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dimanche 14 novembre 2010

Synode sur le moyen orient un archevêque libanais explique et critique l'Islam. Texte non expurgé par le Vatican

Voici le texte intégral de l’intervention deMgr Raboula Antoine Beylouni, archevêque libanais  d’Antioche, au Synode des évêques  pour le Moyen-Orient.
Le 22 octobre une version expurgée pour la presse avait été diffusée par le site de l’Osservatore Romano avec de nombreuses coupures exigées par le Secrétariat d’État du Vatican.
L’exposé de l’êvêque libanais avait soulevé des réactions de la part des musulmans qui vivent en Italie. Mais  les représentants de l’Ucoii, l’union des communautés islamiques d’Italie, ont déclaré que malgré tout, ce discours ne représentait qu’une voix isolée et qu’il ne devait pas faire oublier le fait que des dizaines d’autres évêques cultivent quotidiennement de bonnes relations avec l’islam…
 ( Ce qui a été censuré par le Secrétariat d’État du Vatican apparait en gras dans le texte )
Nous avons au Liban un comité national de dialogue islamo-chrétien et cela depuis plusieurs années. Il y avait aussi une commission épiscopale issue de l’Assemblée des Patriarches et Évêques Catholiques au Liban chargée du dialogue islamo-chrétien. Elle a été supprimée pour donner plus d’importance à l’autre comité, d’autant plus qu’il n’y avait pas de résultat sensible.
Il y a parfois des dialogues ici ou là, dans des pays arabes, comme au Qatar, où l’Émir lui-même invite à ses frais, des personnalités de différents pays et des trois religions: chrétienne, musulmane et juive. Au Liban, sur la chaîne Télé-lumière et Noursat, et sur d’autres chaînes de télévision, on donne parfois des programmes de dialogue islamo-chrétien. Souvent on choisit un thème, et chaque parti l’explique ou l’interprète selon sa religion. Ces programmes sont d’ordinaire très instructifs.
J’ai voulu par cette intervention, attirer l’attention sur les points qui rendent ces rencontres ou dialogues difficiles et souvent privés d’effectivité. Il est clair qu’on ne discute pas sur les dogmes. Mais même les autres sujets d’ordre pratique et social sont difficilement abordables lorsque le Coran ou la Sunna les a abordés. Voici quelques difficultés que l’on doit affronter.
Le Coran inculque au musulman la fierté d’avoir la seule religion vraie et complète, religion enseignée par le plus grand prophète, car il est le dernier venu. Le musulman fait partie de la nation privilégiée, et parle la langue de Dieu, la langue du paradis, la langue arabe. C’est pourquoi, il vient au dialogue avec cette supériorité et avec l’assurance d’être victorieux.
Le Coran, supposé écrit par Dieu lui-même d’un bout à l’autre, donne la même valeur à tout ce qui y est écrit : le dogme comme n’importe quelle loi ou pratique.
Dans le Coran, il n’y a pas d’égalité entre l’homme et la femme, ni dans le mariage lui-même où l’homme peut prendre plusieurs femmes et peut en divorcer à sa guise; ni en matière d’héritage où l’homme a une double part; ni dans le témoignage devant les juges où la voix de l’homme égale la voix de deux femmes, etc …
Le Coran permet au musulman de cacher la vérité au chrétien et de parler et agir contrairement à ce qu’il pense et croit.
Dans le Coran, il y a des versets contradictoires et des versets annulés par d’autres, ce qui donne au musulman la possibilité d’utiliser l’un ou l’autre selon son avantage et ainsi il peut dire du chrétien qu’il est humble et pieux et croyant en Dieu, comme il peut le traiter d’impie, d’apostat et d’idolâtre.
Le Coran donne au musulman le droit de juger les chrétiens et de les tuer par la djihad (guerre sainte). Il ordonne d’imposer la religion par la force, par l’épée. L’histoire des invasions en est témoin. C’est pourquoi les musulmans ne reconnaissent pas la liberté religieuse, ni pour eux ni pour les autres. Et il n’est pas étonnant de voir tous les pays arabes et musulmans refuser d’appliquer en entier les “Droits de l’homme” institués par les Nations Unies.
Devant tous ces interdits et d’autres semblables faut-il supprimer les dialogue? Non, certainement pas. Mais il faut choisir les thèmes abordables et des interlocuteurs chrétiens capables et bien formés, courageux et pieux, sages et prudents … qui disent la vérité avec clarté et conviction …
On déplore parfois certains dialogues à la télévision où l’interlocuteur chrétien n’est pas à la hauteur de la tâche et n’arrive pas à donner de la religion chrétienne toute sa beauté et sa spiritualité, ce qui scandalise les auditeurs. Pire encore, il y a parfois des interlocuteurs clercs, qui, dans le dialogue, pour gagner la sympathie du musulman, appellent Mahomet prophète et ajoutent l’invocation musulmane connue et toujours répétée “Salla lahou alayhi wa sallam” (Que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient sur lui).
Pour finir je suggère ce qui suit :
Comme le Coran a bien parlé de la Vierge Marie, en insistant sur sa virginité perpétuelle et sa conception miraculeuse et unique en nous donnant le Christ; comme les musulmans la considèrent beaucoup et demandent son intercession, nous devons recourir à elle dans tout dialogue et dans toute rencontre avec les musulmans. Étant la Mère de tous, elle nous guidera dans nos rapports avec les musulmans pour leur montrer le vrai visage de son Fils Jésus, Rédempteur du genre humain.
Qu’il plaise à Dieu que la fête de l’Annonciation déclarée au Liban fête nationale pour les chrétiens et les musulmans, devienne aussi fête nationale dans d’autres pays arabes.http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=2110104_congregation12

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