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mardi 23 novembre 2010

Amnesty appelle à la liberté d'expression et de vote en Egypte

Amnesty International 


Les Égyptiens qui critiquent les autorités ou sont considérés comme une menace pour l'ordre public ou la sécurité sont arrêtés, placés en détention, inculpés d'infractions pénales et menacés de détention sans inculpation ni jugement en vertu de la législation d'exception. En effet, l'état d'urgence a été décrété en Égypte il y a près de 30 ans, en 1981.

À l'approche des élections, les autorités ont également pris des mesures visant à restreindre l'accès de la population à l'information et à fragiliser l'opposition politique.

Les journaux qui publient des articles sur des sujets politiques considérés comme sensibles sont saisis ou détruits. Selon certains médias, une dizaine de chaînes égyptiennes de télévision par satellite ont été suspendues. Les militants de partis politiques, ainsi que les membres de mouvements tels que l'Association nationale pour le changement, qui prône une réforme politique afin de permettre des élections libres et équitables, sont victimes de harcèlement, voire placés en détention.

Des centaines de membres des Frères musulmans ont été arrêtés depuis que Mohamed Badie – à la tête du mouvement – a déclaré le 9 octobre qu'ils allaient présenter des candidats aux élections législatives. Près de 250 de leurs sympathisants seraient toujours derrière les barreaux.


« En Égypte, l'état d'urgence et la législation qui s'y rapporte favorisent de longue date les violations des droits fondamentaux dans tout le pays, a indiqué Malcolm Smart. Il est grand temps qu'elles soient abrogées. »

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