prisons israéliennes.

Notez bien l'insinuation calomnieuse du journaliste de la Croix :  "...emprisonnés pour des accusations de meurtre". 

Pourquoi est ce diffamatoire ?

Parce-que les palestiniens sont emprisonnés non pour des "accusations" de meurtre , mais pour des meurtres tout court. Ils ont été tous condamnés après un procès en bonne et due forme, ils ont tous bénéficié de la présomption d'innocence, d'un avocat ainsi que d'un procès équitable.
Écrire "emprisonnés pour accusations de meurtre ", c'est mettre en doute la justice israélienne, c'est mettre en doute la réalité de leurs actes. C'est de la diffamation par insinuation.

C'est d'autant plus révoltant que nombre d'entre eux ont accompagné les meurtres d'actes de barbarie.
C'est d'autant plus révoltant qu'aucun d'entre eux ne regrette son crime, pire, ils les revendiquent.
C'est d'autant plus révoltant que la société palestinienne , le président de l'Autorité Palestinienne en tête approuve leurs crimes et les donne en exemple à suivre pour les futures générations.

La Croix avec le lourd passif d'antisémitisme chrétien en général, et Catholique en particulier, devrait être extrêmement attentif a ce qui pourrait y ressembler de prés ou de loin.

mardi 29 octobre 2013

Télé publique palestinienne: comme le Diable, les Juifs haïssent Mahomet. Ils sont fourbes

Palestinian Media Watch (PMW) de Itamar Marcus et Nan Jacques Zilberdik font un travail formidable de veille audiovisuelle des médias palestiniens, entre autres à la recherche de preuves de la diabolisation des Juifs en général et des juifs Israéliens en particulier. Autrement dit de l'antisémitisme palestinien. 
C'est le véritable obstacle à la paix. Tant que cet endoctrinement antisémite continuera il n'y aura pas de volonté de paix chez les palestiniens, seulement une haine et volonté de destruction.

Voici leur dernier article que je vous ai adapté ici :

La télévision publique de l'Autorité Palestinienne enseigne aux enfants: Satan et les Juifs sont unis contre Mahomet


La télévision publique de l'Autorité Palestinienne enseigne aux enfants que:

Satan et les juifs sont unis dans la haine du prophète de l'Islam, Mahomet, et ce dans une émission de dessins animés pour les enfants de la Télévision Publique de l'Autorité Palestinienne.



Les Juifs ne sont pas dignes de confiance
depuis qu'ils ont rompu les traités avec Mahomet


Par Itamar Marcus et par Nan Jacques Zilberdik

Pendant le Ramadan, télévision de l'Autorité palestinienne a diffusé une série de dessins animés égyptienne pour les enfants: "les raids du Prophète Mahomet".

Un épisode enseigne aux enfants que Satan et les Juifs étaient du même côté; Qu'ils désiraient tous les deux la défaite de Mahomet. Le film montre l'extase du Diable car il a vu que les Juifs, remplis de «haine féroce et d'avérsion» pour Mahomet, ont comploté pour unir les tribus arabes païennes contre lui.

Cliquer pour voir l'extrait

Un autre épisode a enseigné aux enfants que:  "les Juifs",  ne "respectent pas les traités". Dans l'épisode de la vie de Mahomet ,"La Bataille de la Tranchée," un garçon explique que Mahomet est en train de creuser une tranchée pour protéger la ville de Medina du côté vulnérable, au Nord. Deux autres parties de la ville sont protégés par des «montagnes, les jardins et les arbres de date", et le garçon implique que le troisième côté est également protégé parce que «les Qurayza," une tribu juive, vit là-bas. Le deuxième garçon demande si «le Prophète a confiance dans la tribu des Qurayza?" Le premièr garçon répond que les Juifs de cette tribu "ont un traité" avec Mahomet. La réponse de la deuxième garçon apprend aux téléspectateurs que les Juifs ne sont pas dignes de confiance:
"Depuis quand les Juifs respectent-ils leurs parole? 
Avez-vous oublié [les tribus de] Qaynuqa et Nadir?"
Cliquer pour voir l'
La télévision publique de l'Autorité Palesinienne a diffusé cette série pendant les négociations de paix, qui se poursuivent entre Israël et les Palestiniens.

Note: Au milieu de la population arabe païenne de Médine, il y avait aussi trois tribus juives. En l'an 625 Muhammad avait exilé les tribus juives  Qaynuqa et les Nadir. Peu de temps après, il a capturé la tribu Qurayza et avait fait décapiter les 750 prisonniers masculins décapités et vendu en esclavage les femmes et les enfants. La  Tradition islamique justifie les actions de Mahomet, l'enseignement religieux inculque que les trois tribus juives ont rompu les traités conclus avec Mahomet.

Cliquez pour voir plus d'exemples de diabolisation des Juifs dans la société palestinienne.

Voici quelques extraits de ces deux épisodes du dessin animé:

Le diable: «J'ai basé mon plan sur l’aversion et la haine féroce qui remplit les cœurs des Juifs contre Mahomet et ses partisans  ..."
[Satan plane au-dessus des Juifs]
Juifs: «Nous avons perdu notre prestige à cause de Mahomet ...»
Chef de tribu juive: "Nous devons revenir à Médine et nuire à Mahomet et à ses partisans ... Il y a des tribus païennes [arabes] qui veulent détruire Mahomet et ceux qui le veulent le plus sont les Qouraysh et leurs alliés ... Ces tribus sont puissantes et ils sont en conflit majeur avec Mahomet. S'ils s'unissent, il sera possible de détruire Mahomet. "
Juifs: «Et puis nous reviendrons à Médine et redeviendrons des leaders prestigieux."
Juifs: «Une bonne idée."
Chef de tribu juive: «Allons donc vers ces tribus et préparons la guerre contre Mahomet ...»
[Télé Publique de l'Autorité Palestinienne, le 29 Juillet 2013]
                                                              Voici l'extrait 1 :













Garçon 1: «J'ai vu le Prophète [Mahomet] creuser [la tranchée] de ses mains avec les musulmans ..."
Garçon 2: «Où étaient-ils en train de creuser?"
Garçon 1: «. Au Nord de Médina"
Garçon 2: "Pourquoi?"
Garçon 1: «J'ai vu le Prophète [Mahomet] creuser [la tranchée] avec ses mains avec les musulmans ..."
Garçon 2: «Où étaient-ils en train de creuser?"
Garçon 1: «. Au Nord de Médina"
Garçon 2: "Pourquoi?"
Garçon 1: «. Parce que les montagnes, les jardins et palmiers dattiers entourent Médina de tous les côtés excepté la partie nord qui est vulnérable où nous sommes en train de creuser la tranchée et le côté sud, où vivent les Qurayza (une tribu juive)"
Garçon 2: «Est-ce que le Prophète fait confiance aux Qurayza ?"
Garçon 1: «Ils ont un traité avec lui [le Prophète]."
Garçon 2: «Depuis quand les Juifs gardent-ils leurs traités ?
Avez-vous oublié les Qaynuqa et les Nadir ?"
Garçon 1: ". Je n'ai pas oublié, mais je suis sûr que Dieu protégera le Prophète"
[Télé Publique de l'Autorité Palestinienne, le 30 Juillet 2013

                                                                   L'extrait 2 :

ICI






dimanche 27 octobre 2013

Le Monde diffame Israël par la rumeur, le Nouvel Observateur la colporte

Voici une diffamation de plus à l'encontre d'Israël.

L'Elysée a été piraté en mai 2012. Selon les documents d'Edward Snowden les services de renseignement français ont demandé à la NSA qui aurait pu le faire. La NSA a mené une enquête interne et internationale mais excluant Israël. Le journaliste du Nouvel Observateur conclut que la NSA ne voulait pas obliger Israël à mentir et que c'est pour cela que la question ne lui a pas été posée. Pour le journaliste cela implique un DOUTE RAISONNABLE et que par conséquent c'est bien Israël qui a commis le piratage. Voila comment on lance une rumeur, une diffamation.

La présomption d'innocence ? Qui s'en soucie quand il s'agit d'Israël ?

Voici "l’enquête" du Monde relayée par le Nouvel Observateur (extrait) : 

Mossad, NSA... Qui a vraiment hacké l'Elysée ?

"Le Monde" révèle vendredi 25 octobre, grâce à une note interne de quatre pages de la NSA dévoilée par Edward Snowden, que Paris a dans un premier temps soupçonné l'agence de surveillance américaine d'être à l'origine de la cyberattaque....Grâce à cette note, on apprend que la NSA voulait tout d'abord aider Paris à identifier les cyber-agresseurs. Mais la veille de l'arrivée de deux experts américains en mars 2013, la France se rebiffe et hausse le ton. La NSA précise qu'à aucun moment, les services français "n'ont transmis les éléments dont ils pouvaient disposer sur l'éventuelle responsabilité américaine". "Sans doute pour examiner la réaction de la NSA lorsqu'ils soumettront leurs éléments", analyse l'agence américaine.Mais la NSA n'est pas restée inactive et a mené sa petite enquête sur l'origine du piratage de la présidence française. Et c'est au détour d'un petit paragraphe de ce document que l'affaire prend une saveur particulière.
Dans un chapitre baptisé "pièges potentiels" et " autre information", le document livre les détails des "connaissances de l'agence pour faire face aux accusations françaises", écrit "Le Monde". Le service TAO (Tailored Access Operations) de la NSA, qui gère et mène les cyberattaques à travers le monde, assure le piratage de l'Elysée n'est pas de l'une de ses opérations. Tout de même, le TAO "a demandé à la plupart des plus proches partenaires de la NSA au sein du premier et deuxième cercle s'ils étaient impliqués, tous ont démenti leur implication". "Le Monde" précise que le premier cercle "comprend les seize agences de renseignement américain, le deuxième ajoute le Royaume Uni, le Canada, l'Australie et la Nouvelle Zélande et le troisième intègre des pays comme la France ou l'Allemagne".

Mais le TAO n'a pas demandé "de façon délibérée" au Mossad, les services secrets israéliens, et à l'ISNU, l'équivalent israélien de la NSA, s'ils étaient impliqués dans le piratage de l'Elysée.  "Pour justifier cette retenue, le rédacteur [de la note, NDLR] avance, de manière laconique, que 'la France n'est pas une cible commune à Israël et aux Etats-Unis'", écrit "Le Monde". Comme l'analyse le quotidien du soir, "la NSA ne dit pas que le Mossad a mené l'attaque mais semble, néanmoins, considérer comme nécessaire le besoin de mentionner l'existence d'un doute raisonnable à l'encontre de l'Etat juif".

Iran: 16 rebelles exécutés après la mort de 14 militaires lors d’une attaque

Lu sur le blog de Thérèse Zrihen Dvir (extrait)  :
Iran: 16 rebelles exécutés après la mort de 14 militaires lors d’une attaque
L’équipe du site
L'Iran a exécuté samedi matin 16 rebelles en représailles après une attaque dans la nuit contre un poste-frontière qui a fait au moins 14 morts dans une région montagneuse à la frontière avec le Pakistan.
"Seize rebelles liés aux groupes hostiles au régime ont été pendus ce matin à la prison de Zahedan (chef lieu de Sistan Balouchistan) en réponse à la mort des gardes-frontières à Saravan", a déclaré Mohammad Marzieh, procureur général de province, cité par l'agence Fars.
"Nous avions averti les groupes rebelles que toute attaque visant la population civile ou les membres des forces de l'ordre ne resterait pas sans réponse", a-t-il ajouté.
Dans la nuit de vendredi à samedi, 14 gardes-frontières iraniens ont été tués dans un accrochage à la frontière pakistanaise, ont rapporté les médias iraniens.
Le vice-ministre iranien de l'Intérieur, Ali Abdollahi, a précisé que l'accrochage était dû à des "membres des groupes hostiles", un terme utilisé pour désigner les rebelles takfiris.
De plus, "trois militaires ont été pris en otage et emmenés de l'autre côté de la frontière" au Pakistan, a ajouté le vice-ministre.

Les arabes de Nazareth rejettent la passionnaria anti-israélienne Hanin Zoabi

Hanin ( ou Haneen en arabe: حنين زعبي  )  Zoabi est une israélienne arabe, elle est députée au parlement israélien , du parti nationaliste arabe de gauche, BALAD. Elle est devenue célèbre après avoir participé à la tentative, jugée illégale par l'ONU, de briser le blocus , jugé légal par l'ONU, de la bande Gaza aux mains du mouvement terroriste et reconnu comme tel par l'Europe et la France. Elle a approuvé les efforts de l'Iran or obtenir une arme nucléaire en déclarant qu'elle a besoin de quelque chose pour rééquilibrer la puissance d’Israël. Elle quitte le parlement israélien dés que le hymne national est entonné déclarant qu'elle ne sent pas représentée par lui. Elle s'oppose au principe qu'Israël est le pays du peuple Juif. Ainsi elle nie toute légitimité des juifs sur le moindre centimètre d’Israël. Bref il s'agit d'une antisioniste acharnée. Elle s'est présentée aux dernières élections municipales dans sa ville natale, Nazareth. Manifestement son rejet d'Israël ne passe pas auprès des arabes qui forment 100% de la ville. C'est le maire sortant, l'arabe grec orthodoxe du parti de gauche judéo-arabe "HADASH", Ramiz Jaraisy, qui n'est pas un réjectioniste acharné qui a été réélu.
Hanan Zoabi écrasée à Nazareth. Les médias israéliens notent la défaite écrasante de la députée arabe israélienne Hanan Zoabi à Nazareth,  qui n’a récolté sur son nom que 5 % des votes. Le Maire sortant, lui aussi arabe israélien, Ramiz Jaraisy, a été réélu dès le 1er tour, avec 43, 3 % des suffrages.  Nazareth, compte 80 000 habitants dont  65 % de musulmans et 35 % de chrétiens. 
NOSNONDITS

samedi 26 octobre 2013

Arabie Saoudite-USA: la Rupture


Dispatches - Dépêches
Michael J. Totten  sur World Affairs a écrit cette analyse pertinente que j'ai adapté ici.
J'ai du mal à croire à un rapprochement publique arabo-isrélien sur la menace iranienne.



Arabie Saoudite-USA: la Rupture

23 Octobre 2013




L'alliance américano-saoudienne ménace de s'effondrer.

L'axe irano-syrien et le Hezbollah sont actuelement ,et de loin, la plus grande menace à la fois pour les intérêts saoudiens et américains au Moyen-Orient, mais l'administration Obama flirte avec Vladimir Poutine au sujet de la Syrie et se laisse duper par le nouveau président du régime iranien Hassan Rouhani.
 Peu importe le fait que Rouhani ne soit (évidemment) pas un modéré et qu'en tout cas ce n'est pas lui qui détient le véritable pouvoir de négocier les questions nucléaires. La Maison Blanche tient tellement à conclure un accord avec les ennemis de l'Amérique que le président Obama suivra toute piste, même ridicule.En conséquence, le gouvernement saoudien menace de dégrader de manière drastique la relation avec les USA.

«J'ai travaillé dans ce domaine pendant une longue période», explique l'expert du Brooking Institute, Mike Doran, au Telegraph de Londres , "et j'ai étudié l'histoire. Je ne connais pas de période analogue. Je n'ai jamais vu autant de désaccords entre les deux pays sur autant de questions cruciales à la fois. Et je n'ai jamais vu une telle volonté de la part des Saoudiens à exprimer publiquement leur frustration. L'Iran est le problème numéro un - l'unique problème pour les décideurs saoudiens. ” Lorsque vous regardez la carte de l'ensemble du Moyen-Orient - la Syrie, l'Irak, l'Iran - il semble aux Saoudiens que c'est comme si les Etats-Unis sacrifient leurs alliés sunnites en essayant de conclure un accord avec l'Iran et ses alliés ".

Le b.a-b.a de la politique étrangère vous apprend que vous devez récompenser vos amis et punir vos ennemis. Tenter l'angélisme et d'inverser cette régle de base conduit toujours à la catastrophe. Pourtant, Barack Obama pense que s'il est rude avec ses amis, ses ennemis seront un peu moins hostiles. Ce n'est pas comme ça que ça marche , mais les Saoudiens ont compris ce qu'Obama fait et ils agissent en conséquence.

«Ils [les Américains] seront vexés - nous pouvons vivre avec ça", a déclaré Mustafa Alani , un analyste de la politique étrangère saoudienne. " "Dorenavant c'est de nos ennemis que nous apprenons comment traiter avec les Etats-Unis."

Avant de commencer, clarifions un certain nombre de points. Le régime saoudien est au délà du répoussant. C'est une monarchie absolue adossée à une théocratie absolue. C'est pire que simplement médiéval. Les Droits de l'homme n'existent pas. Le régime et, franchement, la culture offensent toutes mes fibres morales et politiques. J'aimerais tant vivre dans un monde où annuler notre «amitié» avec Riyad serait le bon choix.

Mais les Etats-Unis et l'Arabie Saoudite se situent- du moins jusqu'à récemment - sur la même carte géopolitique. Pendant des décennies, nous avons assuré la sécurité aux Saoudiens en échange du pétrole et de la stabilité, et nous les avons soutenus, eux et les autres Arabes du Golfe, contre nos ennemis communs, le régime de la République islamique de l'Iran et ses alliés.

Cette alliance est superficielle et circonstancielle. Ce n'est pas du tout comme l'alliance américaine avec des pays comme la Grande-Bretagne, Israël, le Canada et le Japon. Elle est basée uniquement  sur des intérêts, ce qui la rend temporaire. Si le régime iranien venait à être renversé et remplacé par une démocratie, même boiteuse, les chances sont bonnes que Washington pencherait plutôt vers Téhéran et qu'elle s'eloignerait de Riyad. Avec un Iran démocratique, nous pourrions conlure le même accord que nous avons avec les pays arabes du Golfe, seulement il ne serait pas aussi détéstable. Il serait tout à fait logique, et nous n'aurions pas à compromettre nos valeurs. Je n'aurais pas à me boucher le nez en tapant le mot «allié» dans la même phrase que le mot "Iran" si l'Iran avait été démocratique.

Mais actuelement, dans le monde imparfait dans lequel nous vivons, l'Arabie saoudite est alliée par interêt aux Etats-Unis. Ou du moins c'était le cas jusqu'à  la quasi capitulation de l'administration Obama devant l'axe Iran-Syrie-Hezbollah.

Alors , les Saoudiens sont inquiêts. Ils ont raison de l'être. Peut-être que la ménace d'une dégradation des relations donnera un éléctrochoc et ramenera Washington à la réalité. C'est ça l'idée, de toute façon.

De même, si les Saoudiens veulent aller au bout du raisonnement, il est temps pour eux de de respirer un grand coup et de normaliser les relations avec Israël pour la même raison qu'ils ont forgé une alliance avec les États-Unis. En ce moment,  les Israéliens et les Arabes du Golfe ont exactement les mêmes intérêts géopolitiques. Ils ont exactement la même liste d'ennemis. Qui se soucie que Riyad et Jérusalem ne peuvent personnellement  pas se sentir? Riyad et Washington ne peuvent personnellement pas, eux non plus, se sentir. Cela ne nous a pas empêché de travailler ensemble lorsque nos intérêts coïncidaient.

Bien sûr, une alliance avec Israël serait un peu plus délicat (pour dire le moins), tant que les Palestiniens resteront toujours apatrides, et alors? Le gouvernement jordanien l'a bien fait, résultat, il est en bien meilleure forme.

Le conflit israélo-arabe a toujours été stupide et inutile, et au bout de toutes ces décennies, il est devenu ridicule. C'est un vestige moisi d'une époque révolue, et il rend la progression difficile, voire impossible, pour à peu près tout le monde. Si les gouvernements arabes sunnites se donnaient la priorité de résoudre pacifiquement et raisonnablement le conflit israélo-palestinien, quelque chose pourrait vraiment en sortir.

C'est logique, n'est-ce pas? Pour les pays du Golfe, Israël ne présente aucune menace, et il n'en a jamais présenté. Israël ne présente pas de menace pour aucun pays arabe qui n'agit pas le premier avec agressivité. Les Jordaniens l'ont réalisé il y a longtemps. C'est aussi ce qu'a fait le gouvernement égyptien, même si la population de l'Egypte reste aussi ignorante que jamais. Les Tunisiens s'en sont rendu compte. Les Marocains s'entendent très bien avec Israël, sous la table.

Le secret de polichinelle qui court est que les Arabes du Golfe l'ont également réalisé même s'ils détestent l'admettre publiquement. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit qu'il travaillait actuelement pas si secrètement que ça , avec tous les Etats arabes dans la région du Golfe, sur ​​la base des intérêts communs (anti-iraniens).

Ne soyez pas surpris. Tous les gouvernements arabes sunnites existants, se sont désintéressés il y a déjà des décennies, du conflit israélo-arabe. Mis à part l'Autorité palestinienne au cours de la Seconde Intifada, seul le régime iranien et son réseau d'alliés et vassaux - la Syrie de Bachar Al-Assad, le Hezbollah et le Hamas - ont combattu Israël au cours des trente dernières années.  L'unique exception s'est produite lorsque Saddam Hussein a lancé quelques missiles SCUD sur Tel Aviv pendant la première guerre du golfe Persique dans une tentative de briser l'alliance arabo-occidentale , dirigée contre lui.

La majorité des citoyens arabes penseraient sûrement que mon analyse est un non-sens éhonté, mais à part le régime (non-sunnite) de Damas, les gouvernements arabes se comportent exactement conformément avec elle. Ils ont appris il y a assez longtemps qu'il est temps de laisser de côté le ridicule conflit israélo-palestinien pour faire face, pour changer,  à des menaces réelles. Au moins, ils ne l'ont pas remué avec un bâton.

Washington est à la dérive en ce moment, mais nous changeons administrations plus souvent que ne le fait le Moyen-Orient, et nous changeons de politique encore plus vite. Nous serons du même côté, tôt ou tard.

vendredi 25 octobre 2013

La Croix, relais de la diffamation d'Israël. Un exemple de plus

Le journal La Croix s'est fait le relais de la propagande anti isrélienne du patriarchat latin de Jérusalem. Sur son blog FIODOR a mené l'enquête et dégonflé cette diffamation caractérisée (Via le le blog de Danilette)

Extrait ( Lisez son billet, vous verrez les photos qui montrent la réalité non déformée par l'angle de la prise de vue! ):



Le journal La Croix a publié un article : "Le pylône de la discorde entre Israël et le Vatican"
 (www.fait-religieux.com/monde/religions-1/2013/10/22/le-pylone-de-la-discorde-entre-israel-et-le-vatican) avec une photo d'un photographe arabe prise de façon à faire croire qu'il s'agit d'un pylone à la dimension démesuré. :
Le pylône qui fâche. Photo AFP/Ahmad Gharabli

Israël n'est pas responsable des problèmes du monde musulman

La fixation obsessive des occidentaux sur le conflit arabo-israélien les aveugle quand aux vrais problèmes du monde musulman. Jean Pierre Bensimon rappelle les récentes déclarations d'Obama à l'ONU, de Laurent Fabius, d'Hubert Vedrine, de François Hollande qui démontrent cette fixation.

Ils font  pression quasi-exclusivement sur Israël ce qui rend la paix impossible car cela enhardit les dictateurs et caciques qui continuent chez eux à diffamer les juifs et à appeler à la guerre d’annihilation qu'ils déclencheront dès qu'une occasion se présenterait.
Voici un extrait, que je trouve très pertinent, de l'article de Jean Pierre Bensimon , "Qui menace donc la stabilité du Moyen-Orient ?":

Les mots dissimulent souvent une trame idéologique, qu’elle soit ou pas consciente et verbalisée. Quand on impute au minuscule Israël (8 millions d’habitants et 22.000 km2), les troubles structurels du monde Arabe (360 millions d’habitants et 13,7 millions de km2) et quand on maintient cette accusation en dépit des démentis criants de la réalité, on rejoint tout naturellement le long fleuve des réquisitoires antisémites.

Comment ne pas voir qu’en soumettant Israël, le premier symbole juif contemporain, à l’infâme accusation d’être la source des troubles permanents d’une immense région, voire du monde (2), on réactive les grandes accusations antisémites, celle des Juifs ligués dans un vaste complot pour dominer le monde (Protocoles des Sages de Sion), et celle des nazis accusant les Juifs de provoquer des guerres.

Soulignant les différences entre l’antisionisme et l’antisémitisme, le journaliste anglais Brendan O’Neill a raison de se demander quand même ce que les antisionistes et les antisémites ont en commun. (3) Et il trouve qu’ils partagent quelque chose à coup férir : la tendance à lier les troubles et les vicissitudes du monde au comportement et aux croyances des Juifs, comme peuple ou comme État. En témoignent les sondages successifs à grande échelle qui placent Israël en tête des pays qui menacent la paix du monde. (4) Sur le champ politico-diplomatique, la doctrine de la centralité actualise l’accusation ancestrale à l’encontre des Juifs.

Notes
1 - Favorite « Key Issue » Fizzles Out Douglas Murray 23 sept. 2013http://www.gatestoneinstitute.org/3987/israel-palestinians-key-issue
2 – Dans sa version extensive, la centralité accuse la politique israélienne de menacer le monde entier dans la mesure où les troubles du Proche-Orient pourraient compromettre la paix mondiale.
3 - Anti-Zionists claim to be completely different to anti- Semites. But there’s one key thing they have in common Brendan O’Neill The Telegraph 19 juill. 2013http://blogs.telegraph.co.uk/news/brendanoneill2/100227161/anti-zionists-claim-to-be-completely-different-to-anti-semites-but-theres-one-key-thing-they-have-in-common/
4 – Par exemple le sondage Eurobaromètre réalisé en 2003 par un groupe d’instituts d’opinion publique (Taylor Nelson Sofres/EOS Gallup Europe) sur commande de l’Union européenne, 59 % des Européens estimaient qu’Israël constituait aujourd’hui la « menace la plus sérieuse pour la paix du monde » Plus de 7500 personnes avaient été interrogées.
par Jean-Pierre Bensimon
Pour un autre regard sur le Proche-Orient n° 12  Octobre 2013

Lisez  le reste ! : http://www.israel-flash.com/2013/10/qui-menace-donc-la-stabilite-du-moyen-orient/#ixzz2ijyZTXIl

jeudi 24 octobre 2013

1938, trois caricaturistes ont appelé les américains à aider les juifs allemands. Sans succès


Les caricaturistes américains qui ont dénoncé le Kristallnacht

The Algemeiner , Le 21 octobre 2013 11h37 1 commentaire

Six jours après la Nuit de Cristal, Paul   Cormack, caricaturiste du Christian Science Monitor, a publié un dessin  intitulé "La meilleure réponse à la persécution raciale." Il y avait une grande main, étiquetée «humanité» remettant un document intitulé «Assistance» à une foule des réfugiés juifs.  

Photo: don du David S. Wyman Institute for Holocaust Studies.
 









JNS.org - «Je pouvais à peine croire qu'une telle chose puisse se produire dans une civilisation du 20ème siècle", a déclaré le président Franklin Roosevelt à la suite de "la Nuit de cristal" nazie, qui a dévasté la communauté juive allemande il y a presque 75 ans (le mois prochain).
La plupart des Américains, comme leur président, ont été consternés de lire que des troupes de nazis ont incendié des centaines de synagogues, saccagé des milliers d'entreprises appartenant à des Juifs, tué une centaine de Juifs et d'envoyer plus de 30000 de plus dans des camps de concentration, entre le 9 et le 10 novembre 1938. Dans les jours qui ont suivi le pogrom, trois caricaturistes américains allaient essayer de canaliser la sympathie du public pour les victimes vers des mesures concrètes pour aider la communauté juive allemande.
 
En réponse à la Nuit de Cristal, le président Roosevelt a rappelé l'ambassadeur américain en Allemagne pour «consultations» et étendu les visas des quelque 12.000 réfugiés juifs allemands qui étaient alors déjà aux Etats-Unis comme visiteurs. Mais en même temps, Frederick Delano Roosevelt (FDR) a annoncé que la libéralisation des quotas d'immigration strictes de l'Amérique n'était «pas à l'ordre du jour."
Dans les suites de la Nuit de Cristal, les membres du Congrès, sensibles aux problèmes humanitaires ont proposé une législation pour aider la communauté juive allemande. Le projet de loi Wagner-Rogers a visait à admettre, en dehors des quotas, 20 000 réfugiés enfants allemands  . Les nativistes et les isolationnistes se sont bruyamment opposés au projet de loi Wagner-Rogers.
Typique de la perspective de l'opposition était une remarque par le cousin de FDR, Laura Delano Houghteling, qui était l'épouse du commissaire américain de l'immigration. Elle a averti que " Les 20000 charmants enfants auront tôt fait de grandir et devenir 20 000 adultes repoussants."
 
Un appel à FDR, par la Première Dame Eleanor Roosevelt, pour soutenir le projet de loi Wagner-Rogers,est tombé sur des oreilles sourdes, et une enquête par un membre du Congrès quant à la position du président a été retourné à son secrétaire marquée "Classer, Ne Rien Faire - signé- FDR." Conscient des sondages qui montraient que la plupart des Américains étaient opposés à d'avantage d'immigrés, Roosevelt a préféré suivre l'opinion publique plutôt que de la diriger. Sans son soutien, le projet de loi Wagner-Rogers a été enterré par des comités.
 
Ironiquement, l'année suivante, quand Animaux Magazine  a lancé une campagne pour que les Américains adoptent des chiots britanniques de pure race afin qu'ils ne soient pas lésés par les bombardements allemands, le magazine a été inondé par plusieurs milliers d'offres de refuge pour les chiens.
La plupart des caricaturistes américains, comme la plupart des Américains, a montré peu d'intérêt pour le sort des Juifs d'Allemagne. Mais il ya eu des exceptions. Une poignée de dessinateurs ont utilisé leurs plates-formes non seulement pour exprimer de la sympathie pour les réfugiés mais aussi pour appeler à des mesures concrètes pour les aider.
Six jours après la Nuit de Cristal, Paul Cormack, caricaturiste du Christian Science Monitor, a publié un dessin intitulé "La meilleure réponse à la persécution raciale." Elle montre une grande main, étiquetée «humanité», remettant n document intitulé «Assistance» à une foule des réfugiés juifs.
Cinq jours plus tard, le Christian Science Monitor a publié une autre caricature en réaction à la Nuit de Cristal, cette fois par J.Parker Robinson. Elle montre une masse de gens, intitulée «Juifs», qui marchent vers un panneau indiquant "Exile", avec un point d'interrogation géant qui se profile à l'horizon. Il a intitulé le dessin: "On Recherche: une Réponse Chrétienne". La question c'était le sort des juifs, la réponse, insistait le caricaturiste était pour le monde chrétien d'admettre leur responsabilité envers les opprimés.

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Une Caricature du Christian Science Monitor, par J. Parker Robinson, en réponse à la Nuit de Cristal. Photo: avec l'aimable autorisation du 
David S. Wyman Institute for Holocaust Studies.
 
Pendant ce temps, dans les pages du Chicago Daily News, un autre dessinateur a plaidé pour l'aide aux Juifs d'Allemagne. Cecil Jensen a présenté un groupe de réfugiés juifs sur un gros rocher, entouré par les vagues de l'océan turbulent. Ils peuvent voir, au loin, un navire de style 17ème siècle, intitulé "Efforts mondiaux de sauvetage." Que ce soit ou non au navire d'embarquer les réfugiés n'est pas clair. Jensen a intitulé son dessin: "Mayflower", invoquant un puissant symbole historique de l'Amérique qui était un refuge pour les victimes de la persécution religieuse.
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Dans les pages du Chicago Daily News, le dessinateur Cecil Jensen a plaidé pour l'aide aux Juifs d'Allemagne. Photo: Avec l'aimable autorisation du 
David S. Wyman Institute for Holocaust Studies.
 
Malheureusement, peu d'Américains ont répondu à l'appel de Paul Cormack, J. Parker Robinson, et Cecil Jensen, malgré les horreurs de la Kristallnacht. Quand un  navire comparable au "Mayflower", du nom de Saint-Louis s'est approché des côtes de l'Amérique quelques mois plus tard, le président Roosevelt l'a refoulé.
Les témoignages de sympathie n'ont pas été accompagnées par des actes. Il n'y a pas eu de sanctions économiques américaines contre l'Allemagne nazie, pas de rupture des relations diplomatiques, aucun assouplissement des quotas d'immigration.
La réaction en sourdine de l'administration Roosevelt au Kristallnacht préfigurait le terrible silence avec lequel il a accueilli la solution finale des nazis.
 
Le Dr. Rafael Medoff est directeur et fondateur de The David S. Wyman Institute for Holocaust Studies. Cet article est adapté de son livre à paraître, "Cartoonists Against the Holocaust" ["Caricaturistes contre l'Holocauste"], co-écrit avec Craig Yoe.

Adapté par Observatoire du Moyen Orient 

mercredi 23 octobre 2013

Intolérance réligieuse pendant le Hadj en Arabie Saoudite

J'ai adapté l'article d'Elder of Zyion sur un fait divers reveleateur de l'intolerance qui regne dans le monde musulman :

 

Des musulmans américains attaqués pendant le Hadj, la police Saoudienne rit

Vous savez que les musulmans affirment toujours que les rituels du Hadj prouvent qu'ils se traitent les uns les autres avec équité  et respect? Que les nations occidentales pourraient venir pour apprendre une chose ou deux au sujet de droits de l'homme en regardant les pèlerins musulmans?
 
Eh bien, pas tellement.
Un groupe d'Américains en visite en Arabie saoudite pour accomplir le Hajj a été menacé et agressé plus au debut de cette semaine, le 16 octobre, par un groupe d'extrémistes radicalisés. Pendant une des nuits où les pèlerins du Hadj sont tenus de passer la nuit dans la ville de Mina, un groupe de jeunes hommes a commencé à questionner les pèlerins pour savoir s'ils vénaient des États-Unis. Quand ils ont rencontré un groupe qui se sont identifiés non seulement comme les Américains , mais aussi comme des musulmans chiites, ils les ont menacé et attaqué. Ils étaient apparemment armés de couteaux et autres armes blanches. Pendant l'attaque, les hommes auraient crié « Notre [saint pèlerinage] sera achevé une fois que nous vous aurons tués , arraché et mangé vos cœurs , et [aprés] violé vos femmes . " En poursuivant l'agression, les hommes ont aussi crié «Nous allons recommencer Karbala", en référence à un événement historique important pour les musulmans chiites, dans lequel le petit-fils du Prophète, l'Imam Hussein, a été brutalement attaqué et tué, après avoir été contraint d'assister à l'assassinat de plusieurs membres de sa famille. Les survivants de l'incident, principalement des femmes et des enfants, ont été immédiatement emprisonnés dans des circonstances qui ont entraîné la mort de certains prisonniers. Les Américains ont fui la zone des tentes, expréssement désigné par le gouvernement saoudien pour les pèlerins américains et européens. Au cours de l'évasion, beaucoup de groupe, presque entièrement les citoyens américains, principalement originaire de Dearborn, Michigan, ont subi des contusions (dans un cas, en raison d'une tentative de strangulation), des commotions, des fractures, et des ecchymoses aux yeux.
Les victimes de l'attentat ont indiqué que la police, pourtant proche, a refusé de prendre des mesures et, dans certains cas, ont ouvertement ri en apprenant l'attaque. L'Américains s'approchaient d'autres officiers, dont l'un décrit comme un "lieutenant avec des étoiles sur ses épaulettes." Ils ont signalé l'attaque et ont montré au policier des séquences vidéo de l'attaque pris sur les téléphones portables. Le "lieutenant" a confisqué les téléphones et a immédiatement supprimé les vidéos devant le svictimes. Sans commentaire, il a rendu les téléphones à leurs propriétaires et est parti.
Les membres du groupe se sont également tourné vers l'ambassade américaine en Arabie Saoudite pour obtenir de l'assistance , mais ils se sont entendu dire que de l'aide ne pourrait être fournie que si des membres du groupe étaient morts dans l'attaque. Certaines victimes encore tweeté à propos de l'attaque , une fois en sécurité: @ seyedmg a écrit «10 membres de notre groupe où attaqué par 200 barbares salafistes pour faire salawat dans Mina .... Ils ont besoin de votre [prières]. " Plus tard, il a tweeté, faisant également référence à l'incident de Karbala, "Ils ont attaqué en criant qu'ils nous tueront comme Hussien [sic] et emmeneront les femmes comme captives comme Zaynab ... Nous avons des gens qui saignent et des femmes terrifiées» «Personnelement je pensais que c'était la fin », a déclaré l'une des victimes de cette attaque, un dentiste du Michigan, qui n'a pas souhaité être identifié par crainte de représailles de la police saoudienne ou par d'autres extrémistes. Tristement il a poursuivi: «On entend toujours dire à quel point c'est [le Hajj] censé être agréable... "Il faut faire quelque chose pour cette attaque. Si ce n'était pas la maison de Dieu, je dirais que je ne veux plus jamais revenir. " Aucun témoin n'a jusqu'à présent été disposé à s'identifier, chacun d'entre eux invoquant des raisons de sécurité .


















Jérusalem: les palestiniens boycottent les éléctions municipales et se plaignent d'être négligés...

 Cette semaine c'étaient les élections municipales en Israël. Les arabes non-israéliens de Jérusalem ont le droit de voter.
Mais :
"Dans les quartiers 'haredim (ultra-orthodoxes) de Jérusalem, le taux de participation était de 70%, alors que celui des quartiers séculaires était de 30 à 50%.

Le taux de vote chez les résidents arabes de Jérusalem Est était inférieur à 1%. "  YNET

Les dirigeants palestiniens appellent les Jérusalem à boycotter les élections pour nier la légitimité juive sur Jérusalem. Comme on le constate , le boycott est appliqué. Toute personnalité arabe qui appelle à voter est accusée de trahison, c'est le cas de Sari Nusseibeh , fondateur de l'Université al Quds dont la voiture avait été incendiée et l’appartement saccagé. Il n'a pas voté lui non plus, le terrorisme est efficace.

Comme ces électeurs ne votent pas , les candidats ne font pas de campagne en leur direction, une fois élus ils s'en occupent forcement moins que s'ils votaient. Du coup les arabes se plaignent d'être délaissés par la mairie...

Avec près de 160 000 électeurs, les arabes palestiniens pourraient avoir une minorité de blocage voire former une majorité avec des juifs qui leurs sont proches et il y en a.

Mais il vaut mieux vivre dans des mauvaises conditions que de reconnaitre la légitimité de la municipalité !
Et ça dure depuis 1967.

Malgré cette situation la mairie de Jérusalem ne néglige pas tant que ça les quartiers arabes:

Nir Barakat , le maire de Jérusalem a annoncé que la mairie allait investir 141 millions de $ dans les routes des quartiers arabes et 113 millions de $ pour y construire 500 classes et 1 million de $ pour un stade de foot. New York Times (via Elder of Zyion)

vendredi 18 octobre 2013

1978, première offensive de charme de l'Iran

Dore Gold, ancien ambassadeur d’Israël aux USA, nous rappelle la première offensive de charme iranienne de 1978 sur le site du JCPA.

Dore Gold
Photo : Wikipedia

J'ai adapté son excellent édito ici :

La récente visite à l'ONU du président iranien Hassan Rouhani n'était pas la première fois qu'un haut responsable iranien a réussi à tromper l'Occident et en particulier ses principaux journaux et médias. Juste avant son arrivée à Téhéran en 1979, l'ayatollah Ruhollah Khomeini a réussi à mener une campagne de tromperie réussie de son lieu d'exil à Neauphle-le-Château, prés de Paris. Il a complètement caché ses véritables intentions et de ce qu'il comptait vraiment faire une fois qu'il allait devenir le souverain de l'Iran.


Un comité de conseillers lui avaient recommandé de s'abstenir d'attaquer par la rhétorique les États-Unis ou de dire quoi que ce soit contre les droits des femmes. Il a envoyé son représentant personnel, Ibrahim Yazdi, qui avait la citoyenneté américaine et qui deviendra plus tard son ministre des Affaires étrangères, de rencontrer les responsables américains à Washington, ainsi que de nombreux universitaires influents. Il s'agissait de la première offensive de charme iranienne.


Les résultats de cet effort iranien ont été impressionnants. Ce fut le cas embarrassant du Professeur Richard Falk de l'Université de Princeton qui a écrit un éditorial dans le New York Times, intitulé «Faire confiance à Khomeini." Il a écrit que les gens autour de Khomeiny étaient «modérés» et même «progressiste». Il a même ajouté qu'ils avaient «une préoccupation notable des droits de l'homme." Des années plus tard il convient de le noter, Falk a adopté des positions extrémistes, accusant même le gouvernement américain en 2004 de complicité dans les attentats du 11/9. Malgré cela, en 2008, l'ONU l'a nommé  «rapporteur spécial» sur les droits humains palestiniens. En 1979, son article était typique de l'attitude  sur Khomeini, de beaucoup de membres de l'élite dans les universités et au gouvernement américain de l'époque .

En fait, les experts américains,avaient peu de connaissances de fond de Khomeiny, à l'exception des informations transmises par ses partisans. La seule exception à cette tendance fut le professeur Bernard Lewis, qui a servi dans le Service du Renseignement de l'Armée Britannique pendant la Seconde Guerre mondiale et qui est ensuite devenu l'un des historiens du Moyen-Orient les plus influents dans les universités britanniques et américaines. Un de ses assistants a trouvé un livre écrit par Khomeini dans la bibliothèque de l'Université Princeton qui contenait les conférences en arabe datant de 1970, alors qu'il vivait en exil à Najaf, la ville sainte chiite en Irak. Le livre était intitulé «Gouvernement Islamique».


Apparemment, la CIA, ainsi que d'autres parties du gouvernement américain,  n'étaient même pas au courant de l'existence de ce livre. Mais Lewis a étudié le texte, qui révélait  les positions extrémistes de Khomeiny. Il les a publié dans le Washington Post. Il s'agit notamment des appels au  «djihad armé» et la nécessité de «prendre de l'avance sur les autres musulmans." Le livre était clairement antisémite, suggérant que les Juifs cherchaient "à régner sur toute la planète."

Il y avait des universitaires américains qui ont été manipulés par les gens de Khomeiny et qui étaient prêts à suggérer que Lewis avait cité Khomeiny "hors contexte." Henry Precht, qui était à la tête du bureau Iran au Département d'Etat américain (ministère des affaires étrangères) , est allé encore plus loin et a rejeté les conclusions de Lewis . Il a même dit que le livre que Lewis a trouvé, était un faux. Il a critiqué le Washington Post pour avoir publié des extraits du livre. Precht, qui avait rencontré l'envoyé de Khomeini, a fait valoir lors de réunions internes à Washington qu'après la chute du Shah, le gouvernement de Khomeini laissera l'Iran plus stable.


Des années plus tard, Khomeiny a admis qu'il avait employé des techniques traditionnelles de tromperie, en se référant spécifiquement à la tactique de khod'eh, qui selon son biographe, Amir Taheri, signifiait « induire l'ennemi à se méprendre sur les intentions réelles." Ainsi, en 1978, Khomeiny a déclaré au quotidien britannique The Guardian, qu'il n'était pas intéressé à avoir «le pouvoir du gouvernement dans ma main." Beaucoup d'analystes pensaient qu'après son retour en Iran qu'il prendrait sa retraite dans des séminaires chiites de Qom. William Sullivan, l'ambassadeur américain à Téhéran, a écrit un câble en 1978, dans lequel il envisageait Khomeini aurait un "rôle comme Gandhi."


Parmi ses homologues britanniques, il y avait ceux qui ont prédit un  "règne islamique éclairé." Les services de renseignement français étaient un peu plus avertis car ils surveillaient attentivement les discours que Khomeini enregistrait et diffusait sur les cassettes, mais leurs recommandations ont été ignorées par les échelons politiques à Paris sous le la direction du président français Valéry Giscard d'Estaing. En bref, la campagne de tromperie de Khomeiny a marché.


Ce qui a suivi une fois le retour de Khomeini en Iran était l'exact opposé de ce qu'avaient prédit les experts occidentaux. Les Tribunaux Révolutionnaires ont été mis en place qui ont arrêté et exécuté toute personne soupçonnée de s'opposer au nouveau gouvernement arbitraire. Un bain de sang a suivi, des centaines ont été envoyés avant des pelotons d'exécution. Le régime de Khomeiny a été brutal. Sous la pression internationale, le Shah avait ordonné l'arrêt de l'utilisation de la torture dans les prisons iraniennes, une fois au pouvoir, Khomeini l'a réintroduit. Il n'a pas pris sa retraite à Qom, mais a plutôt promulgué une doctrine religieuse, connue sous le nom de Velayat-e-faqih (la règle du chef jurisprudent) qui en fait la source suprême de l'autorité en Iran.


Dans les affaires étrangères, la constitution de Khomeiny a appelé à "la poursuite de la Révolution dans le pays et à l'étranger." Un mois après la déclaration de la République islamique Iranienne en 1979, il a établi les Gardiens de la Révolution, qui protègent non seulement le régime contre les menaces intérieures, mais a également pris part dans l'exportation de la révolution islamique, en sapant la stabilité interne des pays arabes. Les pays alliés des États-Unis dans le monde arabe ont été rapidement ciblés. Par exemple, les soulèvements chiites dans la province orientale de l'Arabie saoudite en 1979 et 1980 ont été soutenus par Téhéran.


A cette époque, les Iraniens ont promu des révoltes populaires chiites à Bahreïn et en Irak. Ils ont déployé une unité expéditionnaire des gardiens de la révolution dans l'est du Liban, qui ont donné des ordres au Hezbollah après sa fondation au début des années 1980. Cela inclus les attentats en 1983 contre la caserne de Marines américains à Beyrouth et le quartier général des forces de maintien de la paix français là-bas. Des années plus tard, les politiciens chiites irakiens ont révélé que les Gardiens de la Révolution ont également dirigé une organisation connue sous le nom d'al-Dawa qui a entrepris des attaques en 1983 contre l'ambassade américaine au Koweït.


Alors que l'Iran a été envahi par l'Irak en 1980 et qu'il a récupéré tous ses territoires perdus en 1982, Khomeiny a tout de même poursuivi sa guerre contre Saddam Hussein pendant six ans. Les Iraniens ont même étendu leur guerre avec l'Irak aux eaux du golfe Persique, où ils ont attaqué les camions-citernes utilisés par les Etats arabes pour exporter leur pétrole. Au début des années 1990, les Gardiens de la Révolution ont également été stationnés au Soudan, où l'Iran a cherché des installations pour une future présence navale dans la mer Rouge. Aujourd'hui, grâce à la Force Qods des Gardiens de la Révolution, crée spécialement pour ces opérations à l'étranger, son commandant général Qassem Sulaimani est actif dans la promotion de l'hégémonie iranienne au Moyen-Orient, en intervenant dans des guerres locales avec des armes, des conseillers, et même des forces militaires .


Il est maintenant évident que la communauté des experts du Moyen-Orient - tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du gouvernement - n'avait absolument aucune idée en 1979 ce que signifierait l’avènement de l'ayatollah Khomeini pour l'avenir du Moyen-Orient. Ils ont été charmés en faisant croire que l'Iran, après la chute du Shah, adopterait un cours modéré. Les conséquences de leur erreur de calcul ont été désastreuses pour le peuple iranien et pour le monde entier.


La première offensive de charme iranienne avait besoin de deux partis pour réussir: les Iraniens qui ont habilement utilisé une campagne de tromperie, et des commentateurs crédules dans l'Ouest, qui ont cru sur parole tout ce que disaient les Iraniens. Il reste à espérer que cette fois, avec l'offensive de charme de Rouhani, cette combinaison dangereuse ne se reproduira pas, ce qui conduirait les Etats-Unis et ses alliés à répéter les erreurs dans l'interprétation des intentions iraniennes, erreurs qui ont été commis dans les premiers jours du règne de Khomeiny.



À propos de Dore Gold


L'Ambassadeur Dore Gold est le président du Centre de Jérusalem pour les Affaires publiques (JCPA). Il est l'auteur des best-sellers: The Fight for Jerusalem: Radical Islam, the West and The Future of the Holy City (Regnery, 2007), et de  The Rise of Nuclear Iran: How Tehran Defies the West (Regnery, 2009) - See more at:


jeudi 17 octobre 2013

Khomeiny a pris le pouvoir grâce à une offensive de charme tous azimuths

J'ai adopté une partie de l'article de Wikipedia (en anglais, il n'y hélas pas d'équivalent en français...)  , les références sont en bas de page

L'offensive de charme de Khomeiniy d'avant 1979

En direction de l'Iran

Khomeyni courtise l'opposition gauchiste et  laïque

Khomeiny et ses partisans (comme Sadegh Qotbzadeh et Ebrahim Yazdi - ce dernier a plus tard été exécuté et le premier emprisonné ) ont cherché à internationaliser la pression sur le Shah et à unifier l'oppsition .

Une partie importante de ce plan était de gagner la confiance des Etats-Unis et de l'ouest pour les révolutionnaires (ou au moins de leur faire prendre une posture neutre et de ne pas favoriser le Shah ) . Une « offensive de charme » par les révolutionnaires a commencé en Europe et aux États-Unis. Khomeini a temporairement mis en sourdine son antipathie envers les Etats- Unis et l'Occident afin d'obtenir leur neutralité ( voire même leur soutien ) . [ 22 ] [ 82 ] [ 83 ] [ 84 ] [ 85 ] [100 ]

Les partisans de Khomeiny ont lancé une campagne pour unifier l'opposition. Alors que Khomeiny avait prêché le concept de Velayat-e- Faqih , ses partisans généralement occulté ce concept aux autres composantes de l'opposition au Shah, laïque et de gauche, afin de les unifier . Beaucoup des propres déclarations de Khomeiny étaient très ambiguës, comme celle disant que l'Iran serait une démocratie (mais en ajoutant que ce serait une démocratie où les lois seront décidées par la religion ) , qui trompaient beaucoup de gens quant à ses véritables intentions. Il a été aidé, ironie du sort, par la propre politique de censure du Shah , qui a empêché de nombreux livres de Khomeiny d'être lus par le grand public, donc peu de gens connaissaient en profondeur son idéologie. Le résultat final est que Khomeiny a été dépeint comme un dirigeant modéré favorable à la «démocratie» , et que sa «république islamique» qu'il a si souvent prêchée, serait un régime démocratique . Il a souligné à plusieurs reprises que ni lui même, ni le clergé n'étaient intéressés par le pouvoir , mais qu'il espéraient seulement libérer les Iraniens de la «tyrannie» . [ 22 ] [ 82 ] [ 83 ] [ 84 ] [ 85 ] [100 ]

En utilisant cette idée, les partisans de Khomeiny ont effectivement unifié l' opposition laïque et de gauche derrière eux.

Les gauchistes

Les gauchistes avaient déjà été favorables aux fondamentalistes religieux , principalement en raison des travaux de Shariati qui jugeait que l'islam est «révolutionnaire» , «anti-impérialiste », et en faveur de la «justice sociale ». Fin 1978 , ses idées étaient devenues tellement répandues, qu'il était largement prêché parmi les gauchistes que «l'islam » et « le marxisme» étaient parfaitement compatibles ( en dépit de la haine des fondamentalistes pour les gauchistes. Haine qu'ils avaient cachée pour le moment ) .

Cela a également permis la politisation de la religion , ce qui auparavant n'avait jamais été vu dans l'histoire islamique chiite . Toutefois, sous l'effet de cette propagande , les dirigeants de gauche qui ont déjà eu moins de succès en s'opposant au Shah espéraient prendre le pouvoir en surfant sur le mouvement populaire de Khomeiny . [ 22 ] [ 82 ] [ 83 ] [ 84 ] [ 85 ] [100 ]

Les libéraux
Fin 1978 , Khomeiny et ses partisans ont courtisé de la même manière l'opposition démocratique et laïque , et ces derniers les ont rejoint eux aussi pour les mêmes raisons que les gauchistes . Aussitôt libéré de prison , le leader du Front National, Karim Sanjabi , a immédiatement pris l'avion pour Paris, et a rejoint Khomeiny à Neauphle -le- Château. Lui et Khomeiny ont émis une résolution en trois points qui visait le renversement du Shah, et ​​la création d'un gouvernement démocratique islamique. Un projet de constitution a été élaboré par Khomeiny et Sanjabi qui était " islamique et démocratique» (plus tard elle sera abandonnée pour être remplacée par un projet de constitution extrémiste ) .

L' union de l'opposition a donné au mouvement d'avantage de légitimité et de crédibilité démocratique , et a érodé la moindre chance du Shah de résoudre le conflit par la négociation, puisque maintenant l'opposition unifiée exigeait de concert son depart. [ 22 ] [ 82 ] [ 83 ] [ 84 ] [ 85 ] [100 ]


L'Occident

Les USA
Khomeini a également cherché à obtenir la neutralité (si ce n'est carrément le soutien ) des partisans traditionnels du Shah, les Etats- Unis et l'Occident. Alors que les Etats- Unis et l'Iran du Shah étaient des alliés loyaux , des frictions ont fait leur apparition dans cette relation autrefois positive. L'augmentation de l'autonomie financière , militaire et politique de l'Iran devenait inquiétant pour les Etats-Unis. Le rôle de l'Iran dans la crise pétrolière de 1973 avait aigri imperceptiblement les relations entre les deux pays , qui ont atteint un point où les Etats- Unis ont même tenté de saboter économiquement l'Iran ( ce qui a eu un rôle dans les problèmes d'inflation de l'Iran au cours de la fin des années 1970 et a exacerbé les tensions qui ont provoqué la révolution ) . [112] Avec l'élection du président Jimmy Carter qui était relativement inexpérimenté et préoccuppé quasi-exclusivement par  les droits de l'homme , les tensions n'ont fait qu'augmenter . Malgré le soutien vocal de Carter pour le Shah, son gouvernement avait fait pression sur le Shah pour réduire la censure et améliorer son bilan en matière de droits de l'homme , à la fois réel et exagéré Il a mis une pression extrême sur le Shah pour ne pas répondre par la force contre les démonstrations . [112] En conséquence, Khomeini y a vu une opportunité dans le but de manipuler l'Occident pour qu'il ne soutienne pas le Shah . [ 22 ] [ 82 ] [ 83 ] [ 84 ] [ 85 ] [100 ] [ 111 ]


L'Europe et les médias occidentaux

En France , Khomeiny et ses partisans avaient facilement accès aux médias occidentaux , qui avaient déjà une attitude défavorable envers le Shah en raison de l' activisme politique des étudiants iraniens à l'étranger et de la crise du pétrole. [112] Khomeiny et ses partisans ont lancé une " offensive de charme " dans les médias. Il se posait en un personnage historique de la stature de Gandhi et un " Mystique Oriental " qui n'avait aucun intérêt au pouvoir, mais qui ne cherchait qu'à renverser un «cruel» chef par des moyens « pacifiques» . Surtout, il s'est présenté comme un modéré .

Rapidement, les médias généralement critiques occidentales sont devenues un instrument docile entre les mains de Khomeiny . L' ayatollah Khomeiny est rapidement devenu un nom honorable fréquentable courant mainstream dans l'Ouest. L'utilisation massive par Khomeini des médias et la diffusion de la révolution a créé une pression intérieure aux États- Unis pour abandonner le Shah . Carter est devenu de plus en plus réticent à poursuivre son soutien au Shah face à des attaques incessantes des médias. L'idée d'un chef religieux «modéré» plaisait également à Carter , car un tel chef pourrait servir de rempart contre le communisme soviétique. [112] La révolution iranienne allait devenir l'une des premières révolutions dans l'histoire du monde à utiliser les médias comme un outil pour le changement politique . [ 22 ] [ 82 ] [ 83 ] [ 84 ] [ 85 ] [100 ] [ 111 ]

En outre, Khomeini a courtisé les médias qui ont joué un rôle important dans l'organisation et l'affrontement au Shah après son exil de Najaf en Iraq et de la répression lors de la loi martiale . Pratiquement toutes les déclarations de Khomeiny ont été intégralement diffusées de l'Occident vers l'Iran (traduites en farsi ). De plus, les appels à des manifestations ont été diffusées elles aussi. La BBC (en langue Farsi ) avait diligemment rapporté les propos de  Khomeini et les agissements du mouvement révolutionnaire et les médiatisé en Iran par la voie des ondes. Les résultats ont été étonnants . Alors que seulement 500 000 personnes avaient pris part à des manifestations avant la loi martiale, à la fin de 1978, les chiffres ont augmenté à 7-8 millions,  les gens avaient été largement mobilisés et organisés par l'exposition médiatique de Khomeiny ( Khomeini aurait même dit: "la BBC était ma voix " ) . [ 22 ] [ 82 ] [ 83 ] [ 84 ] [ 85 ] [100 ] [ 111 ]

L'utilisation par Khomeini des médias occidentaux a également joué un rôle déterminant dans les décisions du Shah . Le Shah était très sensible à la critique dans les milieux occidentaux ( au point où certains ont fait valoir qu'il était plus concerné par les opinions publiques occidentales que par l'opinion publique iranienne ) [83] [84] . En conséquence, le fustiger et faire connaître la révolution a renforcé sa propre réticence à utiliser la force. [111] Le Shah allait effectivement devenir indécis , ne voulant pas risquer les foudres des médias et de recourir à la force contre les manifestants. [111] pire encore, le soutien des médias à l'opposition a été  psychologiquement aussi dévastatrice pour ses partisans . Une fois que la BBC et les médias occidentaux ont commencé à agiter contre le Shah , il était largement admis parmi ses partisans qu'il avait été effectivement abandonné par l'Occident , et ils ont perdu presque tout ce qui restait comme confiance dans son gouvernement . Bientôt, les actions de l'administration Carter commenceront à confirmer ce soupçon . [ 22 ] [ 82 ] [ 83 ] [ 84 ] [ 85 ] [100 ] [ 111 ]



Pour compléter le tableau voici quelques citations illustrant cette offensive de charme de Khomeiny d'avant 1979 (la prise du pouvir) , elles proviennent du Courrier International :

"Il n'y aura pas d'oppression sous le régime islamique." (Entretien avec l'AFP, le 25 octobre 1978.)

"La République islamique sera fondée sur la liberté d'expression et luttera contre toute forme de censure." (Entretien avec Reuters, le 26 octobre 1978.)

"Dans la république islamique d'Iran, les médias sont libres de peindre les réalités du pays telles quelles." (Entretien avec le journal italien Paese Sera, le 2 novembre 1978.)

"Nous aimerions diriger le futur gouvernement islamique conformément aux fondements de l'islam pour que les gens découvrent la différence entre la démocratie islamique et les autres démocraties. Si les peuples du monde entier connaissent les bienfaits de l'islam, mon espoir est qu'ils se convertissent tous à l'islam." (Entretien accordé à un groupe de journalistes français, à Paris, le 9 novembre 1978.)

"Tout ce que vous avez entendu concernant la condition féminine dans la République islamique n'est qu'une propagande hostile. (Dans le futur gouvernement), les femmes seront complètement libres, dans leur éducation et dans tout ce qu'elles feront, tout comme les hommes." (Entretien accordé à un groupe de reporters allemands à Paris, le 12 novembre 1978.)

"Les femmes sont libres de choisir le mode vestimentaire qu'elles désirent." (Entretien avec The Guardian, le 6 novembre 1978.)



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Valéry Giscard d'Estaing parle de Khomeiny comme d'un modéré à qui il suffit de demander de ne pas faire des appels à la haine et la violence: