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jeudi 8 août 2013

Turquie : Prison à Vie pour les chefs des laïques

On connaissait les procès de Moscou , désormais on connaîtra les procès d'Ankara:

Le général Basbug jugé coupable de complot contre le gouvernement

Trois élus d'opposition aussi condamnés à des peines de prison dans l'affaire  "Ergenekon", montée de toutes pièces par le gouvernement selon les laïques

Le général à la retraite Ilker Basbug, ancien chef d'état-major de l'armée turque, a été condamné lundi à la réclusion à perpétuité pour son implication dans le complot ultranationaliste Ergenekon destiné, selon le pouvoir issu de la mouvance islamiste, à renverser le gouvernement.
Prononçant le verdict pour les 275 accusés de ce procès qualifié de politique par les adversaires du gouvernement, les juges ont aussi condamné trois parlementaires d'opposition, issus du Parti républicain du peuple (CHP), à des peines allant de 12 à 35 ans de prison. Des dizaines d'autres condamnations à la prison ont été prononcées ainsi que 21 acquittements.
Symbole de la lutte contre les élites laïques engagée par le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, depuis son arrivée au pouvoir en 2002, l'affaire Ergenekon a ciblé non seulement la hiérarchie militaire mais aussi des responsables politiques, des universitaires et des journalistes.

Elle a débuté en 2007 avec la découverte d'une cache d'armes à Istanbul. Selon les procureurs, les accusés appartenaient à un réseau clandestin ultranationaliste impliqué dans des assassinats et des attentats à la bombe. Leur objectif, selon l'accusation, était de renverser le gouvernement en provoquant un coup d'Etat militaire.
Les partisans des accusés se sont élevés contre une "instrumentalisation politique" de la justice et ont dénoncé des charges inventées de toutes pièces afin de museler les tenants de la laïcité.
"Ceci est le procès d'Erdogan, son théâtre", a déclaré à Reuters le député d'opposition Umut Oran, du CHP. "Au XXIe siècle, dans un pays qui aspire à devenir membre de l'Union européenne, ce procès à l'évidence politique n'a aucun fondement juridique", a-t-il ajouté.   Les Echos

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